Preface Mélancolie

d’aller jusqu’à la joie. Sabine Voyez qu’un bon génie à propos nous l’envoie. Essayez sur ce point à la faire parler : Elle vous aime assez pour ne vous rien celer. Je vous laisse. Ma sœur, entretenez Julie : J’ai honte de montrer tant de mélancolie, Et mon cœur, accablé de mille déplaisirs, Cherche la solitude à cacher ses soupirs. Scène IICamille Qu’elle a tort de vouloir que je vous entretienne ! Croit-elle ma douleur moins vive que la sienne, Et que plus insensible à de si grands

Harmonie du soir Charles Baudelaire Introduction Harmonie du soir est le poème #47 de Spleen et Idéal du recueil des Fleurs du Mal. C’est un poème inspiré de la Vénus Blanche : Madame Sabatier, qui représente pour Baudelaire la femme Idéale. C’est un célèbre souvenir de cette femme, l’expression d’une sorte d’extase avec un vocabulaire religieux où la sensualité est accompagnée d’un rythme obsédant. Il est fondé sur l’harmonie, avec un ensemble de quatre quatrains formés d’alexandrins, et

noire », utilisé par les Anglais. Entré dans la langue française au milieu du XVIIIème siècle, ce mot désigne un certain vague à l’âme, une mélancolie, caractérisée par le dégoût de toute chose. Le choix de ce mot est caractérisé par un certain exotisme (anglais). De plus, il est polysémique car il n’est pas français. De fait, il emploie également : « Mélancolie », « Guignon », « ennui », « tristesse », « désespoir ». La sonorité du mot avec une sonorité traînante est certainement une des raisons

Coelio semble concerné par l’amour. Il idéalise ainsi Marianne. En fait il aime ce qui est interdit, pourtant on ne connaît aucune caractérisation de Marianne, peu évoquée dans sa personnalité. 2) L’amitié : -Octave veut sortir son ami de sa mélancolie, il lui parle ave ironie, alors que l’inverse est tout aussi vrai. Coelio veut remettre Octave dans le droit chemin. -Les deux personnages sont opposés à tout point de vue mais l’amitié les rapproche. Ils sont capables de répondre rapidement avec

l'anglais, qui signifie mauvaise humeur, ou bien la rate, en grec ancien. Les anciens grecs désignaient la rate par: le spleen. La rate est pour rappel, l'organe qui déverse la bile. C'est un liquide noir, qui selon eux, était responsable de la mélancolie. En comparaison avec l'expression française: «  te fait pas de bile » qui signifie: «  ne t'inquiètes pas ». La bile est donc l'idée de noirceur qui surgirait à l'intérieur de notre être. En français, le spleen représente un état très mélancolique

personnalité est complexe et difficile à cerner, à la fois pour lui-même mais aussi pour les autres personnages, ainsi que pour le lecteur-spectateur. C'est tout à fait le cas de Lorenzo, qui, sous cette personnalité complexe, cache en fait une mélancolie et un malêtre profonds. Lorenzo se cache sous un masque d'homme vil, débauché, malhonnête et complice d'un tyran. Conformément à l'idée que l'on se fait du héros romantique, il est en fait bel et bien un "héro" au sens qu'on l'entend aujourd'hui

spleen a pour origine le mot anglais spleen qui signifie « rate » ou « mauvaise humeur ». En effet les Grecs, dans le cadre de la théorie des humeurs, pensaient que la rate déversait un fluide noir dans le corps : la bile noire, responsable de la mélancolie. De nos jours, nous savons bien que ceci est faux, mais l'image est restée. En France, le spleen représente un état mélancolique sans cause définie. Ce terme a été popularisé par le poète Charles Baudelaire (1821 - 1867) mais il était déjà utilisé

tout perdu, il occupe une fonction malheureuse ce qui accentue cette sensation de désespoir. Afin de montrer son désarroi, De Nerval utilise beaucoup le champ lexical de la mort comme au vers 1 « le Veuf » ou au vers 5 « Tombeau ». Le sentiment de Mélancolie (vers 4) ressenti par le poète nous montre qu’il ne sait que faire pour s’en sortir et qu’il abandonne tout espoir pour l’instant. Le fait que le poète utilise beaucoup le vocabulaire de l’amour (vers 9 par exemple) et de la mort nous permet d’affirmer

existence de tous les jours, mais positivement mon unique et entière existence elle-même. Bérénice et moi, nous étions cousins, et nous grandîmes ensemble dans le manoir paternel. Mais nous grandîmes différemment, – moi, maladif et enseveli dans ma mélancolie, – elle, agile, gracieuse et débordante d’énergie ; à elle, le vagabondage sur la colline, – à moi, les études du cloître ; moi, vivant dans mon propre cœur, et me dévouant, corps et âme, à la plus intense et à la plus pénible méditation, – elle

modèle de ce personnage va se rependre dans toute l’Europe où il fera des émules : Senancour, Hugo, Châteaubriand, Vigny ont tous crée des personnages torturés par leurs sentiments. Le héros romantique devient alors un personnage en proie à la mélancolie, à la nostalgie, c’est un personnage qui sombre dans le malheur, et ce à cause du décalage qui existe entre ces aspirations, ces désirs, et la réalité avec laquelle il est confronté. Se développe dès lors des conceptes mettant au grand jour un