Philosopher C Est Se Comporter Comme Si Rien N Allait De Soi

978-2-36658-099-0 Ce document numérique a été réalisé par Nord Compo. Du même auteur L’homme qui voulait être heureux, Éditions Anne Carrière, 2008, et Pocket, 2010. Les dieux voyagent toujours incognito, Éditions Anne Carrière, 2010, et Pocket, 2012. Le philosophe qui n’était pas sage, coédition Kero/Plon, 2012, et Pocket, 2014. À Charlotte et Léonie « Celui qui est le maître de lui-même est plus puissant que le maître du monde. » Bouddha « L’homme ne prend conscience de son être que dans les situations

droit public, au contraire, les "choses propres" au monopole entier de l'état. Si l'histoire du droit a pu trouver sa place, c'est grâce à certains auteurs dont Henri Klimrath, étudiant à Strasbourg et inventeur de la discipline. Selon lui, on ne fabriquerait pas de bons juristes sans leur permettre de comprendre le droit. Dans cette formation rigide, on ne forme pas des scientifiques, mais des techniciens, comme il l'écrit lui-même: "Il ne s'agit pas seulement de former des juges, des avocats

en Europe». Lorsqu'un patron hollandais vole à Candide la majeure partie de sa fortune, celui-ci, dégoûté de la méchanceté humaine, décide d'emmener avec lui l'homme le plus malheureux de la province. Parmi de nombreux prétendants, il choisit le philosophe Martin, dont le pessimisme est aux antipodes des dires de Pangloss. À trois, ils prennent la mer et assistent à un combat naval qui confirme le pessimisme de Martin. En vue des côtes de France, Martin se rappelle les mésaventures qu’il y a connues

Jean-Claude Zylberstein © Julliard, 1961 ISBN 978-2-264-3693-3 PRÉFACE Qu’il y ait, dans le récit de Cheikh Hamidou Kane, une saveur autobiographique, il le reconnaît volontiers, en ajoutant qu’il s’est aussi inspiré d’expériences différentes. Si l’homme est conditionné par son milieu, Cheikh Kane est bien l’enfant du Foûta, de ce « Fleuve », qui, au Sénégal, est l’Old Man River des Toucouleurs. Sa culture maternelle, il la doit à la langue peule, au pulâr, instrument riche et souple pour

parmi les personnages les plus géniaux et les plus abominables de cette époque qui pourtant ne manqua pas de génies abominables. C'est son histoire qu'il s'agit de raconter ici. Il s'appelait Jean-Baptiste Grenouille et si son nom, à la différence de ceux d'autres scélérats de génie comme par exemple Sade, Saint-Just, Fouché, Bonaparte, etc., est aujourd'hui tombé dans l'oubli, ce n'est assurément pas que Grenouille fût moins bouffi d'orgueil, moins ennemi de l'humanité; moins immoral, en un mot moins

juridique : Kelsen et l’héritage kantien Alexandre VIALA Professeur de droit public à l’Université Montpellier I Directeur du CERCOP Nul ne saurait traiter du positivisme juridique sans évoquer la figure emblématique de Hans Kelsen. Considéré comme le pape du positivisme juridique depuis la Théorie pure du droit1, le maître viennois incarne ce courant majeur de la pensée juridique tant en raison de sa conception du droit qu’eu égard à son épistémologie juridique : en considérant qu’il n’est

réédite aujourd’hui, la thèse que j’y soutenais – à savoir que les hommes dont la fonction est de défendre les valeurs éternelles et désintéressées, comme la justice et la raison, et que j’appelle les clercs, ont trahi cette fonction au profit d’intérêts pratiques – m’apparaît, comme à maintes des personnes qui me demandent cette réimpression, n’avoir rien perdu de sa vérité, bien au contraire. Toutefois l’objet au profit duquel les clercs consommaient alors leur trahison avait été surtout la nation

mangez du sucre en Europe. Lorsquun patron hollandais vole Candide la majeure partie de sa fortune, celui-ci, dgot de la mchancet humaine, dcide demmener avec lui lhomme le plus malheureux de la province. Parmi de nombreux prtendants, il choisit le philosophe Martin, dont le pessimisme est aux antipodes des dires de Pangloss. trois, ils prennent la mer et assistent un combat naval qui confirme le pessimisme de Martin. En vue des ctes de France, Martin se rappelle les msaventures quil y a connues et

toutes les pièces. Le terme « absurde », depuis Sartre et Camus est chargé d’une signification bien précise, qui a peu de choses en commun avec le théâtre d’un Becket et surtout d’un Ionesco. Si le terme « dérision » s’applique parfaitement à une œuvre comme la « Cantatrice chauve », il convient moins à une pièce comme « Rhinocéros », dont le sujet semble bien trop grave pour justifier le terme: la déshumanisation, « la transformation inéluctable de l’individu libre en individu obéissant »1 la massification

on se met alors à croire que les hommes, se voyant dans l’impasse, trouveront forcément, comme par miracle, les moyens d’en sortir. Mais bientôt surviennent d’autres turbulences, révélatrices de tout autres impulsions humaines, plus obscures, plus familières, et l’on recommence à se demander si notre espèce n’a pas atteint, en quelque sorte, son seuil d’incompétence morale, si elle va encore de l’avant, si elle ne vient pas d’entamer un mouvement de régression qui menace de remettre en cause