Préface De Germinal

en justifie la structure. "Faire l'inventaire de la société française" de la première moitié du XIX° siècle, telle serait la formule qui résumerait le mieux l'ambition d'un créateur qui voulait à la fois "reproduire" et "expliquer". Au terme de sa Préface, et bientôt de son oeuvre, Balzac hésite pourtant : "la Comédie humaine. Est-ce ambitieux ? N'est-ce que juste ? ...Le public en décidera". C'est un texte théorique. Balzac veut restituer le présent. Il a le sentiment que le roman se prête à tout

de la société capitaliste, qui accroît la richesse des uns et la pauvreté des autres. Ce monde est dénoncé par Zola, d’une façon romanesque à travers l’histoire d’une famille sous le 2nd empire. Elle comprend 20 romans : Les Rougon Macquart. Dans Germinal, il s’intéresse au sort des mineurs et accuse la société de façon directe. Son œuvre correspond à la fin du 2nd Empire et est donc moins inquiétées par la censure. Certains écrivains s’exilent, au sens moral ou esthétique : Gautier, Leconte

dont l’auteur fixe les grandes lignes avant même 1870, dans divers articles de journaux. Zola entend s’opposer à l’idéalisme romanesque. Aux romanciers moralisateurs, il préfère les frères Goncourt, Flaubert et Balzac. Il écrit d’ailleurs dans la préface du roman : « L’Assommoir est le premier roman sur le peuple qui ne mente pas et qui ait l’odeur du peuple. » Zola veut donc congédier l’image romantique du bon peuple chère à Hugo et à Jules Michelet, historien républicain idéaliste. L’écrivain doit

que la littérature ne serve à rien, en effet. Pour les partisans de l'art pour l'art, au XIXe siècle, il lui suffisait de se contenter d'être belle. La beauté se refusait à toute utilité. A propos d'utilité, Théophile Gautier écrivait ceci, dans la préface de «Mademoiselle de Maupin»: «Je sais qu'il y en a qui préfèrent les moulins aux églises, et le pain du corps à celui de l'âme. A ceux-là, je n'ai rien à leur dire. Ils méritent d'être économistes dans ce monde, et aussi dans l'autre. Y a-t-il quelque

imaginaire. ​Outre cet aspect moralisateur de l’art engagé, celui-ci est aussi un art dit de combat. En effet, de nombreux écrivains sont intervenus dans la société, dans la vie publique. Prenons l’exemple de Paul Eluard. Dans son Manifeste de la préface du recueil L’Honneur des poètes. Il y défend la poésie engagée, il la présente comme étant une arme. De plus, de nombreux auteurs s’engagent politiquement. Par exemple, Victor Hugo critique et lutte contre Napoléon III dans son recueil Les Châtiments

mœurs peuple ; comme quoi à Paris, la soûlerie, la débandade de la famille, les coups, l’acceptation de toutes les hontes et de toutes les misères vient des conditions mêmes de l’existence ouvrière, des travaux durs, des laisser-aller, etc. » (Zola, préface de l’Assommoir) C. Le XXe siècle : la crise du personnage 1. Le retour au personnage fort des années 1930 On a pu constater un « éparpillement » du personnage dans les années 1920, avec des romanciers comme Marcel Proust, Virginia Woolf ou James

privilégiez-vous d’autres fonctions ? Invention : Dans la préface d’une anthologie de poèmes d’amour que vous avez réunis, vous démontrez comment l’inspiration poétique et l’amour sont à vos yeux liés. Rédigez cette préface. Question : Quels sont les différents destinataires de ces poèmes ? Commentaire : Musset, « A George Sand », Poésies posthumes Dissertation : « Ah, insensé, qui crois que je ne suis pas toi ! » a écrit Victor Hugo dans la préface des Contemplations. Dans quelle mesure l’expérience personnelle

ouvrière, celle des artisans. A la suite d'une première publication dans un journal sous forme de feuilletons, le roman provoque rapidement un effet de scandale très important. Le public est dérangé par la violence de certains passages. Zola dit dans la préface qu'il a voulu retranscrire et montrer la déchéance d'une famille d'ouvriers liée à leur milieu. Le texte introduit donc un décor et une atmosphère populaire, banale et ressemblant en tous points à un décor de l'époque montrant la vie telle qu'elle

dont l’auteur fixe les grandes lignes avant même 1870, dans divers articles de journaux. Zola entend s’opposer à l’idéalisme romanesque. Aux romanciers moralisateurs, il préfère les frères Goncourt, Flaubert et Balzac. Il écrit d’ailleurs dans la préface du roman : « L’Assommoir est le premier roman sur le peuple qui ne mente pas et qui ait l’odeur du peuple. » Zola veut donc congédier l’image romantique du bon peuple chère à Hugo et à Jules Michelet, historien républicain idéaliste. L’écrivain

baroque au classicisme. On peut ici inclure La Fontaine, il manque tout-de-même un élément primordial : l'articulation entre plaire et instruire, en apparence à l'avantage d'instruire, en vérité, souvent à l'avantage de plaire (voir La Fontaine, préface aux Fables) XVIIIème siècle : Les Lumières tirent leurs noms du combat qu'elles mènent contre l'obscurantisme. Les Lumières sont un mouvement philosophique du XVIIIe siècle qui essaye de propager le savoir à tous. Née dans les salons intellectuels