Preface Mélancolie

I) Inspiration romantique - Forme du pantoum (introduite par V. Hugo dans les Orientales) - Thème du soleil couchant ; alliance de la beauté et de la tristesse (« Le ciel est triste et beau » -> pureté (ou simplicité) de ce ciel qui suscite la mélancolie traduite par l’emploi de monosyllabes dans ce vers (vers 8) – fait exception le mot à la rime, sur lequel nous reviendrons bientôt) - Une description où nature et religion s’entremêlent (cf. « Voici venus les temps » -> pluriel donne une dimension

d'elle : vous me pardonnerez si ce récit contredit votre croyance à son égard et si la peinture que je vais faire d'Hérodiade ne s'accorde pas avec l'image d'elle que vous vous êtes formée. Hérodiade était une princesse mélancolique, et cette mélancolie même ajoutait à sa beauté, beauté précieuse et rare. L'artiste dont je vous parlais tout à l'heure a su rendre tout l'éclat de cette vierge, et elle s'est montrée à ses yeux telle qu'elle fut, charmante et triste à la fois, avec, au coin des lèvres

Le pauvre Haïtien. Voilà dans un pays pauvre, Un Haïtien n’ayant pas les moyens, Travailla si fort pour pratiquement rien, Afin de subvenir à ses besoins, Mais n’avais qu’un seul espoir, Aller à l’abreuvoir du quartier, Et travailler dans le but de payer, De la nourriture pour sa famille en difficulté, Le jeune marcha des kilomètres, Comme tous ses ancêtres, À la soif de vivre et de survivre, Pour seulement qu’une seule goûte d’eau vive, Travaillant du matin au soir, Il n’était

poétique. Auteur torturé physiquement et moralement, il publie de son vivant une seule oeuvre, Les Fleurs du mal, en 1857. Il évoque dans ce recueil de plus de 120 poèmes son expérience de la dualité entre spleen et idéal, le spleen désignant une mélancolie, un mal de vivre qui assaille alors le poète. Baudelaire fut aussi critique d'art et a eu le souci de définir le beau. Dans Curiosités esthétiques, il le définit comme "bizarre", ce qui contraste avec l'image d'une statue hiératique qu'il en donne

de Kostrowitzky présente plusieurs thèmes parmi lesquels ressort celui qui fera l’objet de notre étude: « l’élégie ». L’élégie est une forme littéraire définie par sa métrique avant d’être associée à une thématique dominée par l’expression de la mélancolie, de la souffrance en amour et de l’écoulement du temps. Au cours de cet expose nous présenterons les origines de l’élégie, et sa présence dans l’œuvre d’Apollinaire et enfin nous ressortirons l’expression de l’élégie dans ce recueil 1-

qu’un simple deuil dans la mesure où le Chevalier des Grieux la transforme en une scène d’amour qui prend vite la tournure d’un culte voué à Manon en plus d’être un éloge funèbre. Effectivement, cette scène qui devrait n’évoquer que douleur et mélancolie est transformée par l’utilisation du vocabulaire du corps tel que « la bouche » ; « le visage » ; « les mains » en une scène d’amour d’autant plus que ces trois termes sont utilisées dans la même phrase. Coupé du reste de l’extrait, la phrase

tard, un poète du premier ordre, André Chénier, allait reproduire l’idylle antique, avec un sentiment exquis, avec une forme de la plus rare pureté. Il devait mériter qu’on dit de lui : « C’est la naïve simplicité de Théocrite, jointe à la douce mélancolie de Virgile. » Lorsque quelques-unes de ses idylles furent mises au jour à la fin du xviiie siècle, ses œuvres tout empreintes de son génie poétique furent appréciées à leur juste valeur. Cette poésie peut être considérée comme la dernière manifestation

à de grandes choses. Puis cycles féminins : poèmes 22 à 39 (40 ?) destinés à Jeanne Duval, poèmes 41 à 48 à Madame Sabatier, poèmes 49 à 58 (59 ?)) à Marie Daubrun. Poèmes 75 à 78, cycle du Spleen, poèmes qui vont ensemble car ont le même titre, mélancolie, désespoir. La 1ère partie estconsidérée comme le squelette du recueil car la plus longue et parce qu'elle contient quasiment toutes les thématiques du recueil. Exemples tiré du poeme : La musique . Ce poeme est plutot situé vers le theme

regarde de plus près La Joconde, nous pouvons remarquer une finie mousseline noire couvrant ses cheveux. Le « voile de gaz » de la dame est-il un accessoire de deuil ? Est-ce là l’origine des bouffons, des musiciens et chanteurs chargés de dissiper la mélancolie du modèle ? Toutefois, un détail semble contredire cette hypothèse : si Léonard a reçu une commande de Francesco del Giocondo, pourquoi n’a-t-il pas livré le portrait ? Pourquoi l’a-t-il conservé ? Pourquoi l’a-t-il emporté avec lui en France à

fuligineuse, Parmiggiani détruit pour construire à nouveau : la mémoire des livres ne peut renaître que par sa disparition ; comme si la présence ne pouvait être révélée qu’au prix de l’absence. L’artiste nous invite à éprouver « le sentiment de profonde mélancolie qui succède à la ruine, à l’écho d’une destruction […] le sentiment d’une perte »(2). C’est en effet ce que l’on peut ressentir en pénétrant dans ce lieu, et en contemplant les murs silencieux, ce « paysage de ruines et d’ombres »(3). Et c’est sans