Préface Bonheur

trouve le malheur que par le vice. Il dit que personne ne peut devenir malheureux à cause des maux, comme la maladie et la pauvreté, mais bien par les vices dont nous sommes coupables. La vertu étant ce qui fait le bonheur de l’homme, les vices, qui s’oppose à la vertu, s’oppose aussi au bonheur de l’homme, donc le rend malheureux. Finalement, Augustin estime que le fait de devenir ou d’être malheureux dépend de notre volonté et si on pense le contraire, c’est qu’on se trompe soi-même. Puisque c’est le

condition malheureuse. Conclusion : l'homme est ainsi fait qu'il aspire au repos mais ne peut s'en satisfaire. Bonheur = désir vain qui me constitue et me tourmente à la fois. Ainsi, ce à quoi on peut aspirer, ce n'est pas au bonheur, mais à l'oubli du malheur. Autrement dit, tout se passe comme si l'homme n'était pas fait pour être heureux, comme si sa tendance universelle au bonheur n'avait pas d'objet.

si le désir a une telle puissance c'est que celui qui désire voit l'objet à travers un plaisir qu'il éprouve déjà, rien qu'à le poursuivre. Le désir est capable de nous faire déplacer des montagnes juste parce que nous avons envie de trouver le bonheur a n'importe quel prix. Le désir est un moteur qui amène à produire, une puissance orientée vers l'invention, le travail, la transformation du donné: en cultivant, nous nous cultivons; en choisissant nous nous choisissons. Le désir est orientation

besoin. Il naît aussi de la frustration créée par un obstacle, réel ou psychologique, entre la pulsion et l'objet choisi pour la satisfaire. Il parait donc logique de suivre ses désirs , de les assouvir à tous prix dans le but de la recherche du bonheur , du bien-être mais peut e^tre aussi afin de donner un sens à la vie .. . Est il compatible de suivre ses désirs humains en vivant avec la société actuelle. Faut il suivre ses désirs ou bien les combattre? Il apparaît que c'est vraiment

nos projets, mais l’homme qui ne se focalise que sur le présent n’a pas de projet, ce que Pascal Blaise approuve. Au contraire, celui qui ne voit que le futur idéalise ses ambitions et en oublie le présent. Il faudrait que l’homme à la recherche du bonheur comprenne que le présent et le futur est un tout, l’un ne va pas sans l’autre. Mais, est-ce possible ?

encore moins à vivre heureux. L’école nous persuade, en se basant sur le passé, que seul notre avenir importe. « Pense à ton avenir » ; « Que veux-tu faire plus tard ? ». L’école nous apprend à agir dans le seul but de nous assurer un confort et un bonheur futur, un équilibre solide, que rien ne pourra altérer. Cette promesse, certes, nous pousse de l’avant, nous donne une raison d’être, mais elle nous fait miroiter un futur utopique. On devient une espèce de train, lancé en plein désert sur des rails

« Le Bonheur » objet de l’essai de Pascal Bruckner dans l’œuvre « L’Euphorie perpétuelle ». Dans son œuvre « L’euphorie perpétuelle », Pascal Bruckner nous fait part de ses réflexions sur l’idée du « Bonheur ». Du temps des Lumières à nos jours, l’idée du bonheur à beaucoup évoluée. Ainsi, elle passera de droit à devoir envers soi-même. Face à cet impératif une question se pose à savoir si on est réellement heureux ? A travers cette citation, Bruckner dégage (ou émet ?) deux principales idées

goût du jour. Il parle de sagesse, de bonheur, de spiritualité, de dieux, de la philosophie elle même, mais aussi un peu de politique. Il raccroche tout ces sujets à la vie d'aujourd'hui. Pour lui la sagesse apporte le bonheur car la sagesse c'est de savoir profiter de la vie à chaque instant, vivre pour de bon le présent. Il ne faut pas espérer mieux vivre dans le futur. Mais la sagesse ce gagne avec le temps. Il appelle çà le bonheur en acte, le bonheur « n'espère rien ». La sagesse de notre

néant. En effet, il y a un moment où nous sommes vieux, nous avons assez vécu, il nous faut alors nous endormir de ce sommeil éternel. Nous avons connu le plus important de la vie qui est l’amour et même s’il y a eu des moments de souffrance, ceux de bonheur ont fait ce pourquoi nous sommes arrivés jusqu’à être une vieille personne. La mort est alors un plaisir car elle est l’aboutissement d’une vie. Parfois, mourir permet de se délivrer. C’est le message qu’a cherché à faire passer Musset dans « Derniers

sommes asservis à l’impulsion du désir … il n’y a pour nous ni bonheur durable ni repos. » La satisfaction du désir est vaine, elle s’accompagne de déception et surtout d’un nouveau désir. Nous sommes des indigents qui quémandent de la satisfaction mais celle-ci ne fait que prolonger notre misère. Cependant tant pour les miséreux que pour le misérable renoncer à cette satisfaction serait à terme renoncer à la vie. L’assimilation du bonheur au repos a une inertie par une satisfaction complète et révélatrice