Personnage De Perdican

: 50 |   Commentaire n°1 par Dargent Damien   L'interview suivant met en scène un ac ON NE BADINE PAS AVEC L'AMOUR teur jouant Perdican, un personnage clef de l'histoire, et un journaliste. - Bonjour cher Perdican, fils de monseigneur le baron. Bienvenue. - Alors monsieur, qu'est ce qui vous a poussé à interpréter ce magnifique et cynique personnage qu'est Perdican dans le chef d'œuvre de Musset : On ne badine pas avec l'amour ? - Et bien, lorsque j'ai lu pour la première fois, j'ai tout de

et Camille ? (/1) 4) Pour quelle raison Maître Blazius est-il satisfait de Perdican ? (/1) 5) Pourquoi Maître Blazius et Maître Bridaine ne s’aiment-ils pas ? (/1) 6) - Quel est le projet du Baron ? (/1) * Au début de la pièce uniquement (1er acte), quels indices signalent au spectateur que ce projet est compromis ? Trois exemples sont attendus. (/3) 7) - Comment Camille réagit-elle après que Perdican a proposé à Rosette de l’épouser ? (/1) * Quel stratagème met-elle en place

On ne badine pas avec l’amour Alfred de Musset Présentation I. Résumé de l’œuvre II. Analyse des personnages – Camille – Perdican – Rosette – Dame pluche – Maître Blazius – Le baron III. Axes d’analyse – Une pièce romantique – L’orgueil – Un drame romantique Présentation On ne badine pas avec l’amour fut publiée dans la revue des Deux Mondes en 1834, mais représenté en 1861 à la Comédie Française

on se retourne pour regarder en arrière, et on se dit : J’ai souffert souvent, je me suis trompé quelques fois ; mais j’ai aimé. C’est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui ». Cette partie de la réplique de Perdican est prise d’une lettre que Sand avait envoyée à Musset . Même si Badine appartient au genre du proverbe, Musset a poussé ce genre aux limites de la comédie qu’il représente, car la multiplication des décors machinés, la mort de Rosette éloigne

Sand. 2/La pièce se déroule au château du Baron et a pour principaux personnages Camille, sa nièce, une jeune fille de 18 ans qui sort du couvent, et son fils de 21 ans, Perdican, récemment titulaire d'un doctorat. Les deux jeunes gens se retrouvent après dix ans de séparation dans ce château si cher à leurs cœurs, où ils ont grandi, joué, et où ils se sont aimés. Le Baron projette de marier les deux cousins. Perdican et Camille s'aiment depuis toujours, mais cette dernière, endoctrinée par

les amours compliqués de Perdican, jeune homme sorti des études, et de Camille, jeune fille sortie du couvent. Camille et Perdican depuis leurs retrouvailles de l’acte I scène 2, n’ont cessé de jouer un double jeu en refusant de s’avouer leur amour. Par le biais du personnage de Rosette, ils se sont piégés mutuellement, qu’il s’agisse de Perdican qui a donné rendez-vous à Camille et qui déclare sa flamme à Rosette devant elle ou qu’il s’agisse de Camille qui pousse Perdican à lui avouer son amour

réservée à des personnages qui ont un rôle informatif (le Chœur) ou à des personnages principaux (pour faciliter une prise de décision par exemple) Définition du monologue classique : Une déploration (plainte douloureuse ; lyrisme) dans laquelle le perso ouvre son cœur et livre ses sentiments aux spectateurs. Un moyen de délibérer : le perso analyse la situation afin de prendre une décision qui déterminera son action future. Situation de l’extrait : dans l’acte I, Camille et Perdican se sont rencontrés

nom, de l'état, du caractère et des intérêts de tous les principaux personnages. [Elle] doit être entière, courte, claire, intéressante et vraisemblable » (La dramaturgie classique en France, Schérer). L’acte I, scène 1 est une scène d’exposition dans laquelle le Chœur annonce et décrit deux personnages antithétiques, Maître Blazius et Dame Pluche. Ces derniers, à leur tour annoncent l’arrivée de deux personnages absents, Perdican et Camille et entament une description élogieuse et aussi idéalisée

Camille et Perdican: ils vont s’avouer enfin qu’ils s’aiment. Le mariage redevient possible au début de la scène. Un coup de théâtre Il s’agit d’un dénouement surprenant: Camille se rend seule à l’oratoire pour s’entretenir avec Dieu de l’amour pour Perdican dont elle vient de prendre conscience et qui est suggéré de manière implicite («quand j’ai refusé de devenir l’épouse d’un autre que vous, j’ai cru parler sincèrement», 4-5). Il s’agit d’un monologue (cf la didascalie «Entre Perdican», l

ne se séparent pas clairement, c'est une continuité, les thèmes abordés ne diffèrent. Les thèmes sont divers, mais le principal serait celui de l'amour et de la fatalité des passions humaines. Il y a aussi une critique de l'église par les deux personnages que sont maître Bridaine et maître Blazius, qui sont deux profiteurs, avec un physique disgrâcieux, puisqu'ils vivent sur le compte du Baron. L'église est aussi critiquée par le biais de Dame Pluche et des soeurs du couvent de Camille. Pour Musset