Philosophie Camusienne

première fois en 1942. Il fait partie du « cycle de l'absurde », tétralogie composée de l’essai philosophique intitulée « Le mythe de la Sisyphe » ainsi que les pièces de théâtre « Caligula » et « Le Malentendu » décrivant les fondements de la philosophie camusienne. L’Etranger est paru en pleine guerre, époque de l'invasion de la zone libre par les allemands et le débarquement des forces alliées au Maroc et en Algérie. Albert Camus l’a achevé en mai 1940, au moment de la déroute de l’armée française

cette horreur qui le saisit, il y reconnaît son pire ennemi. Demain, il souhaitait demain, quand tout lui-même aurait dû s'y refuser. Cette révolte de la chair, c'est l'absurde ». La philosophie de l’absurde se base sur quatre principes à savoir : la liberté, la passion, le défi et la révolte. Quant à la carrière camusienne, elle s’articule autour de deux pôles essentiels : L’absurde et la révolte Correspondant à deux étapes de son itinéraire philosophique ; le premier pôle comporte une sorte de prise

PAUL SARTRE: Homme de théâtre, de littérature et de philosophie, Jean-Paul Sartre a eu un champ d'action immense. Lorsqu'il se souvient des auteurs de son adolescence, le "Camusien" Jean Daniel, directeur du Nouvel Observateur qui passionné pour l'un aurait du logiquement haïr l'autre, évoque en Sartre et Camus les dignes héritiers de Gide et de Malraux : " J'ai vécu ma jeunesse sous les influences croisées et flamboyantes de l'un et de l'autre, de leur complicité comme de leurs conflits… D'abord

né à Alger, marqué par cette enfance et la misère et par ce pays qui lui sert de toile à ces romans ainsi il n’oubliera jamais le soleil de l’Algérie. Militant, bien plus visionnaire que Sartre et humaniste, Camus donne à tous ses romans de la philosophie, ce qui lui vaudra un Prix Nobel. Son œuvre est marqué par deux grands thèmes : l’absurde & la révolte. L’Etranger reste l’une des œuvres les plus majeures du XXème siècle. Le roman est écrit en 2 parties symétriques :  1ère partie : Meursault

roman présente un personnage en l'apparence assez simple mais qui devient plus complexe par son extrême sensibilité aux sensations et sa vision confuse du monde qui semble ne pas avoir de sens. Cette œuvre décrit donc les fondements de la philosophie camusienne : l'absurde.

Étant très fortement influencé par les fondements de la philosophie camusienne de l’absurdité, Albert Camus fit paraître en 1942 son roman nommé L’Étranger. Son œuvre s’inscrit comme étant anticonformiste rejetant toutes idéologies politiques marquant ainsi le milieu du XX ͤsiècle. L’Étranger prend place dans la tétralogie que l’auteur nommera le «cycle de l’absurdité» où l’on peut également retrouver l’essai philosophique «Le Myhte de Sisyphe», ainsi que les pièces de théâtre «Caligula» et «Le

humaine, mais pour Camus, défendre une cause philosophique doit passer par le roman. C’est pour cette raison qu’il écrit l’Etranger. Il prend place dans la tétralogie que Camus nommera « cycle de l’absurde » qui décrit les fondements de la philosophie camusienne : l’absurde. Cette tétralogie comprend un essai Le Mythe de Sisyphe et une pièce de théâtre Caligula. L’extrait de roman a lieu sur le travail de Meursault, qui vient de recevoir un coup de fil d’un ami. Ce dernier doit raccrocher car son

Intro Le nègre de Surinam constitue une dénonciation de l'esclavage et l'exemple même de l'atteinte aux droits de l'homme et à la liberté. La rencontre de Candide avec le nègre a la sortie de l'Eldorado constitue un choc brutal et un retour à la réalité: Candide ne peut plus rester optimiste. Voltaire, dans cet épisode intègre une réalité historique. I - Un constat Le récit de la rencontre avec le nègre est fait par le narrateur qui semble ne pas prendre partie et donner les choses telles quelles

étape consiste à identifier le thème dont il est question, non seulement sous sa forme générale (thème du désir, du langage, etc.), mais, bien évidemment, sous un angle précis, par exemple, le droit du citoyen à l'opposition, dans tel texte de philosophie politique de Rousseau (Du contrat social, liv. IV, 2), la spécificité de la connaissance humaine par rapport aux formes qui la préfigurent chez l'animal, dans tel texte d'Aristote (Métaphysique, Liv. A, § 1, t. 1, Vrin, p. I et sq.). En bref, il

Quoi qu'en disent les moralistes, l'entendement humain doit beaucoup aux passions, qui, d'un commun aveu, lui doivent beaucoup aussi. C'est par leur activité que notre raison se perfectionne; nous ne cherchons à connaître que parce que nous désirons jouir; et il n'est pas possible de concevoir pourquoi celui qui n'aurait ni désirs ni craintes se donnerait la peine de raisonner. Les passions à leur tour tirent leur origine de nos besoins et leur progrès de nos connaissances. Car on ne peut désirer