Pithiviers

jours où ils séjournent au Vélodrome. Elle raconte ensuite que le dimanche matin, après l'appel de leur nom de famille, ils ont traversé Paris en autobus pour aller à la gare, où ils ont voyagé dans des wagons à bestiaux pour rejoindre le camp de Pithiviers. Elle nous raconte même que sa mère essayait de les réconfortées, elle et sa sœur, dans le train. Ce texte nous montre bien que les Juifs ont été arrêtés à leur domicile, même les enfants, par la police française, qui avait tout planifié. Elle avait

déportation des juifs séjournant au Vel d’hiv vers les camps de Beaune la Rolande et de Pithiviers. La cinquième division de la police municipale de Paris envoie alors un message à son état major pour lui signifier la fin de l’évacuation des juifs du Vélodrome d’Hiver. Le total des juifs transférés du Vel d’Hiv sur le Loiret au cours des quatre derniers jours se monte à 7 618 internés, dont 4 544 dirigés sur Pithiviers et 3 074 sur Beaune-la-Rolande. Les conditions de vie sont déplorables. Dans Elle s’appelait

au nombre de dix. Dix. Tous différents. Nous reposâmes sur une vulgaire table de bois, qui avait été placée devant la fenêtre à croisée de son atelier. Il n’avait conservé que nous. Le reste ? Il l’avait fait brûler devant son ancienne demeure, à Pithiviers. Pourtant, il restait introuvable. Il avait disparu la veille ; sans aucun signe, seulement cette desserte en bois d’orme qui paraissait aux hommes, pour le moins, « énigmatique ». Ils avaient cherché le sens de notre disposition, mais la seule

Lubin Baugin Pithiviers, vers 1612 - Paris, 1663 C'est à la perfection des deux tableaux de nature morte des collections du musée du Louvre que Lubin Baugin doit d'avoir retrouvé aujourd'hui la faveur du public. Lubin Baugin s'installe à Saint-Germain-des-Prés vers 1629. Il y pratique la peinture de nature morte jusqu'en 1635, date de son départ en Italie pour un séjour de quatre ou cinq ans. En 1641, il est de retour à Paris où sa manière est vite appréciée et il ne cesse d'orner les églises

amateur. Il vit avec sa femme et son fils dans le 19ème arrondissement de Paris. Le 12 mai 1941, il reçoit une convocation de la préfecture. On l'envoi ensuite dans un minuscule camion à bêtes avec d'autres juifs, il fait un long voyage et arrive à Pithiviers. Maurice comprend alors qu'il est deporté et qu'il va vivre un enfer. Il reste une journée sans boire, ni manger. Il est ensuite déporté à Auschwitz. Il établit un lien d'amitié avec Brod qui lui aussi est un juif, habitant à Paris. Pour sa défense

fait au domicile mais au premier centre de rassemblement par le commissaire de la voie publique9 ». Les nazis prévoient de faire arrêter par la police française 22 000 Juifs étrangers dans le Grand Paris, qui seront conduits à Drancy, Compiègne, Pithiviers et Beaune-la-Rolande. Pour cela, « le service de M. Tulard fera parvenir à la Direction de la police municipale les fiches des Juifs à arrêter […] Les enfants de moins de quinze ou seize ans seront confiés à l'Union générale des israélites de France

Biagraphie: Cette auteure né la 4 juin 1967 à Pithiviers dans le Loiret. S'exerçant à l'écriture depuis l'âge de 12 ans, elle n'en a que 17 lorsque paraît son premier roman aux éditions de Minuit, intitulé 'Quant au riche avenir'. Des études de linguistiques menées à la Sorbonne ne la détournent pas de sa vocation littéraire et, encouragée par une bourse de l'Académie de France pour étudier à la Villa Médicis, la jeune femme poursuit une carrière prolifique. Ses premiers ouvrages, parmi lesquels

fait au domicile mais au premier centre de rassemblement par le commissaire de la voie publique6 ». Les nazis prévoient de faire arrêter par la police française 22 000 Juifs étrangers dans le Grand Paris, qui seront conduits à Drancy, Compiègne, Pithiviers et Beaune-la-Rolande. Pour cela, « le service de M. Tulard fera parvenir à la Direction de la police municipale les fiches des Juifs à arrêter […] Les enfants de moins de quinze ou seize ans seront confiés à l'Union générale des israélites de France

BOISCOMMUN Place du Champ de Foire École MONTBARROIS Mairie BEAUNE-LA-ROLANDE Lycée Agricole La Poste BARVILLE-EN-GÂTINAIS Diamant Bleu BOYNES Église YÈVRE-LA-VILLE Grand Reigneville Rue de Secval Petit Reigneville DADONVILLE Route de Boynes PITHIVIERS Collège D. Poisson Gare SNCF Lycée Dumonceau Mail Sud 1102 2102 3102 4102 5102 6102 7102 1104 1106 1108 1112 1124 1114 2114 3114 1116 1122 2122 3122 1128 2128 3128 1118 1120

déplace : elle se rend à Drancy [lieu d’ où plus de soixante trains partirent pour la Pologne] page 198- à Beaune-la Rolande.[ camp d’où Sarah s’évadera avec Rachel] Elle ira également à Aschères-le Marché page 260, petit village entre Orléans et Pithiviers, lieu où se trouvait le camp jumeau de Beaune-la-Rolande où elle retrouvera Gaspard Dufaure, le fils du couple qui sauva puis éleva Sarah. Remarque : à Beaune-la-Rolande, un panneau commémoratif indique : « A la mémoire des milliers d’enfants