Polichinelle

la Grande Guerre. Les poupées masculines restaient rares à cette période en dehors des temps de conflit. Durant la guerre, ce sont les poupées en costume traditionnel et porteurs d’une fierté nationale qui ont le plus de succès aux dépends des Polichinelles, Pierrot et autres clowns. En 1914, des ours en peluche, nouveauté du siècle, revêtent même l’uniforme allemand. Alors que les filles doivent devenir un soutien (à la maison, dans la vie de tous les jours en s’occupant des enfants, en étant une

souffre beaucoup. Il pousse des cris rauques, « il s’aplatit en courant, il bégayait, les dents claquant d’épouvante. » Le jour de sa mort, il n’est plus qu’un pantin désarticulé. Ses tremblements sont descendus des mains aux pieds, « un vrai polichinelle, dont on aurait tiré les fils, rigolant des membres, le tronc raide comme du bois ». On sait qu’il meurt quand ses pieds qui « dansaient toujours », se « raidirent, immobiles ». « La mort seule avait arrêté les pieds ». Zola est au plus près

manifeste du Romantisme en France. il propose une histoire culturelle et esthétique où il met en avant, à côté de la culture officielle, la permanence d'une contre-culture populaire, c'est à dire celle du grotesque incarné par des personnages comme Polichinelle, Sancho Pança, Sganarelle, Figaro. Le grotesque permet de jouer sur un effet de contraste, en opposition avec le sublime, ce qui est d'une infinie richesse. Parallèlement, Victor Hugo définit une poétique fondée sur le naturel, c'est à dire l'abandon

au XVI° siècle en Italie. Il s’agit de troupes itinérantes qui improvisent des pièces comiques à partir d’un canevas (un scénario de base) et de personnages types, reconnaissables par leurs masques et leurs costumes (dont les valets Arlequin et Polichinelle) (p.101) Les comédies de Molière font à la fois rire et réfléchir. Certaines d’entre elles, abordant d’audacieux sujets d’actualité, font l’objet de vives polémiques (L’Ecole des femmes, Tartuffe, Dom Juan). (p.101) L’Avare, Le Malade imaginaire

de plus en plus gouvernées par des critères de rationalité et d’efficacité. L’éclatement de la bulle des matières premières permet de récupérer d’importantes ressources prédestinées à la compensation. [pic] C’est aujourd’hui un secret de Polichinelle : la préparation de la Loi de finances 2010 se déroule dans un contexte difficile, et jusqu’au milieu de cette semaine, les enveloppes budgétaires pour chaque département ministériel étaient encore en négociation. Le processus de négociation n’a

ce type de spectacle basé sur l'improvisation, les acteurs avaient à leur disposition les Iazzi (gags), jeux de scène burlesques pour susciter le rire chez les spectateurs. Les personnages les plus drôles sont ceux des valets : Arlequin, Scapin, Polichinelle... La Bande-dessinée Les Quatre Fantastiques de Stan Lee et Jack Kirby (Marvel Comics) qui a été adapté par Tim Story au cinéma en 2005. On y voit des super-héros dont les corps sont déformés à outrance. Les nombreux films avec Charlie Chaplin

langueurs et mes maux qui y sont écrits » (p.113). Ce qui sera opposé au franc-parler relativement vulgaire des autres protagonistes. En ce qui concerne Trostole et les trois bossus, nous pouvons supposer qu’ils constituent à eux tous le personnage du Polichinelle. Dans la commedia dell’arte, il a un physique ingrat (un nez rouge, crochu et deux bosses) et a un caractère fripon, voleur, spéculateur, noceur. Pour terminer, la femme se réfère en toute logique à Isabella, une amoureuse peu scrupuleuse qui

comme un frère à l'Euclion de Plaute et au Séverin de Pierre Larivey (lui aussi imitateur de Plaute). Le monologue de l'avare volé est très près de l'original latin. Comparé au père Grandet de Balzac, Harpagon est un Arlequin, un Pantalon, un Polichinelle, un grotesque, un fantoche qui s'agite et qui parle afin de faire rire le public selon des procédés millénaires (grimaces et coups de bâton) dont l'oeuvre de Plaute constitue le répertoire. La peinture de l'avarice se ramène à une suite de numéros

«reconnaissance». Il suscita d’ailleurs des reproches : pour La Harpe, la pièce finit «par un roman postiche». Le sujet principal est évidemment l’histoire de l'avare volé. Comparé au père Grandet de Balzac, Harpagon est un Arlequin, un Pantalon, un Polichinelle, un grotesque, un fantoche qui s'agite et qui parle afin de faire rire le public. La peinture de l'avarice se ramène à une suite de numéros de répertoire, de scènes à faire ; celle des «autres mains» (I, 3), celle du «sans dot» (I, 5), celle des

vêtu d'étoffes bigarrées. Pierrot est un simple valet, rustre, sot et balourd vêtu d'une simple tunique blanche. Il y a une différence entre l'Arlequin français et italien. Pantalon : vieillard tourné en dérision. Matamore : vantard menteur. Polichinelle : vieux garçon sensuel, cruel mais doté d'un réel sens de l'humour. Colombine : soubrette paysanne forte et délurée. Elle ne porte pas de masque. Les personnages sérieux représentent des amoureux et amoureuses qui expriment leurs sentiments dans