Personnages Cornéliens

choix moraux fondamentaux (le fameux « dilemme cornélien ») comme Rodrigue qui doit choisir entre amour et honneur familial, Auguste qui préfère la clémence à la vengeance ou Polyeucte placé entre l'amour humain et l'amour de Dieu. Si les figures des jeunes hommes pleins de fougue (Rodrigue, le jeune Horace) s'associent à des figures de pères nobles (Don Diègue ou le vieil Horace), les figures masculines ne doivent pas faire oublier les personnages féminins vibrant de sentiments comme Chimène dans

différentes fonctions du monologue et les formes qu'il peut prendre. Un monologue survient souvent à un moment de la pièce où un des personnages se retrouve confronté à une situation difficile. Il traduit souvent un conflit intérieur, et nous informe sur un dilemme auquel le personnage fait face. Dans Le Cid, Rodrigue est tiraillé par choix cornélien, venger son père et d'offenser sa bien-aimée ou de ne pas faire de mal à Chimène et de laisser l'affront que son père a subit impuni. A travers

sens en deux partis mon esprit divisé Si mon courage est haut, mon cœur est embrasé » v. 119-120 « Ma gloire et mon amour ont pour moi tant d’appas Que je meurs s’il s’achève ou ne s’achève pas » v. 123-124 Et, dès lors, le dilemme cornélien s’exprime : le personnage est déchiré entre amour et honneur au nom du devoir, de la gloire : valeurs que l’Infante énonce sous différentes formes : par le vocabulaire guerrier : «j’ai combattu », «  quels assauts brave encor ma vertu » v79-80; par les expressions

 Les personnages Don Rodrigue, fils de Don Diègue et amant de Chimène. Cid est un surnom de guerre qui ne sera rappelé qu’aux actes IV et V et uniquement par le roi et l’Infante.
Chimène, fille de Don Gomès.
Don Gomès (le comte), comte de Gormas et père de Chimène.
Don Diègue (de Bivar), père de don Rodrigue.
Doña Urraque (l’Infante), Infante de Castille (secrètement amoureuse de Rodrigue).
Don Fernand, premier Roi de Castille.
Don Sanche, amoureux de Chimène.
Elvire, gouvernante de Chimène.
Léonor

tout à mon père avant qu’à ma maîtresse » (v.342). Après une première phase d’abattement, première strophe et deux strophes de questionnements, Rodrigue choisit d’abord Chimène avant de choisir l’honneur de son père. On ressent tout le dilemme cornélien à travers ces stances qui expriment le désespoir d’un amoureux et d’un fils obéissant. Dilemme : Situation qui nécessite de faire un choix entre deux solutions contradictoires, chacune étant aussi insatisfaisante que l'autre. Stance : strophe

] Nous allons voir dans un premier temps le monologue  lyrique puis dans un second la naissance d’un héros.    Premièrement, les stances sont un monologue lyrique.     Tout d’abord, le monologue sert à présenter, exposer les idées et sentiments du  personnage. Ce monologue est composé de 6 strophes qui sont donc des stances. Nous  voyons premièrement le trouble de R. Il est visible à l’hétérométrie (qui est la différence de vers  utilisés). Ici, nous observons des octosyllabes comme au v1, des hexasyllabes au v6 ainsi que 

italien. Les salles sont dîtes « à l’italienne » car elles se caractérisent par une scène de forme cubique, haute et profonde, qu’un rideau sépare de la salle. De multiples jeux de scène spectaculaires, comme l’apparition et la disparition de personnages, sont possibles grâce aux machines (système de trappes, de coulisses et de poulies). Comme ses salles étaient fermées, l'éclairage se faisait donc à la chandelle. La répartition des spectateurs, qui sont placés face à la scène, est établie selon

Andromaque III, 8. Commentaire (Éléments de réponse) 1. Axe 1 : Le dilemme. Le personnage d’Andromaque est placé dans une situation déchirante : si elle épouse Pyrrhus, elle trahit son père, sa patrie et son mari; mais si elle reste fidèle à l’amour des vaincus, elle sacrifie son fils. Ce déchirement tragique se marque de façon sensible dans la composition même du passage : Andromaque est prise tour à tour par deux mouvements contraires qui opposent deux « souvenirs ». 1e sous-partie :

en 1639 mort en 1699, grand dramaturge et poète français écrit Andromaque son plus grand chef d’œuvre et sans doute une des plus grandes tragédies du classicisme. Il s’inspire de L’Iliade d’Homer, un célèbre mythe grec, il s’approprie certains personnages et les met en scène dans une tragédie. Le passage étudié est tiré de cette tragédie écrite en 1667, c’est une tirade, un dilemme est donné précisément à Andromaque, celle-ci doit choisir entre la mort de son fils et le déshonneur d’épouser Pyrrhus

* Lecture Analytique 1 : Les Caprices de Marianne (Acte I, scène 1) En quoi ces deux personnages apparemment si différents sont ils en fait des alter-égo où se révèle le déchirement de leur acteur ? I. La complémentarité des deux amis 1) L’attirance de l’un envers l’autre Déploration, effusion fraternelle, tutoiement, interrogations (intérêt mutuel). Octave est le confident de Ceolio + auxiliaire. On observe un dévouement profond d’octave qui va de paire avec le besoin de Ceolio.