Préface De Madame De Maupin

littérature au cours des siècles dont certaines méritent qu'on s'y attarde afin de nuancer le propos de Molière. Théophile Gautier, figure de proue du Parnasse, mouvement littéraire de la deuxième moitié du dix-neuvième siècle, écrit en préface de son roman Madame de Maupin, ce qui est considéré aujourd'hui comme le manifeste de la théorie de l'art pour l'art : « Il n’y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien ; tout ce qui est utile est laid [..]. » Les écrivains appartenant à ce mouvement

déterminée par une lourde hérédité en raison de l'alcoolisme. La série est composée de vingt romans, qui présentent les membres d'une même famille, tous descendants d'une femme, Adelaïde Fouque. Les limites de cette vision totale Maupassant, dans sa Préface de Pierre et Jean, va mettre en avant les limites, à la fois du naturalisme et du réalisme. 2/6 Séquence III. 1 – Etude: Réalisme et Naturalisme ©C. Guerrieri, 2013. Ce document est protégé par une licence Creative Commons CC-BY-NC-ND En

moitié du siècle, et au classicisme. Il s'étendra ensuite à l'ensemble de l'Europe et à l'Amérique, où il survivra jusque dans les années 1950. - Balzac (« La Comédie Humaine »). - Stendhal (Le Rouge et Le Noir, La Chartreuse de Parme). - Flaubert (Madame Bovary, L’Éducation Sentimentale). • Le Naturalisme, de 1870 à 1890. Le naturalisme est une école littéraire qui, dans les dernières décennies du XIXe siècle, cherche à introduire dans l'art la méthode des sciences expérimentales appliquées à la

devient un but en soi. L’idée de « l’Art pour l’Art » est née. Dans ce contexte, il est indispensable de faire référence à Théophile Gautier. Il pose les fondements de la notion de « l’Art pour l’Art » dans les préfaces à ses romans Albertus (1832) et Mademoiselle de Maupin (1835). Dans la préface à Albertus, il dit : « Quant aux utilitaires, utopistes, économistes, saint-simoniennes et autres, qui lui demanderont à quoi cela rime, il répondra : Le premier vers rime avec le second quand la rime n’est

Chabert (1832) ou Le Père Goriot (1834/35) ou Illusions perdues (18371843) Musset, Lorenzaccio (1834) ou Confessions  d’un  enfant  du  siècle (1836) Gautier, Mademoiselle de Maupin (1835) (préface) Nerval, Sylvie (1853) ou Aurélia ou le rêve et la vie (1855) *Baudelaire, Les Fleurs du mal (1857/1861) *Flaubert, Madame Bovary (1857) ou L’Éducation  sentimentale (1869) Verlaine, Fêtes galantes (1869) ou Romances sans paroles (1874) *Zola, L’Assommoir  (1877) et La Curée (1871) ; ou Nana (1880)

conclusion générale. Beaumarchais écrit dans Le Barbier de Séville « Le grave magistrat qui a acheté pour quelque argent le droit de faire ces expériences sur son prochain, va conter à dîner à sa femme ce qui s'est passé le matin. La première fois madame en a été révoltée, à la seconde elle y a pris goût, parce qu'après tout les femmes sont curieuses […].», il prend ainsi l’exemple de la femme du magistrat pour généraliser à toutes les femmes. Le raisonnement concessif est, quant à lui, semble accepter

est un roman qui prend pour toile de fond un épisode (parfois majeur) de l'Histoire, auquel il mêle généralement des événements -des personnages- réels et fictifs. Le roman historique est apparu à la fin du XVIIe siècle avec comme principaux auteurs Madame de Lafayette et César Vichard de Saint-Réal. Le roman historique s'efforce d'apparaître vraisemblable en regard de la vérité historique et l'auteur s'appuie généralement sur une importante documentation. La première étude abordant le genre est

Coordonné par Sophie RIEUNIER 4e édition Préface de Joël JALLAIS Conseiller éditorial : Christian Pinson Professeur à l’Insead Maquette intérieure : Catherine Combier et Alain Paccoud Couverture : Didier Thirion Photos couverture : Graphic design Mise en pages : Nord Compo © Dunod, Paris, 2013 © Dunod, Paris, 1999, 2006 pour les éditions précédentes ISBN 978-2-10-059169-5 Table des matières Présentation des auteurs I Préface par Joël Jallais VII Introduction par

vus comme des corrupteurs d esprits. Et dès l Antiquité, Socrate fut condamné à boire la Ciguë « pour avoir incité les jeunes à la débauche ». Vingt siècles plus tard, Flaubert, pour avoir critiqué la petite bourgeoisie dans célébrissime roman Madame Bovary, est condamné pour le même motif, soit « atteinte aux bonnes m urs ». Il est donc indiscutable que la littérature est freinée par la censure, et ce, quel que soit le niveau d engagement des auteurs. Pour finir, la littérature peut s avérer

théoriciens du romantisme Selon Philippe van Tieghem (Les grandes doctrines littéraires en France) l’édification de la doctrine romantique se fait en trois étapes: 1. La première, du début du siècle jusqu’aux environs de 1820, est dominée par madame de Staël et par Chateaubriand. Dans ses deux ouvrages théoriques: De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales(1800) et De l’Allemagne (1810), Germaine de Staël essaie de définir le romantisme, tout en reprenant certaines