Pitoëff

spéculaient cyniquement sur la bêtise humaine. Mon père appréciait le naturel de certains jeunes acteurs : Gaby Morlay, Fresnay, Blanchar – Charles Boyer. Mais il jugeait oiseuses les recherches de Copeau, de Dullin, de Jouvet, et il détestait les Pitoëff, ces métèques. Il tenait pour de mau vais Français les gens qui ne partageaient pas ses opinions. Aussi Jacques esquivait-il les discussions ; 150 Exercices volubile, enjôleur, il badinait avec mon père, il faisait à ma mère une cour rieuse

auprès du public, malgré des critiques parfois sévères. Il a de plus participé à vingt-deux films, traduit sept pièces de dramaturges étrangers, et mis lui-même en scène onze pièces. Une trentaine de ses pièces ont été montées, notamment par George Pitoëff au théâtre des Mathurins, et interprétées par les plus grands comédiens, français ou étrangers. Ses pièces qu'il a catégorisées (pièces noires, roses, grinçantes, brillantes.. .) donnent une image constante et pessimiste de la nature humaine, rongée

metteur en scène Au XXe siècle, le théâtre est autant affaire de mise en scène que de texte et le spectacle théâtral, en se détachant du texte écrit préexistant, est en voie de prendre son autonomie. Quelques grands noms (Antoine, Copeau, Jouvet, Pitoëff, Barrault, Vilar, Brecht, Mnouchkine…) En Belgique : Philippe Sireuil, Valérie Cordy, Frédéric Dussenne… La mise en scène est le travail qui donne à la représentation sa cohérence. Le choix de la scénographie, des acteurs, fait de chaque mise en

cuisant en mai à Rome, Six personnages en quête d'auteur triomphe en septembre à Milan et, la même année, la pièce sera jouée à New-York. Henri IV en 1922 est un succès. A Paris, Charles Dullin met en scène dès 1922 La Volupté de l'honneur et Georges Pitoëff dès 1923 Six Personnages en quête d'auteur dont la première a lieu en la présence de l'auteur. Son œuvre théâtrale renouvelle profondément la scène de l'entre-deux-guerres en y introduisant fantaisie, poésie et liberté. Ses pièces les plus célèbres

se dégage une énergie qu je ne soupçonnais pas. CHARLES DULLIN (1885-1949). Charles Dullin a été un des hommes de théâtre, comédien, metteur en scène et formateur d’acteurs, des plus importants de la France de son temps. Il est avec Jouvet, Baty, Pitoëff un des quatre metteurs en scène du Cartel. Il a fondé en 1921 le théâtre de l’Atelier et une école de comédiens d’où sont sortis Jean Marais, Jean-Louis Barrault, Jean Vilar, Marcel Marceau et bien d’autres. Avant la guerre de 1914, il travaille

vraie pièce » : L'Hermine. Il décide alors de vivre de sa plume, mais les débuts vont être difficiles. Il connaît son premier grand succès en 1937 avec Le voyageur sans bagage au Théâtre des Mathurins. Les acteurs principaux sont Sacha et Ludmilla Pitoëff ; Darius Milhaud en écrit une exquise musique de scène, en forme de suite pour violon, clarinette et piano, (op 157b). En 1938, il obtient un nouveau succès critique et public avec la création du Bal des Voleurs, et inaugure une collaboration avec

les mauvaises critiques tout comme « Y'avait un prisonnier » en 1935. Malgré des débuts, Jean Anouilh persiste encore à travailler sur d'autres œuvres en attendant la gloire. Celle-ci va surgir grâce au directeur du théâtre des Mathurins, Georges Pitoëff, qui va accepter de mettre en scène et de jouer le premier grand succès d'Anouilh, « Le voyageur sans bagages » en 1937. Par la suite, en 1938, des pièces comme « La sauvage » ou encore « Le bal des voleurs » connaîtront également le succès. Sa popularité

culture années 20CHAPITRE IX : LES « ANNÉES FOLLES » : CULTURE ET PRATIQUES SOCIALES DES ANNÉES VINGT Introduction : Retour de la paix et de la prospérité : contexte de relative détente Les changements qui affectent au lendemain du conflit les pratiques sociales et la culture du monde citadin ont un pouvoir de contagion qui donne aux années vingt leur tonalité optimiste et débridée. Entre la terrible guerre qui prit fin en 1918 et les années sombres de la crise et de la montée des périls

ds orga et financement du théâtre -expériences allemandes et soviets=théâtre révolutionnaire=>agitprop (instrument d'agitation et de propagande) -1933, montée des fascismes->théâtre prolétarien, populaire=Cartel des Quatre (Baty, Dullin, Jouvet, Pitoëf, le Groupe Octobre (Barrault, Blin,les frères Prévert) -1938, rapport Charles Dullin sur théâtre populaire:théatre pop. doit ê décentralisé+troupes professionnelles+pas d'antagonisme entre théâtre pop théâtre novateur -voir Jean Dasté influencé

de la NRF). Ce sont aussi des idées que l'on peut rapprocher de celles du Cartel. Le théâtre du Cartel désigne le regroupement de 4 metteurs en scène qui décide de travailler le théâtre en communauté (Jouvet, Charles Oullin, Gaston Baty et Georges Pitoeff). Ces metteurs en scène travaillent sur des grands textes (par opposition aux théâtre de boulevard) mais aussi sur quelques textes modernes (comme ceux de Giraudoux, Claudel, Genet ou Beckett). Artaud, lui, va refuser les textes classiques dès les