Piste des Larmes

aller dans quelque couvent de province où l’on vous recevra pour une modique pension, et d’où vous ne sortirez qu’à la mort de vos parents, qui peut se faire attendre encore longtemps... » Je me plaignis avec amertume, et je versai un torrent de larmes. La supérieure était prévenue ; elle m’attendait au retour du parloir. J’étais dans un désordre qui ne se peut expliquer. Elle me dit : « Et qu’avez-vous, ma chère enfant ? (Elle savait mieux que moi ce que j’avais.) Comme vous voilà ! Mais on

APPRIVOISER SES ÉMOTIONS Ces affirmations reflètent-elles votre vécu et vos opinions ? Plutôt oui (ou : le plus souvent) Plutôt non (ou : le sujet m’est indifférent) Non (ou : ça ne veut rien dire) (cochez les cases) 4. J’ai facilement les larmes aux yeux à la fin d’un film ou d’un roman tristes. J’évite de m’attacher, de peur de souffrir. Cela m’attendrit de voir les gens sourire. Quand les choses vont mal, j’ai l’impression que c’est de ma faute. J’ai du mal à dire non. Les soucis me donnent

poids, mon vieux. James contempla son ventre. — Arrête ton char. Je ne suis pas gros. — Ah, vraiment ? Tu verras bien, à la prochaine visite médicale. Tu vas te faire crucifier. Ils vont te mettre au régime et te condamner à faire des tours de piste jusqu’à ce que mort s’ensuive. James se redressa et but quelques gorgées au goulot de sa gourde. — C’est pas ma faute. C’est génétique. Tu aurais dû voir ma mère, juste avant sa mort. Bruce éclata de rire. — James, j’ai trouvé des emballages

apparut, dans la bande magnétique. Il regarde émotionnellement comment le train arrivait, avant d’arrêter avec le crissement douloureux du train qui freinait. La femme ne regardait plus. Vanduin parut maintenant proche dans l’image pendant que les larmes coulaient sur son visage. Jonas laissa tomber le silence. -Déjà avant, elle ne pouvait pas donner la vie? demanda-t-il doucement. -Elle a répété des centaines de fois : si je ne peux pas donner la vie, je ne dois pas vivre non plus. Dit Vanduyn. -Mais

l’inspecteur pensa tout d’abord un trafic d’organes. Toutefois, lorsque sa collègue Nathalie lui annonça qu’une ambulance suspecte avait été contrôlés à green Street cette nuit là, Pilguez est sur de tenir une piste. D’indices en indices, Pilguez remonte jusqu’à la carrosserie du beau-père de Paul. Cette piste de donna rien. Par contre, l’entrevue entre la mère Lauren et Arthur fut lourde en conséquence : la mère de Lauren ayant trouvé cet architecte louche tout de suite prévenu l’inspecteur en charge du dossier

pas. On n'en eut jamais de nouvelles et on la considérait comme morte. Et je la retrouvais ainsi dans ce sinistre vallon. Alors, je repris à mon tour : - Oui, je me rappelle bien. Vous êtes mademoiselle Suzanne. Elle fit "oui", de la tête. Des larmes tombaient de ses yeux. Alors, me montrant d'un regard le vieillard immobile sur le seuil de sa masure, elle me dit : - C'est lui. Et je compris qu'elle l'aimait toujours, qu'elle le voyait encore avec ses yeux séduits. Je demandai : - Avez-vous

attendait de pouvoir fermer la porte. — Eh bien ?… fit Maigret quand ils furent à nouveau seuls. Elle détourna la tête sans répondre, avec une pudeur inattendue, et le commissaire eut l’impression que s’il la poussait un peu elle fondrait en larmes. — Bonne nuit, mon petit !… lui dit-il. Quand le commissaire descendit, il se croyait le premier levé, tant le ciel était obscurci par les nuages. De sa fenêtre, il avait aperçu le port désert, où une grue solitaire déchargeait un bateau

complaire à produire préférablement au reste de sa personne, il eût été impossible de ne pas s'en occuper alors exclusivement; son expression, qui eût frappé le plus insouciant des enfants, était une stupéfaction persistante et froide, malgré quelques larmes brûlantes. Rien n'est plus terrible à voir que cette douleur extrême dont le débordement n'a lieu qu'à de rares intervalles, mais qui restait sur ce visage comme une lave figée autour du volcan. On eût dit une mère mourante obligée de laisser ses

fait tirer un feu d’artifice depuis le Pont Royal. Grenouille se tient dans l’ombre du pavillon de Flore, sur la rive droite. Il s’apprête à rentrer chez lui quand le vent lui apporte une odeur qu’il n’a encore jamais sentie auparavant. Il suit la piste de ce parfum exquis jusqu’à sa source : une jeune fille. Il l’étrangle afin de pouvoir la renifler à son aise et s’imprégner de son odeur. Il est déjà loin quand on découvre le cadavre. CHAPITRE 9 À cette époque, il y a à Paris une bonne douzaine

employé de mairie qui, les premiers temps, se maintenant au milieu de nous, si convenable et aussi si propre qu'il passait pour un étranger ou un convalescent. On voit se dilater et se fendre, sous le nez, la tomate de Lamuse, dont la joie suinte en larmes, s'épanouir et se réépanouir la pivoine rose de Poterloo, se trémousser de liesse les rides du père Blaire, qui s'est levé, pointe la tête en avant et fait gesticuler le bref corps mince qui sert de manche à son énorme moustache tombante, et on s'aperçoit