Philippe VI de Valois

Aperçu historique de la période médiévale Les rois de France : Plusieurs dynasties se succèdent durant le Moyen Age, les Mérovingiens, les Carolingiens, Les Capétiens et les Valois. A partir des Capétiens, les rois ont de plus en plus de pouvoir, ils règnent également sur un territoire de plus en plus grand. Des seigneuries à la royauté : Au début du Moyen Age, la France fonctionne selon la féodalité : le roi se trouve au sommet d'une pyramide. En dessous de lui, de nombreux seigneurs

(1492 ou 1515), la période se terminant avec le début des guerres de religion (1562), la signature de l'Édit de Nantes (1598) ou la fin du règne d'Henri IV (1610).En France, la Renaissance a ceci de spécifique que, après le règne centralisateur de Louis VI Le Gros, le pouvoir du roi s'accentue sur ses vassaux. On passe progressivement d'un régime de suzeraineté à un régime de souveraineté.En fait, l'évolution des techniques de guerre a une influence indirecte sur ce changement. La défense des châteaux

sommet du système féodale. A la fin du XIIème siècle en 1180, Philippe-Auguste monte sur le trône, avec lui s’ouvre une nouvelle phase dans la construction du pouvoir capétien tous ces prédécesseurs ont travaillé à s’imposer comme le suzerain et on passe d’un pouvoir qui s’est imposé au sommet de la hiérarchie féodale à un pouvoir qui va construire un état royale Section 3 : La construction de l’état royale (XIII-XV) Du règne de Philippe-Auguste à celui de Charles XIII La France comme la plupart

Coutume sur ce fait soient inviolablement observées. • Vingtièmement, que dorénavant l’héritage de quiconque, qui doit être réuni à notre domaine par défaut de paiement des deniers qui nous sont dus, n’y soit réuni qu’après l’estimation de ce que peut valoir cet héritage en dix ans, sur le témoignage d’hommes loyaux et fidèles ; et qu’au moyen de cette estimation et non moindre prix, sans préjudice d’autrui, ledit héritage soit uni à notre domaine. • Vingt et unièmement, si l’héritage de quelqu’un nous

de ces centres urbains en des fêtes au détriment des puissances féodales et des seigneurs voisins qui restent belliqueux. Le roi ainsi que quelques uns des seigneurs les pus puissants vont favoriser la renaissance des villes. Le roi de France, Philippe Auguste (1180) se félicite en 1214 d’avoir un certain nombre d’effectifs urbains : les forces urbaines, municipales. Ce renouveau économique ne pouvait qu’entrainer l’affaiblissement des petits châtelains. On assiste à la fin des châtellenies

aspiration à être à la hauteur des ancêtres : on observe une valorisation du nom. Il supprime la spécificité de l'individu : chose commune à une famille, donne une unité substantielle. Une famille se distingue par des armoiries, des signes qui font valoir sa dignité. A charge pour un membre de cette famille d'être à la hauteur de cette réputation : c'est une toute autre perspective. D'un côté, nationalisme (détachement du passé) et de l'autre se trouve l'homme traditionnel qui se livre en tant qu'individu

l'acceptation par le peuple d'un pouvoir royal fort, qui l’émancipe de l’arbitraire féodal, et une administration de plus en plus centralisée qui lui assure un certain confort matériel. La France a un grand réseau d’alliances qui s’étend jusqu’en Russie, et Philippe le Bel compte sept rois parmi ses vassaux, dont le roi d’Angleterre. Quelques bémols tout de même : les campagnes sont surpeuplées, les villes réclament leur autonomie. Bien que bridés, les aristocrates n’attendent qu’un roi faible pour reprendre

| Dynastie des Valois | Charlemagne : roi : 768-800 et empereur : 800-814Louis Ier le Pieux ou le Débonnaire : 814-840Charles II le Chauve : 840-877Louis II le Bègue : 877-879Louis III : 879-882Carloman : 882-884Charles III le Gros : 884-887Eudes : 887-898Charles III le Simple : 898-923Louis IV d'Outre-mer : 936-954Lothaire : 954-986Louis V le Fainéant : 986-987 | Hugues Capet : 987-996Robert II le Pieux : 996-1031Henri Ier : 1031-1060Philippe Ier : 1060-1108Louis VI le Gros : 1108-1137Louis

des châtellenies indépendantes dont certains seigneurs se comportent comme de véritables brigands. C'est au XIIe s. que Louis VI parvient à pacifier le domaine. Par ailleurs, c'est un domaine riche, bien situé sur les voies commerciales et bénéficiant de riches terres agricoles. Le reste du royaume appartient à des grands seigneurs. C’est à partir des règnes de Louis VI et de Louis VII (XIIe s.), conseillés par l’abbé Suger (abbaye de Saint-Denis), que la royauté commence à exercer un rôle national

Jeanne et la reine enceinte. Il a deux frères à ses côté Philippe et Charles. La question étant de savoir qui va détenir le pouvoir ? C'est Philippe qui prend le pouvoir en attendant de savoir quel sera le sexe de son autre enfant. On voit s'installer un principe qu'on va appeler la collatéralité : existence dans une même généalogie qui sont au même niveau de succession que le défunt. Si l'enfant de la reine à venir est une fille, Philippe sera proclamé roi de France. Mais la reine donne naissance