Petit Journal 1908

presse. Le journal La liberté d’Emile de Girardin ainsi que Le Petit Journal de Moise Polydore Millaud (1813-1871), seront les premiers à en bénéficier. La clicherie, c’est-à-dire la production de plaques en relief, est un élément essentiel au fonctionnement de la rotative. La fabrication des clichés ce fait en plusieurs étapes pour adapter la forme imprimante au cylindre qui était auparavant plane. Après la composition des lettres dans une forme disposée selon la mise en page du journal, on en

suffragettes qui manifestent pour la libération de deux féministes à Londres. Ce dessin est publié dans Le Petit Journal (journal quotidien français) le 6 septembre 1908. A cette époque, il ne se passe pas un seul jour sans que les suffragettes attirent l'attention sur leurs revendications pour le droit de vote des femmes et l'égalité politique et économique avec les hommes. 6 septembre 1908 : « Dernièrement, Miss Edith New et Mrs Mary Leigh, deux principales féministes britanniques, ont été condamnées

et aussi à un public plus large, les bienfaits de la monarchie Petit à petit, il va convertir à la monarchie tous les membres de l'Action française. Aramand Filières 1908 Création du quotidien L'Action Française qui va donner une plus grande ampleur à la diffusion des idées néo-royalistes ("néo-" car les maurrassiens se veulent royalistes de raison et non de tradition). Le premier numéro du journal est daté du 21 mars. La petite revue grise (mensuelle) continuera cependant de paraître jusqu'à

l’Etat major. Il donne alors sa démission à l’armée. UNE QUATRIÈME AFFAIRE ? En 1908, la dépouille d’Emile Zola est déplacée au Panthéon. Survient alors une tentative d’assassinat contre Dreyfus ; Louis Grégori (antisémite, journaliste) tire deux balles de revolver qui blessent Dreyfus. Le coupable est acquitté, ce qui est considéré comme une revanche pour les anti-dreyfusards. Charles Maurras, dans le journal l’Action Française est en lutte permanente contre le régime et contre Dreyfus. BILAN

d’une organisation qui, encore fragile, ne se structurera durablement qu’en septembre 1902. LES DESSINS : POUR LE MEILLEUR ET POUR LE PIRE Plusieurs mois durant, le périodique ne publie que des textes. L’itinéraire d’É- mile Pouget, en charge, jusqu’en 1908, de l’administration et de la rédaction du journal2, laisse deviner la part des contraintes dans cet ascétisme éditorial. À 40 ans, l’homme dispose, en effet, d’une précieuse expérience de presse. Resté longtemps à la tête du Père Peinard3, Pouget

percepteur des impôts, libéral et romantique, et d’une mère dévote et royaliste. À l’issue de ses études secondaires, il monte à Paris et devient journaliste, travaillant d’abord à La Cocarde (boulangiste) puis à la Gazette de France et au Soleil, journaux royalistes. Grand admirateur de la Grèce, ses préoccupations sont alors essentiellement littéraires. Il s’engage dans l’action politique à l’occasion de l’affaire Dreyfus. Convaincu d’abord de la culpabilité de Dreyfus, il admet ensuite ensuite

lectorat qui appartiendra bientôt à toutes les couches sociales. Dans ce contexte, le roman policier, fait son apparition, dans le sillage des journaux qui se sont spécialisés dans le crime. L'illustration est un élément essentiel d'une stratégie éditoriale encore balbutiante mais qui a tôt fait de s'adapter au contexte. 1.1.1 Climat d'insécurité Dans La petite République datée du 27 septembre 1907, on peut lire, sous la plume d'un reporter peu soucieux d'atténuer les angoisses persistantes, « l'insécurité

l’influence combinée de la presse et de l'opinion publique débute de 1906 à 1908. . A partir de 1906 le président Fallières gracie systématiquement les condamnés à mort. En 1908 le gouvernement soumet à la Chambre des Députés un projet d’abolition de la peine de mort grâce en en partie au garde de sceau (ministre de la justice) Aristide Briand. Celui-ci est rejeté le 8 décembre 1908. Entre-temps, il est vrai, l'assassinat d'une petite fille avait soulevé l'horreur. En Septembre 1907, la grâce de son assassin

développées dans le le premier groupe de la revue L'Action Française (revue mensuelle surnommée la "petite revue grise"), ou il fait paraître son Enquête sur la Monarchie dans La Gazette de France (journal légitimiste). Le principe en est simple : Maurras interroge les intellectuels de son temps sur l'opportunité d'une restauration monarchique puis accompagne leurs réponses d'un commentaire.Petit à petit, il va convertir à la monarchie tous les membres de l'Action française.Maurras prend ensuite la tete

allons ainsi voir deux extraits du discours à la Chambre du 3 juillet 1908, le premier étant de Maurice Barrès et le second étant d’Aristide Briand, ensuite nous verrons une image parue en couverture du Petit Journal le 19 juillet 1908, et enfin la préface de 1832 du Le Dernier Jour d’un condamné par Victor Hugo. 1) Maurice Barrès est pour le maintient de la peine de mort. Dans l’extrait du discours à la Chambre du 3 juillet 1908, il révèle son opinion et sollicite à ce que les criminels, qu’il