Proust La Prisonnière

province, un homme ‘brutal’. Ses noces consommées, elle finit par étouffer au sein de cette famille catholique et se transforme en une criminelle qui a tenté d’empoisonner son mari, mais Mauriac dresse surtout le portrait d’une femme désabusée, prisonnière des conventions bourgeoises du début du XXème siècle et qui est prête à tout pour échapper à cette servitude et combler le vide de son existence. Ici l’identification est presque impossible car Thérèse est une empoisonneuse, et quasiment personne

Proust, Du côté de chez Swann , 1913 [Belin p. 231-232] Mme Verdurin était assise sur un haut siège suédois en sapin ciré, qu'un violoniste de ce pays lui avait donné et qu'elle conservait quoiqu'il rappelât la forme d'un escabeau et jurât avec les beaux meubles anciens qu'elle avait, mais elle tenait à garder en évidence les cadeaux que les fidèles avaient l'habitude de lui faire de temps en temps, afin que les donateurs eussent le plaisir de les reconnaître

prélever sa beauté essentielle, elle révèle également le pouvoir du poète et de sa poésie à sublimer, à intensifier son objet. De fait, si la poésie était la simple copie d'une beauté préexistante, l'intérêt de son existence serait moindre. Proust, dans La Prisonnière, sublime à titre d'exemple le sommeil d'Albertine, événement qu'il peut observer quotidiennement : « J'écoutais cette murmurante émanation mystérieuse, douce comme un zéphir marin, féerique comme un clair de lune, qu'était son sommeil. » 

passé et un moment du présent. Un instant de son passé le plus oublié et le plus insignifiant, de sa petite enfance à Combray. La joie qu’il ressent n’est pas liée au contenu du souvenir en lui-même, il n’y a aucune exaltation de la nostalgie chez Proust. La source de la joie est le mécanisme en lui-même. Cette superposition c’est ce que l’on peut appeler une expérience d’extra-temporalité : on sort du temps et de cette logique de durée du temps. C’est ce qui lui permet d’entrer dans une certaine

porter son regard sur qqch.), " re-trouvait ", " se ré-pétait ". Emma est prisonnière de ce que les philosophes et les psychanalystes appellent le " mauvais infini ", celui de l’éternel retour du même. Rien ne change dans sa vie, tout y recommence sans cesse, c’est-à-dire, une fois encore, la banalité quotidienne. C’est l’ennui. d) Le " et " flaubertien Flaubert est, parmi nos romanciers, le plus grand styliste avec Proust et Céline. Il passait des journées entières à chercher un mot, calculer

cocon et va mettre en valeur qui émane d’elle La maison, On voit deux familles autour d’une meme maison, ma famille qui se voit contrainte de vendre et trsite de perdre ses souvenirs et la famille qui compte acheter qui a envie d’en construire La prisonnière du desert : dans le western, la maison constitue un ilot se sérénité qui contraste avec l’aridité et la solitude des paysages, le cowboy vie des aventures a l’exterieur mais n’a qu’une hate c’est de pouvoir retrouver le gite et le couvert

rive et la quete de l'identité. Ainsi Bonnefoy nous offre sa vision de la légende. Toutefois il est possible de ne pas être d'accord avec le point de vue des écrivains. La littérature nous enrichit sans jamais nous "enfermer" comme la mer serait prisonniere de la glace dans une seule vision du monde. Ainsi, Anouilh nous propose plusierus réécritures de livres connus tels que antigone, la cigale et la fourmie de jean de la fontaine... Dans cette fable, il montre clairement qu'il est du coté de la cigale

oppose au galant homme. Chaque lecteur, lui, trouve cette héroïne bien brutale, et comme son interlocuteur, il voit « La dureté de cette femme froide et tranchante ». Marcel Proust montre avec efficacité les souffrances que lui inflige la jalousie, ce sentiment est bien banal chez les amoureux. À la lecture du passage de La Prisonnière un lecteur jaloux s’aperçoit qu’il n’est pas isolé dans cette attitude d’inquiétude : la vision du cœur humain proposé s’inscrit dans la ressemblance entre l’être fictif

l’idéalisme de George Sand, la mission de l’art est de faire aimer les objets qui retiennent l’attention de l’écrivain) – il lui donne un moyen de découvrir l’unité de son être (Proust) – il révèle au public sa personnalité, ou l’invite à la chercher, grâce à cette sorte d’absolu que propose le chef-d’œuvre (Proust, La Prisonnière, sur la musique de Vinteuil). • Il a une valeur métaphysique ; c’est une victoire sur la mort, « un anti-destin » (Malraux). Par l’art, on peut reculer les limites

poussé à l’écriture, surtout pour le recueil de Marin à Terre. A Madrid, il fréquente la résidence des étudiants et rencontre les grands poètes de sa génération avec lesquels il va former un groupe, comme Garcia Lorca, Pedro Salinas (traducteur de Proust). Ils vont former la génération 27, le plus grand groupe poétique d’Espagne, avec sa dizaine de poètes d’importance majeur. C’est avec Marin à Terre, qu’il remporte un concours en 1925, mais ce n’est pas ce recueil qui va nous intéresser mais plutôt