Pontus Hultén

cœur envahissant ou sorcière. La mariée est solitaire sous un arbre ou à cheval. Les nanas sont parfois accompagnées de monstres composés de multiples objets. En 1966 elle réalise Hon (elle en suédois) avec Jean Tinguely, Per Olof Ultvedt et Pontus Hulten. C’est une gigantesque Nana de, 28 mètres de long,6 mètres de haut et 9 mètres de large couchée sur le dos qui a été exposé dans le hall du Moderna Museet à Stockholm .Le public était invité à pénétrer a l’intérieur par l’entrejambe. Les visiteurs

Post doc, je suis membre du group international de rechercheurs «Cultural Heritage and Curatorial Practices », Sujet actuel : Pontus Hultén et la démocratisation de l’art. (Rechercheurs attachés à Centre Pompidou, Goldsmith Institute à Londres, Beaux Arts de Stockholm et La Faculté des Arts de Göteborg). On est en train d’écrire un livre sur l’héritage curatorial de Pontus Hultén. J’ai aussi fait un stage de recherche au Centre Pompidou pour l’exposition « Les Promesses du Passé » en 2008 ou j’ai

s'installe à New York. Niki fréquente les écoles religieuses catholiques et reçoit une éducation à la française, c'est-à-dire que "les enfants pouvaient se montrer mais pas se faire entendre" Dans une lettre autobiographique adressée en 1991 à Pontus Hulten, elle explique que "si [elle] répondai[t] (ce qui arrivait souvent), [elle] recevai[t] une gifle (pratique courante)". Son caractère rebelle tient au fait qu'elle ne supporte pas le gynécée mondain dans lequel elle est confinée. Elle s'insurge

obtenu est le résultat d'une action artistique et reste comme sa trace. Parce que, ce n’est pas vraiment le dessin l’œuvre, qui semble plutôt un après coup, ce qui fait vraiment œuvre c'est donc à la fois le dessin, la sculpture et l'action. Pontus HULTÉN cite que «Tinguely a découvert une source infinie – une mécanique dont le but n’est plus la précision mais l’anti-précision, les mécanismes du hasard ». Simon Hantaï se retrouve dans une vie de plis, roi du pliage, il fait intervenir le hasard

défenseurs de son œuvre en Hollande et en Allemagne. En 1973, malgré une opposition farouche, la ville de Hanovre lui commande la réalisation de trois nanas monumentales. Enfin sa popularité culmine en 1992, lors de l'importante exposition de Pontus Hulten à Bonn. Elle meurt le 21 mai 2002, à San Diego en Californie, des suites d'une longue maladie, en raison de son travail avec le polyester, matériau dont on ignora longtemps la toxicité des émanations. II-Un contexte : : Lorsque Niki commence

l’apogée des sciences humaines et sociales avec des figures comme BAUDRILLARD ou BOURDIEU. Ils vont beaucoup travailler sur Beaubourg et faire de nombreuses enquêtes. La revendication d’une nouvelle muséographie et d’une nouvelle muséologie. Pontus HULTEN est remarqué par le couple POMPIDOU en 1969 pour un article dans lequel il écrit : « Le musée doit être le lieu de la communication ». Il deviendra le 1er directeur du centre Beaubourg (1973-1981) et privilégiera une muséographie de la transparence

s'appliquer à gérer l'héritage de ses prédécesseurs. («En dix-sept ans, on a vu tout l'art du siècle, loin du nombrilisme hexagonal»), tout en préparant la vie beaubourgeoise de la fin du millénaire. Notamment proposer, après les expos spectaculaires de Pontus Hulten, des cycles thématiques et pluridisciplinaires (évidemment!). Comme «Féminin-Masculin» en 1995, «sur le thème de la sexualité, pour aborder les questions qui correspondent au passage du siècle». Ou de grands moments de l'histoire des arts plastiques

constitue l’une des parodies –au contenu tendrement anarchique- les plus aigue du monde de la machine, dont il condamne, à la manière des temps modernes, l’agitation vaine et dérisoire. Plusieurs séries ont été décrites par son complice de toujours, Pontus Hulten : Méta-Matics, Rotozazas,Baloubas, pièces détachées qui mettent en branle autant de machines à dessiner et de Cyclograveur-ironie des mouvements abstraits dominants dans les années 50-, balais des pauvres, études pour la fin du monde ou hommage

à peindre; qu'il nommera « méta-matics » en 59. C'est une année cruciale : Tinguely dégage ses œuvres de l’inertie de la fixité. « Ses premières constructions mobiles, nullement actionnées par un moteur électrique mais par une manivelle, écrit Pontus Hulten, représentent une évolution de ses sculptures en fil de fer ». Une manivelle et bientôt un moteur ! Tout se passe comme si Tinguely redécouvrait sur un mode parodique, ce moment essentiel où l’action humaine est relayée par la mécanique. Aux premières

la baigne dans cette atmosphère particulière. Mais pour cela la lumière devait être privée de ses rayons ultra-violets, nuisibles pour les œuvres, en conservant cependant nuances, brillance et vibrations. C’est en Israël, sous les conseils de Pontus Hulten, Que Piano va trouver le moyen d’y arriver. Il va en effet s’inspirer du système d’éclairage à double réflex du musée de Tel-Aviv, mais surtout et principalement du musée de Kibboutz, où la lumière est diffusée par une lucarne orientée vers les