Processus De Déshumanisation

bouche, souligne en effet le morcellement d'un corps qui n'a plus ni unité ni beauté . Le vocabulaire essentiellement matérialiste nous présente une succession d'"objets" physiques différents, il ne s'agit plus du portrait d'une personne . La deshumanisation est d'ailleurs présente partout dans le texte par les réifications "tas d'humeur et de sang" ou par la disparition de Nana en tant que sujet : "Nana restait" qui ouvre le paragraphe descriptif marque aussi sa dernière apparition comme sujet d'un

prémuni de raison. C'est ainsi que la nature voulait montrer que le but de l'homme, à la différence des animaux, n'est pas simplement la reproduction, mais le développement de ses capacités intelectuelles. L'histoire de l'humanité est basée sur ce processus de développement de nos propres moyens, et donc sur une idée de progrès. L'homme a donc une mission d'adaptation aux difficultés du monde qui l'entoure pour continuer de péréniser son espèce. C'est pour cette raison que le travail devient non seulement

emploi m’a appris à ne jamais me décourager et à surmonter les obstacles. Cette découverte du monde du travail m’a appris plus sur moi même que tous les livres. Le plus important est d’exercer un métier qu’on aime car il est l’aboutissement d’un processus d’acquisition, du savoir que l’on a acquis qui sera la composante de ce que l’on est. Gagner de l’argent, avoir des responsabilités, et être valorisé par le fruit de son travail est considéré comme une sorte d’accomplissement humain. Posséder un

violence (« J’ai agi. J’ai tué ».). C’est le résultat d’un processus de déshumanisation, dont l’auteur est conscient puisque ce combat lui fait penser à celui de deux « singes ». Il semble être devenu insensible à la mort lorsqu’il raconte froidement, avec même une certaine délectation, qu’il porte un coup terrible à son adversaire : « La tête est presque décollée. J’ai tué le Boche ». Ce document a donc pour principal intérêt d’illustrer le processus de brutalisation des soldats de la Première guerre mondiale

Le travail et la technique Le travail c’est l’activité humaine consistant à détourner les processus naturels (y compris son propre corps, ou son esprit), à les transformer pour les mettre au service de l’homme. La technique est l’ensemble des procédés systématiques (construction d’outils, mémorisation, transmission du savoir…), utilisés par l’homme pour parvenir à cette fin. ← Etymologie : Travail vient du latin « tripalium » : instrument de torture à trois pals. L’étymologie nous indique

ouvriers de métier syndiqués et par la faiblesse de la qualification de la main d’oeuvre immigrée, cette proposition de Taylor ne pouvait que recevoir bon accueil. Il s’agit donc de transférer le savoir des ouvriers de métier aux ingénieurs. Ce processus implique un détour par son intellectualisation et sa codification formelle car ce savoir devra être ensuite diffusé, non par un long apprentissage auprès des anciens, mais par des instructions adressées par la hiérarchie à des exécutants formés

facteurs « normaux » du processus civilisateur. Bauman analyse les points de similitude entre les procédures et dispositifs mis en œuvre dans le cadre de l’holocauste et ceux de la modernité industrielle, notamment les schèmes de l’action bureaucratique et de l’usine rationalisée des pays développés. Auschwitz ne serait ainsi que l’extension du système industriel moderne et les participants à l’extermination, des hommes ordinaires entraînés dans la logique d’un processus. * * * Bauman compare

facilement assimilables par une main d'oeuvre peu qualiée. On diminue ainsi le temps d'apprentissage et l'exécution répétée des mêmes gestes permet une cadence très rapide. 1. Le Taylorisme et l'O.S.T F.W Taylor (1856-1915) Taylor réorganise le processus productif selon une double division du travail : horizontale. verticale et ˆ Verticale : distinction entre conception (réservée à la direction) et exécution (ouvriers). : décomposition des tâches et spécialisation. ˆ Horizontale Ces

fais peur » p. 19 semble soulagé de l’avoir fait souffrir. Clov semble bien être un souffre-douleur. Hamm éprouve d’ailleurs une certaine volupté à faire souffrir Clov, ou à lui prédire une fin terrible. Siffle Clov : « tes chiens sont là » ( déshumanisation grotesque. Hamm s’excuse toutefois : « Pardon », mais « froidement », et répète « plus fort » p.25 : ne semble qu’une stratégie de plus pour faire continuer la conversation, et partant, le spectacle. 3. De fait, Clov dépendrait de Hamm Clov

condamna-ble du voyeurisme dans ces émissions. Ziauddin Sardar dans son ouvrage « Le voyeurisme télévisé ou les nouveaux barbares », revendique le voyeurisme comme étant une projection de notre enfer sur les autres puisqu’il encourage un processus de déshumanisation qui passe par, tout d’abord, une diminution de la considération pour les autres et, ensuite, par une ob-jectivation des individus devenus en quelque sorte des biens de consommation. Il s’agit d’une nouvelle barbarie selon lui. On passe