Préface Les Fleurs Du Mal La Mort

Tradition et modernité Parues au tournant du XIXe siècle, Les Fleurs du mal vont influencer toute la production poétique ultérieure. Une telle postérité est due à la modernité du recueil, à son caractère prophétique. Or, si Baudelaire est considéré comme le premier des modernes, il est aussi le dernier des classiques. Les Fleurs du Mal, si originales soient-elles, doivent en effet beaucoup au classicisme, qui se lit d'abord dans le choix de l'alexandrin et du sonnet. Baudelaire est donc un

Anthologie Préface : Un poème doit avoir une tonalité, une musicalité quand on le lit. De l'aède Homère, au poétique Pierre de Ronsard, avec le cornélien Pierre Racine, au politique Derjavine, à l'immense Hugo ou bien le maître Charles Baudelaire, voilà les figures ayant façonnées la poésie et tel est l'héritage légué par ces personnages. Je ne peux rester imperméable face à cette mélodie, que poètes de tout temps ont essayé de s'approprier. Et comme l'eût dit Paul Valéry ; « le poème, cette

TABTI Bilal 1ère S5 L’espoir, via la poésie «La poésie est une religion sans espoir » Jean Cocteau Editions B.T. International Index Préface Page 3 Sonnet 92 de L’Olive, Du Bellay Page 6 Jugement, Les Tragiques, Agrippa d’Aubigné Page 7 Mors, Les Contemplations, Hugo Page 8 La Mort des amants, Fleurs du mal, Baudelaire Page 9 Barbare, Les Illuminations, Rimbaud Page 10 Dernier espoir, Le Livre posthume, Verlaine Page 11 J’écris tout seul, Poèmes à Lou, Apollinaire

sujet, un registre, une époque, un auteur…)  Ressources : - les livres de classe bien sûr -toute documentation personnelle -des sites internet -les livres du CDI Support : au choix (livret, dossier, boîte… ; illustrations bienvenues) Préface : présentation de la sélection et justification des choix -il est bon de commencer par une « amorce » valorisante : « Ce florilège s’adresse aux personnes sensibles aux beaux poèmes… » ; « J’aime la poésie. » ; « La poésie et les ressources du langage

Charles-Pierre Baudelaire est un poète français, né à Paris le 9 avril 1821 et mort dans la même ville le 31 août 1867 (à 46 ans). « Dante d'une époque déchue »1 selon le mot de Barbey d'Aurevilly, nourri de romantisme, tourné vers le classicisme, à la croisée entre le Parnasse et le symbolisme, chantre de la « modernité », il occupe une place qui lui est propre dans l'histoire littéraire du xixe siècle. Au cœur des débats sur la fonction de la littérature de son époque, Baudelaire détache la poésie

tristesse, Que vos grands yeux bleus sérieux Me regardaient avec tendresse ;J'ai rêvé que vous écoutiez Ces mots sur qui la voix hésite, Et qui s'arrêtent effrayés De l'aveu qui sous eux palpite ;Que, dans mes mains, vos fines mains Tombaient comme deux fleurs fauchées, Et que nos pas, dans les chemins, Laissaient leurs traces rapprochées.Mais je n'ai pas osé rêver, Dans les ivresses ni les fièvres, Que ce bonheur pût m'arriver Que ma bouche effleurât vos lèvres.J'ai rêvé parfois que vos yeux Me regardaient

l'Histoire. Pour exprimer ce «rêve de pierre», les images et les symboles deviennent systématiques : cygnes immaculés, statues impassibles, pics neigeux, saltimbanques amoureux des étoiles.     Charles Baudelaire (1821-1867) La Beauté (Les Fleurs du Mal, 1857)  Sans appartenir au Parnasse, dont il condamnera le culte excessif de la forme, Baudelaire poursuit une méditation esthétique où s'exprime une mystique de l'Art et de la Beauté. Ce culte austère prend même la forme d'une véritable morale

Spleen Paul Verlaine Romances sans paroles (1874) Introduction : Le poème « Spleen » écrit par Paul Verlaine parle de mélancolie et de manque. Paul Verlaine né en 1844. Né sous le signe de Saturne, selon la préface des Poèmes saturniens (1866), il s’intéresse tr ès rapidement à l’art et à la littérature. Il lit les poésies de Victor Hugo, Charles Baudelaire et Théophile Gautier. A vingt et un ans, il rédige des critiques littéraires. Ses premiers poèmes sont publiés dans Le Parnasse contemporain

Préface La Mort:Une Fin inévitable Pour tout être vivant, la mort est une réalité inéluctable: sa vie s'achèvera tôt ou tard par une mort définitive. Cet aspect de l'existence est un des défis les plus difficiles que la vie nous propose. Il peut sembler totalement désespérant et absurde à celui qui refuse d'y faire face et de l'assumer complètement. Mais pour celui qui parvient à accepter vraiment cette réalité, c'est toute la valeur de la vie, du présent, des relations interpersonnelles et du

présentée et définie dans l’introduction, à l’oral. Dernier dans la série des quatre poèmes à porter le titre « Spleen », ce texte évoque une phase aiguë du mal-être baudelairien. Certes, il s’agit bien, comme dans les autres poèmes intitulés aussi « spleen », de grande tristesse, d’accablement, de renoncement à l’  « Espérance », de lente mort spirituelle (on pourrait parler de « dépression » mais ce terme sonne trop moderne pour Baudelaire). Mais ici, tout l’effort esthétique du poète a porté sur