Poéme Jacques Prévert Liberté

son poème, plutôt que sur son sens social, politique ou historique. Le poème devient alors objet fini, jeu poétique, parfois acrobatique, et le poète, magicien du verbe et de la forme, artisan funambule. La critique contemporaine, tout en saluant les prouesses tech­niques des poètes de « l'art pour l'art », a mis en cause l'idée qu'une expression poétique puisse n'être qu'esthétique, tout choix poétique renvoyant nécessairement au « moi » du poète. La beauté est vitale. En perse, un poème dit :

| | De La Vergne | Marie-Madeleine Pioche (Mme de la Fayette) | 1634-1693 | La Princesse de Montpenssier ; La Princesse de Clèves ; Romans de Nouvelles ; La Contesse de Tende (posthume) | Classicisme | Bossuet | Jacques Bénigne | 1627-1704 | Exposition de la doctrine de l'Église ; Discours sur l'Histoire universelle ; Histoire des variations des Églises protestantes ; Défense de la Tradition et des saints Pères ; Maximes et réflexions sur la comédie ; Explication

l'enseignement secondaire. Le geste le plus élémentaire de leeture peut pourtant, parfois, étre á l'origine de curieuses difficultés. Qu'on en juge par cet exemple, authentique, d'un lycéen frangais qui déeouvre dans son manuel scolaire un extrait du fameux poéme d'Apollinaire "Zone" (Alcools, 1913) : [...] Seúl en Europe tu n'es pas antique ó Christianisme L'Européen le plus moderne c'est vous Pape Pie X 2 [...J et qui lit oralement le segment pourvu d'un appel de note: "Pape Pie "x au carré" . Je pose que

CHARPENTREAU, Jacques, …………………………. page 8 CHÉDID, Andrée, ……………...……………………… page 5 DESNOS, Robert, ……………………………………… page 8, 10, 12 ÉLUARD, Paul, ………………..………………………. page 19 GAUTIER, Théophile, ………………………………… page 16 GUILLEVIC, Eugène, ………………………………… page 7 HEREDIA (de), José-Maria, …………………………... page 23 HUGO, Victor, ………………………………………… page 7, 17 JEAN, Georges, ………………………………………... page 11 NERVAL (de), Gérard, ………………………………... page 6, 7, 19, 20, 22 POSLANIEC, Christian, ………………………………. page 10 PRÉVERT, Jacques, ……………………………………

: – Petits comme nous sommes, / Notre père, voyez ce que nous font les hommes » (« Melancholia »). 2. La poésie, un genre dense, frappant et divers Arme, sans doute, mais légère et maniable, la poésie s’accommode très bien de la concision. Le « poème » n’a pas les dimensions d’un essai, et, dense, il n’en devient que plus frappant. À la concision, la poésie allie la variété : vers réguliers, vers libres, prose, calligramme. C’est un genre protéiforme qui joue de tous les registres : souvent lyrique

poète a toujours raison » (chanson de J. Ferrat s’abritant sous l’autorité d’Aragon)« Tout le monde a raison excepté les poètes », Chatterton dans le drame d’Alfred de Vigny« La poésie est inadmissible, d’ailleurs elle n’existe pas », D. Roche« Un poème c’est bien peu de chose » R. Queneau« La poésie est contagieuse », P. Eluard P. Valéry résume : « Ni l’objet propre de la poésie, ni les méthodes pour le joindre n’étant élucidées, ceux qui les connaissent s’en taisant, ceux

des règles prosodiques, variable suivant les cultures et les époques. Le poète est un inventeur et s'exprime par des mots qui en disent plus grâce à leurs agencements, leurs sonorités, leurs rythmes et leurs formes créant ainsi une harmonie. Chaque poème peut-être interprété différemment suivant les idées plus ou moins explicites évoquées. La poésie est un moyen d'évoquer des thèmes quotidiens, qui nous tiennent à cœur ; l'amour, la nature, une saison particulière... mais peut aussi être un moyen intermédiaire

leurs messages et leurs idées. Les mots peuvent toucher, faire pleurer, rendre heureux et triste. Les poètes prennent la force qu'ont les mots pour créer un poème. La poésie est faite d'image. Chacun peut comprendre un poème à sa façon. La poésie a de multiples possibilités de sens. Chacun ne ressent pas la même sensibilité face à un poème. Un poème peut toucher une personne et laisser indifférente une autre. Dans la poésie contrairement à d'autres genres littéraires, il y a des vers qui créent un rythme

comme engagé volontaire, interprète auprès d’unités combattantes anglophones. Mais la guerre est aussi « une ordure », comme l’écrit un autre soldat, le peintre Marcel Gromaire (1920) ; une « connerie », pour reprendre le mot de Jacques Prévert dans son célèbre poème Barbara (1946). Elle sépare les hommes et détruit leur monde. Et pourtant, elle ne cesse de recommencer, nourrie par cette pulsion de mort dont parle Freud qui conclut que l’homme ne cherche pas à faire son bien. La guerre, faut-il

était incarnée par Orphée, personnage légendaire qui séduisait les Dieux, les hommes et même les animaux par la beauté de son chant, accompagné de sa lyre. La thèse de Platon était que le poète était habité par une présence divine, pensant que le poème les plus parfaits n’étaient pas le produit des Hommes, mais des Dieux. Le philosophe grec Platon (428-348 av. J.-C.) http://www.memo.fr/Media/Platon.jpg La poésie au Moyen Age finam.jpg La Poésie Courtoise, connue pour son raffinement