Poesie Doit Elle Etre Necessairement Musicale

des Poésies de Mallarmé procurée par B. MARCHAL (Poésie/Gallimard 1992) et celle de la Pléiade (1998) E. NOULET s'appuie plus particulièrement sur un autre fragment de lettre de Mallarmé. "Et je ne vivrai que quand j'aurai ma chambre à moi, pleine de ma pensée, les carreaux bombés par les rêves intérieurs" (Besançon, 5 décembre 1866, à Coppée). Ainsi le symbole de la vitre signifierait qu'il n'y a pas d'art sans une "matière périssable de truchement" ; cet élément concret et faillible doit être

de la poésie, et d’une poésie exigeante. Mais le mot troubadour a encore plus circulé que les troubadours eux-mêmes, pourtant grands voyageurs. Au cours des siècles, tant de concrétions l’ont recouvert et déformé ! Aujourd’hui, il peut désigner le style troubadour du xviiie siècle finissant ou un barbu à guitare du xxe siècle sur son déclin aussi bien que les poètes du xiie siècle qui ont choisi, non sans hésitations, de se nommer ainsi. Il appelle vaguement à l’esprit des idées de poésie et d’amour

“comédie” musicale et fantastique -, s’appuyant sur les vers rimés et les ritournelles qui le rythment. Ces rimes et ritournelles sont retranscrites en scènes où le dialogue est chanté avec rimes, alors que ce sont plus les choses auxquelles on revient presque constamment (les décors, la forêt, les couleurs, les costumes, la musique, les sauts d’humour) qui incarnent le caractère itératif du conte en vers et le fantastique de l’histoire. Il faut également souligner les références faites à la poésie, par

le  génie  qui  naît, qui  se  produit,  et  qui produit, implique d'abord une différence, une rupture avec tout le  reste : condition de son originalité, c'est­à­dire en somme de son être.  Mais l'œuvre une fois née, une fois grandie, une fois imitée, une fois  critiquée,  peut  être  classée  dans une série,  être  pensée  dans  un  ordre  littéraire, dans une famille, avec des ascendants et des descendants. La  critique suppose, développe, révèle cet ordre.  Si  un  écrivain  a  jamais  semblé 

donner des jeux privés et le public romain apprécie. 3. Le temps des jeux grecs Cette période, qui s'ouvre en 240 av. J.-C., et prend fin avec la République, est la grande époque du théâtre à texte. Tous les genres dramatiques qu'a connus Rome vont être crées; certains auront même le temps de disparaître. 3.1 La multiplication des jours de jeux scéniques Les jeux publics et privés se multiplient ; ils sont aussi plus longs. L'introduction de divinités étrangères est l'occasion pour les Romains de

réécriture? Quelle liberté apporte la prose par rapport au vers? En quoi le passage du vers à la prose est-il significatif de l'évolution poétique de Baudelaire?  De ces deux textes, lequel vous semble le plus “poétique”? Prose et vers sont-ils nécessairement à opposer? La prose vous semble-t-elle plus facile à manier que le vers? Peut-on dire qu'un poème en prose reste un poème?  Eléments d'introduction: - Sur Baudelaire, voir le commentaire d'Une Charogne - On rappellera que le poème en prose

mouvements littéraires : le Sturm und Drang et le classicisme de Weimar (Weimarer Klassik). Il proposa une théorie de la lumière et fit la découverte d'un os de la mâchoire. Il est souvent cité en tant que membre des Illuminés de Bavière. Son Divan doit beaucoup à Hafez. Il est notamment l'auteur des Souffrances du jeune Werther (Die Leiden des jungen Werther), Les affinités électives (Wahlverwandschaften), Faust I et II, Les Années d'apprentissage de Wilhelm Meister (Wilhelm Meisters Lehrjahre) ainsi

mots ce qui se donne dans l'expérience première, peut-être à lui seul, peut-être à tous mais tous ne peuvent arriver à le dire. ****d'autres fonctions ( mais assez voisines): voir l'invisible ( cf "le voyant" chez Rimbaud); dire l'indicible; parer le monde de beauté, soit en la révélant, soit en la créant. ****Dénoncer, lutter, s'engager: cas litigieux que l'on reconsidèrera car même Sartre, père de la "littérature engagée" dit que la poésie n'a pas à l'être. 2°) la question de l'inspiration

elle-męme, n'a fait qu'allonger une liste vite stérile de documentaires. Le beau sujet d'art ne fait pas le chef-d'œuvre et męme il s'use ŕ ętre trop sollicité. La deuxičme conséquence de ce culte du beau sujet est plus grave encore: il restreint en effet considérablement le champ de la création artistique en lui imposant un véritable carcan. Tout sujet se doit, dans ces conditions, d'ętre pittoresque, original, exotique ŕ la fois dans le temps et dans l'espace, brillant et auréolé, garanti presque

Fabula, Antoine Compagnon citait les formules célèbres de Coleridge et en rétablissait le sens, plus complexe qu'il n'y paraît [1] . Ainsi la « suspension volontaire de l'incrédulité (willing suspension of disbelief), qui conditionne l'illusion poétique doit-elle se comprendre moins comme une rupture que comme une sorte d'abstention, une sorte de laisser-faire conscient de lui-même, la levée autorisée d'une vigilance. Comme s'il se formait à tel moment, dans l'état permanent d'incrédulité que nous entretenons