Personnage Principal Un Roi Sans Divertissement

Depuis déjà plus de 25 siècles le théâtre est une partie intégrante de notre culture. À travers les âges, les différents dramaturges ont su faire rire, émouvoir, faire réfléchir et même instruire un public avide de divertissement, de catharsis ou de guidance. Parmi l'incommensurable répertoire de pièce de théâtre que l’on peut retrouver aujourd’hui, peut-on affirmer, tout comme Romain Rolland, que : « le théâtre doit être une lumière pour l’intelligence ? » Nous analyserons cette question en établissant

Dissertation de français Sujet : Voyez-vous les personnages de romans comme des « étrangers » que le romancier, qui les invite à sa table, vous ferait rencontrer et découvrir au fil des pages ? Les personnages romanesques sont parfois considérés comme des étrangers, non pas parce qu’ils parviennent d’un pays ou d’un continent différent, mais bien par leurs actes et par leur caractéristiques. La question qui nous vient alors, est, en quoi sont-ils différents des « personnes » réelles ?

civique, le théâtre, sous sa double forme tragique et comique, naît en Grèce. Aristote en est le premier théoricien avec la Poétique. Il définit le spectacle théâtral comme : « l'imitation d'une action, conduite jusqu'à sa fin, [...] faite par des personnages en action et non par le moyen d'une narration ». De ces deux grandes formes inaugurales que sont la tragédie et la comédie découleront de très nombreux sous-genres (tragicomédie, drame, vaudeville...) Mais que vise la représentation théâtrale

[…] II. La tragédie est l’imitation d’une action grave et complète, ayant une certaine étendue, présentée dans un langage rendu agréable et de telle sorte que chacune des parties qui la composent subsiste séparément, se développant avec des personnages qui agissent, et non au moyen d’une narration, et opérant par la pitié et la terreur la purgation1 des passions de la même nature. Aristote, Poétique, traduit du grec ancien par C-E. Ruelle 1. Purgation : action de se purger. Exercice 3 - Corrigé

Comparaison personnages d’ « Andromaque », de Racine, et de « Les fourberies de Scapin », de Molière. - La séduction dans « Don Juan » de Molière en opposition avec l’amour dans « Horace » de Corneille. 3. Une visée opposée : Entre le rire et les pleurs (farces, vaudeville, commedia dell’arte…) II / De la tragédie à la comédie, il n’y a qu’un changement de registre 1. La tragédie et la comédie répondent tous deux de la catharsis, « castigat ridendo mores » : - Le personnage hypocrite de

baroque L'illusion Comique écrite par Corneille en 1636. Depuis 10 ans, Pridamant a perdu son fils Clindor et demande au magicien Alcandre de l'aider à le retrouver. Grâce à ses pouvoirs, Alcandre fait apparaître des spectres qui lui montrent les principaux épisodes de la vie de son fils jusqu'à la mort de celui-ci. Lors du dénouement Clindor apparaît bien vivant alors que Pridamant croit que son fils est mort assassiné. La scène V est donc l'épilogue de la pièce qui met face à face Pridamant et Alcandre

raisons le théâtre est à ce point utilisé pour dépeindre les tourments du cœur et de l'esprit, et ce qui en fait un genre si apte à matérialiser ces agitations des sentiments. Cependant, nous verrons tout d'abord que le théâtre offre parfois un divertissement agréable sans donner dans la peinture des grands sentiments. En effet, on pourrait croire à première vue que le théâtre constitue un loisir simple qui n'a pas vocation à faire réfléchir à la nature humaine. Nous verrons par la suite que l'ambition

Au XVIIème siècle, le genre reconnu comme noble était la poésie. Cependant, les fables, pourtant écrites en vers, sont bien moins valorisées (tout comme le théâtre). Le principal auteur de fables de cette époque, et le plus célèbre, était Jean de La Fontaine qui avait beaucoup de succès mais n'était pas apprécié du roi, Louis XIV. Ses fables ont généralement des morales pessimistes, et cet aspect est devenu de plus en plus marqué au fil de sa vie et donc de ses ouvrages. Le dépositaire infidèle

lié à la notion de spectacle divertissant mais aussi « artificiel » par rapport à la vie, compte-tenu du découpage en actes, en scènes, avec des personnages parfois « boursouflés » comme le dit Rousseau ,si bien qu’on ne l’associe pas spontanément à la réflexion , à la philosophie . Pourtant, penser le théâtre comme un lieu de divertissement strict relève du contresens historique et littéraire : dès son origine, chez les Grecs, le théâtre peut se faire tribune, aborder des thèmes polémiques

4. 1 : extrait de comédie classique : un personnage ridiculisé 1. La comédie de caractère : une longue tradition reprise par la doctrine classique au 16eme siècle. Comme nous le savons, la majorité des comédies ridiculisait le caractère de certaines personnes qui ont vraiment existé. D’ailleurs cela fut un procédé très utilisé par Molière, dans le but d’éviter la censure tout en faisant passer son point de vue (très moqueur) sur les hauts personnages qui dirigeait la vie économique de la France