Préface Anthologie Mélancolie

revigorant des éditions anciennes, ou en facilitant l’approche d’œuvres récentes, encore dans le domaine public. Illusions perdues relève du premier cas : publiée en mars 1972, l’édition « Folio » de ce roman ne comportait pas de notes ; en guise de préface et de notice, deux textes de Gaëtan Picon et de Jean Ducourneau datant de 1958, et donc ignorant – entre autres – la thèse de Suzanne J. Bérard publiée en 1961 ; d’ailleurs, pas de bibliographie. 5. Quelques suggestions de corrections pour un nouveau

d’une époque révolue; ils ne participent donc en aucune façon à une littérature documentaire que l’on pourrait juger « exotique ». Il y a de leur part un violent désir de sortir des sentiers battus, qui se manifeste au niveau des 1 Ch. Bonn, Anthologie de la littérature algérienne (1950 - 1987), Librairie Générale Française, 1990, p. 5 2 Ch. Bonn, La littérature algérienne de langue française et ses lectures, Naaman, 1974, p. 98 12 mutations thématiques, mais aussi à travers des formes

techniques à propos d'une chanson ou d'un sonnet, pourront d'abord sembler futiles et ridicules. Sans me dissimuler le péril, je l'ai bravé, sûr après tout d'obtenir grâce auprès du bon sens de l'époque si je n'ai été ni faux ni commun. (Sainte-Beuve, “préface” des Oeuvres choisies de Ronsard, in Tableau de la poésie française au XVIe siècle, 1828). * Ce livre […] n’est pas écrit pour faire peine aux mourants. C’est un appel aux forces vives. Celle de l’Antiquité tenait, je pense, à ce qu’elle

l’explorateur entreprit alors une colonisation forcenée de ce petit morceau de terre africaine. L’expédition fut oubliée jusqu’à la redécouverte de lettres, cartes postales et photos dans un coffre en cuir chez Sotheby’s. C’est du moins ce que prétend la préface de l’ouvrage. À travers les lettres que Lovongstone adressa à Emma Pawlette, épouse de Douglas, on découvre un monde fascinant dans lequel Girafawa et girafes vivent en totale symbiose. Habitat, coutumes, rituels religieux, légendes, tout y est décrit

n. 60 Catherine Dormal, op. cit.. 57 37 artistes et aux écrivains dont Jean-Baptiste Marino (1569-1625) qui est le premier à faire allusion à la tristesse de Satan. Le Diable est perçu comme une beauté déchue, un ange révolté empreint de mélancolie. Nous assistons à un phénomène de dédramatisation du personnage diabolique, se poursuivant tout au long du XVIIIe siècle, et qui va de pair avec une religion qui perd peu à peu de son importance et devient une institution parmi d’autres. Au XIXe

les mine de l’intérieur.» Au moment de la publication, «la seule chose qui l’ennuyait, c’était ce qu’il percevait comme une critique anti-israélienne. Il est vrai que le contexte de la guerre des Six Jours n’arrangeait rien.» Il avait obtenu une préface de Jean Cau qui était un ami de sa mère. D’abord membre de la jeunesse existentialiste, secrétaire de Sartre, prix Goncourt en 1961 pour “La pitié de Dieu”, il avait rompu avec le philosophe (“Le meurtre d'un enfant”, 1965), pour se rapprocher du

Renaissance a connu de profondes crises, dont la plus apparente est l’éclatement de la chrétienté millénaire –, il n’est pas sans fruit de prêter l’oreille à l’optimisme vigilant dont témoigne l’œuvre de Rabelais. Né au soir du xve siècle, il ignore la mélancolie des fins de siècle. Jean Céard (25 mars 1994) Les mouvements littéraires 11 L’essentieL du cours ZOOM SUR… La grande polémique religieuse du siècle classique : une campagne de presse opposant Pascal et les Jésuites. Bon chrétien et fidèle

Édition du groupe « Ebooks libres et gratuits » Oscar Wilde LE PRÊTRE ET L’ACOLYTE suivi de ÉTUDES D’ART ET DE LITTÉRATURE Traduction par Albert Savine 1907 Table des matières PRÉFACE ..................................................................................3 LE PRÊTRE ET L’ACOLYTE ....................................................4 I .....................................................................................................5 II .............................

sobriété de l’écriture (qui est celle de la parodie : du voyage, de l’Histoire, du discours ethnographique, et même l’autoparodie) contraste avec l’imagination et l’invention de l’auteur. De ces entre-deux naît un sentiment d’étrangeté. Dans la préface à ‘’Ailleurs’’ (1948) où ce recueil fut repris, Michaux commenta : «Certains lecteurs ont trouvé ces pays un peu étranges. Cela ne durera pas. Cette impression passe déjà. Il traduit aussi le Monde, celui qui voulait s’en échapper. Qui pourrait échapper

de ses développements sur le nouveau roman : « Du réalisme objectif au réalisme subjectif »17. Á l’appui d’une telle interprétation, pouvait même être convoqué un autre article célèbre de Barthes, « Le point sur Robbe-Grillet ? », ayant servi de préface à l’ouvrage de Bruce Morrissette, Les Romans de Robbe-Grillet, en 1963, et repris dans les Essais critiques parus l’année suivante. Barthes y distingue en effet deux Robbe-Grillet : « D’un côté le Robbe-Grillet des choses immédiates, destructeur de