Poésie Autobiographique

chose de nouveau dans la culture et dans la littérature. Les Romantiques se sentent révoltés contre le monde et la société qu’ils héritent du siècle précédant : ils s'affirment comme un « moi » révolté. On va valoriser maintenant l'expérience autobiographique, ainsi que la sensibilité, ce qui déplace l'importance de certains principes: l'empire de la raison et la valeur de la contrainte (les règles). Les auteurs romantiques deviennent plus complexes et plus obscures à cause de cette sensibilité

La poésie est un art du langage, associé traditionnellement à une combinaison de sonorités, de rythmes, de mots d’une langue, afin d’évoquer des images, de suggérer des sensations, des émotions. Les poèmes consacrés aux sentiments occupent une place prédominante avec les thèmes de l’amour, de la tristesse, de la séparation, de la mort, de la mélancolie et de la fuite du temps. C'est pourquoi, on peut se demander si la poésie est le genre le mieux adapté à l'expression

La poésie est-elle seulement vouée à l’expression des sentiments ? ( Implicite : la poésie c'est l'intime, le lyrisme, le chant personnel mais n'a-t-elle pas d'autres ambitions que de révéler l'intime? Ne touche-t-elle pas à l'universel ? Grâce à elle, par l'intermédiaire de son esthétique singulière, ne passe-t-on pas du "je" au "nous"?) Exemples de passages rédigés par des élèves (attention : ils sont perfectibles !) Extrait 1 : La poésie se définit

Préparé sous la direction de Mme ANDREUCCI Christine — Centre de Recherches Poétiques et Histoire Littéraire – U.F.R. de Lettres — Université de Pau et des Pays de l’Adour – Septembre 1999 — Oui, Proêmes, Proso-sésies, Proésies, la Poésie est (re)tombée dans la prose, comme le parcours rimbaldien l’avait déjà indiqué – des vers à la prose illuminée puis prosée. Jude Stéfan. Quand la machine à coudre rencontre le parapluie, cela suffit à faire une phrase. Belle comme un vers

Le courant littéraire : La Pléiade (XVIe siècle), un groupe de jeunes poètes désireux de redorer le blason de la poésie dans une France dépourvue de tradition littéraire. Les poètes de la Pléiade sont très influencés par l'Antiquité : ils apprennent le grec et s'imprègnent des théories humanistes. Le grand principe sur lequel repose la théorie littéraire de la Pléiade est celui de l'« imitation » des lettres antiques, pour lesquelles ces écrivains nourrissent un véritable culte. Il faut aussi lutter

souffre pas. « Allais » (v3) imparfait, temps qui n’est pas borné, on ne sait pas quand ça finit => Incertitude qui ne dérange pas Voyage solitaire, il précise l’époque « ces bons soirs de septembre » (v10) de cette fugue donc : poème autobiographique Il a l’air heureux et libre se laisse aller « Oh ! là là ! que d’amour splendides j’ai rêvées ! » (v4) Référence au petit poucet suggère l’errance et l’éloignement de la famille, mais aussi la pauvreté, le vagabondage.

romantiques tels que Hugo, Nerval ou encore Vigny, lesquels étaient tous rassemblés par Nodier dans les salons de la bibliothèque de l’Arsenal pour partager leur idées romantiques. C’est en 1829, à 19 ans seulement, que Musset publie son premier recueil de poésie, intitulé   Contes d’Espagne et d’Italie.  En revanche, en décembre 1830, sa première comédie en prose, la nuit vénitienne, connait malheureusement un échec. Depuis, il glorifie le „ théâtre dans un fauteuil“, c’est-à-dire, un théâtre destiné à

 LA REPRESENTATION DE L'ECRIVAIN ET DE L'ECRITURE DANS LA POESIE DE FRANCOIS VILLON La forme testamentaire des Poésies de François Villon implique la mise en scène du poète par lui-même. Ce recours au « je » poétique n'est pas nouveau au XVe siècle, il s'inscrit dans une tradition qui, depuis deux siècles, exhibe un « moi » présenté comme authentique et personnel. Nous pouvons citer Le Roman de la Rose de Guillaume de Lorris ou Le Jeu de la Feuillée d'Adam de la Halle. Mais le modèle que

magnétiques en 1919 , recueil écrit par Breton et Soupault expérimentant le surréalisme en poésie - à savoir un « automatisme psychique pur par lequel on se propose d’exprimer, soit verbalement, soit par écrit, soit de toute autre manière, le fonctionnement réel de la pensée en l’absence de tout contrôle exercé par la raison, en dehors de toute préoccupation esthétique ou moral ». Cette nouvelle conception de la poésie offre ainsi de nouvelles voies à la création poétique, en s’affranchissant de toutes

diffère pourtant. Sa vie errante ne l'a pas empêché de se faire un nom dans la République des lettres avec ses poésies mélancoliques chantant avec une grande sincérité les charmes de la nature et de l’amour : La Mer (1627), les Plaintes d’Acante (1633), Églogue maritime (1634), les Amours de Tristan (1638), la Lyre du sieur Tristan (1641), Vers héroïques (1641). Disciple de Malherbe, sa poésie se caractérise par une grande subtilité et fut assez mal reconnue par ses contemporains. Il a également publié