Phantasma Charles Cros

Carière En 1953 il enregistre son premier disque à Bruxelles. Il débarque à Paris avec sa guitare et ses premières chansons sous le bras. Il avait succès et après 3 ans il perce avec son chanson Quand on n'a que l’amour. En 1957 il reçoit le prix Charles Cros pour Quand on n'a que l’amour. En 1959 il écrit ne me quite pas, un chanson de son divorce avec Suzanne Gabriello. Depuis son debut musical, il a fait beaucoup d'albums et de chansons . Son debut comme acteur est en 1967 dans le film les risques

Baudelaire, le voyage exotique avec  « Kuchiuk-Hanem » de Louis Bouilhet et enfin l'exil avec «  En regardant vers le pays... » de C.d'Orléans. Deuxièmement, le voyage abstrait, caractérisé par les rêves avec « Kaléidoscope » de P.Verlaine et « Phantasma » de C.Cros, la douleur liée à l'éloignement de sa terre natal avec la mélancolie exprimé dans  « El Desdichado » de G.De Narval et enfin la mort qui symbolise notre dernier voyage sans retour avec « Quand Jodelle arriva... »de T.A.Audigné. Nous

de Verlaine tiré de Jadis et Naguère et publié en 1885 est lui aussi représentatif du monde onirique puisque le poème abolit la frontière entre le rêveur et le rêve. De plus, nous étudierons le poème « Phantasma » tiré de « Le collier de griffes ». C’est une œuvre posthume de Charles Cros publié 1908. Le neuvième poème est « J’ai tant rêvé de toi » de Desnos tiré de « Corps et biens » et publié en 1930. Et enfin nous terminerons avec « Morphée » de Didier Sicchia tiré de La rhétorique

poissons volants, 
 Des thons, des dauphins, des baleines... 
 Que de monde, dans l'océan! 

Écume blanche et coquillages, 
 Il nage depuis si longtemps 
 Qu'il aborde enfin au rivage 
 Du pays des rêves d'enfants. Jacques CHARPENTREAU Phantasma. J'ai rêvé l'archipel parfumé, montagneux, Perdu dans une mer inconnue et profonde Où le naufrage nous a jetés tous les deux Oubliés loin des lois qui régissent le monde. Sur le sable étendue en l'or de tes cheveux, Des cheveux qui te font

le rideau comme on hait un obstacle... Enfin la vérité froide se révéla :J'étais mort sans surprise, et la terrible aurore M'enveloppait. - Eh quoi ! n'est-ce donc que cela ? La toile était levée et j'attendais encore. Charles BAUDELAIRE, Les fleurs du mal, 1861 Phantasma J'ai rêvé l'archipel parfumé, montagneux, Perdu dans une mer inconnue et profonde Où le naufrage nous a jetés tous les deux Oubliés loin des lois qui régissent le monde.Sur le sable étendue en l'or de tes cheveux, Des cheveux

vas et viens en toi, attentive, anxieuse, fouaillée1 par les questions qui alimentent ton incessant soliloque2. Nul pour t’écouter, te comprendre, t’accompagner. Partir, partir, laisser tomber les chaînes, mais ce qui ronge, comment s’en défaire ? Charles Juliet, Lambeaux, P.O.L., 1995. 1. Travaillée. 2. Discours que l’on se tient à soi-même. 4 Le personnage de roman, du XVIIe siècle à nos jours 1. Relevez les indices de l’énonciation. À qui le narrateur s’adresse-t-il selon vous ? Le narrateur s’adresse

François Villon ; – xvie siècle : Louise Labé, Joachim du Bellay, Pierre de Ronsard ; – xixe siècle : Marceline Desbordes-Valmore, Alphonse de Lamartine, Victor Hugo, Gérard de Nerval, Alfred de Musset, Charles Baudelaire, Paul Verlaine, Arthur Rimbaud, Jules Laforgue ; – xxe et xxie siècles : Charles Péguy, Anna de Noailles, Guillaume Apollinaire, Marie Noël, Jules Supervielle, Paul Eluard, Louis Aragon, Georges Schéhadé, François Cheng. 4. Théâtre : faire rire, émouvoir, faire pleurer Le professeur