Préface De La Fortune Des Rougon

1 Réalisme et naturalisme dans l’histoire Les romans réalistes portent la trace de leur époque, des révolutions de 1848 (contexte de L’Éducation sentimentale de Flaubert, du coup d’état de Louis-Napoléon Bonaparte (toile de fond de La Fortune des Rougon de Zola), ou de la stabilité politique du second Empire (1852-1870). La seconde moitié du siècle constitue la véritable naissance du capitalisme moderne: Zola étudie les grands magasins dans Au bonheur des dames en 1883, la bourse dans L’Argent

non-sens. Une certaine profondeur lui est interdite, sans doute, mais le romancier entend surtout représenter des êtres mus par leur sang, dominés par leurs instincts, exprimant en cela sa conception mécaniste de l'humain. Émile Zola (1840-1902), préface de Thérèse Raquin (1868) : « Dans Thérèse Raquin, j'ai voulu étudier des tempéraments et non des caractères. Là est le livre entier. J'ai choisi des personnages souverainement dominés par leurs nerfs et leur sang, dépourvus de libre arbitre, entraînés

méthode appliquée par les écrivains à venir. Les années 1870 à 1902 Le premier volume des Rougon-Macquart, la Fortune des Rougon, paraît en 1871. Le projet de Zola est d'étudier le destin des membres d'une famille sous le second Empire. Chaque être est le résultat de "la lente succession des accidents nerveux et sanguins qui se déclarent dans une race" (Préface de la Fortune des Rougon). Ainsi chacun va réagir selon son milieu, bourgeois ou populaire, et son tempérament, fruit de son hérédité

l'Empire, paraît La Fortune des Rougon, premier volume d'un vaste cycle. Emile Zola (1840-1902) n'en est pas à son coup d'essai. Il a déjà publié les Contes à Ninon (1864), La Confession de Claude (1865) et Thérèse Raquin (1867). Ce dernier titre annonce le dessein de l'auteur dans les vingt romans qui vont suivre. L'intrigue — c'est du moins ce que prétend Zola dans sa préface — n'est pas imaginée par l'écrivain, mais découle naturellement du tempérament du personnage principal. Les Rougon-Macquart couronnent

Emile Zola, La Fortune des Rougons, 1871 Zola est né à Paris. Il a passé son enfance à Aix-en-Provence. Son père est Italien.

La Fortune des Rougon (1871) D’Émile Zola (1840-1902) Le projet de Zola avec les Rougon-Macquart : Le titre générique Les Rougon-Macquart regroupe un ensemble de vingt romans écrits par Émile Zola entre 1871 et 1893. Il porte comme sous-titre Histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire, comme le prouve cette phrase de Zola : "Les Rougon-Macquart personnifieront l’époque, l’Empire lui-même." Inspiré de la Comédie humaine de Balzac, l'ouvrage a notamment pour but d'étudier

Résumé la fortune des rougons La Fortune des Rougons, paru en 1871, se déroule à Plassans, petite ville bourgeoise imaginaire qui emprunte bien des traits à l'Aix en Provence connue et honnie par Zola. Premier volume de la série des Rougon-Macquart, on peut presque parler au sujet de ce roman de "scène d'exposition", tant il pose les bases de la généalogie de cette famille, issue du mariage d'Adélaïde Fouque avec un jardinier, Rougon, puis, à la mort prématurée de celui-ci, à son remariage avec

volonté de pouvoir, etc., en y mettant toutes les ressources de son style. Exercice 3. Émile Zola par André Gill, les hommes d’aujourd’hui, 1878. 1. Le parallélisme de construction du dessin montre la dette de Zola envers Balzac : la fresque des Rougon-Macquart (dont on peut lire le titre sur la couverture du volume rouge) est la réponse naturaliste à La Comédie humaine. Le vivant (Zola) salue la statue de son père spirituel, Balzac, qui lui rend son salut. 2. Le caricaturiste souligne le lien

Frères Goncourt 1864, Germinie Lacerteux (histoire d'une vieille bonne) Emile Zola 1867, Thérèse Raquin (femme mariée à un homme assez odieux , projette le meurtre du mari) : transistion vers le naturalisme. 1867, Zola met en chantier les Rougon-Marcquart : il trouvera l'idée de généalogie. Flaubert 1869, L'éducation sentimentale (3 versions) : base du naturalisme Le réalisme a été une sorte de mot d'ordre qui n'a pas vraiment fondé une école malgré des revues s'intitulant Le réalisme

série Les Rougon-Macquart. C'est un ouvrage totalement consacré au monde ouvrier et, selon Zola, « le premier roman sur le peuple, qui ne mente pas et qui ait l'odeur du peuple ».[1] L'écrivain y restitue la langue et les mœurs des ouvriers, tout en décrivant les ravages causés par la misère et l'alcoolisme. A sa parution, l'ouvrage suscite de vives polémiques car il est jugé trop cru. Mais c'est ce réalisme qui, cependant, provoque son succès, assurant alors la célébrité et la fortune de l'auteur