Paul Eluard Le Front Couvert

reverrai-je, hélas, de mon petit village Fumer la cheminée, et en quelle saison Reverrai-je le clos de ma pauvre maison, Qui m'est une province, et beaucoup davantage ? Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aïeux, Que des palais Romains le front audacieux, Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine : Plus mon Loir gaulois, que le Tibre latin, Plus mon petit Liré, que le mont Palatin, Et plus que l'air marin la doulceur angevine. Joachim DU BELLAY   (1522-1560) Voyage asymétrique

pour sa haute taille, | |Parcourait à cheval, le soir d'une bataille, | |  | |Les champs couverts de morts sur qui tombait la nuit. | |Il lui sembla dans l'ombre entendre un faible bruit, | |C'était un espagnol de l'armée en déroute | |Qui

saison en enfer» (1873) dans laquelle il fait le récit d'une aventure poétique et d'une crise existentielle. • Lautréamont (1846-1870): «les chants de Maldoror» (1869). C'est une œuvre qui parle des damnés et des maudits (double de l’auteur). • Eluard (1895-1952): «donner a voir» (1939) ayant pour thème poétique la femme. CARACTERISTIQUES Le poème en prose se définit selon des critères: • effacement de la narration au profit d’effets suggestifs produit par le rythme, les sonorités

beauté,Comme toi, la fleur de la vieFleurit et tombe avant l’été. Qu’on la néglige ou qu’on la cueille,De nos fronts, des mains de l’Amour,Elle s’échappe feuille à feuille,Comme nos plaisirs jour à jour! Savourons ces courtes délices;Disputons-les même au zéphyr,Épuisons les riants calicesDe ces parfums qui vont mourir. Souvent la beauté fugitiveRessemble à la fleur du matin,Qui, du front glacé du convive,Tombe avant l’heure du festin. Un jour tombe, un autre se lève;Le printemps va s’évanouir;Chaque

Quand reverrai-je, hélas, de mon petit village
Fumer la cheminée, et en quelle saison
Reverrai-je le clos de ma pauvre maison,
Qui m’est une province, et beaucoup davantage ? Plus me plaît le séjour qu’ont bâti mes aïeux,
Que des palais Romains le front audacieux,
Plus que le marbre dur me plaît l’ardoise fine : Plus mon Loir gaulois, que le Tibre latin,
Plus mon petit Liré, que le mont Palatin,
Et plus que l’air marin la doulceur angevine. Joachim Du Bellay (1522 - 1560) L’écolier J’écrirai

* A mes amis, de Parny * Le lac d’Alphonse, de Lamartine * L’horloge, de Baudelaire * Soleils Couchants, Victor Hugo * Précisons (Sermon), de Tardieu * Un homme passe sous la fenêtre et chante, de Aragon * Et Le front couvert, de Eluard ; dans cet ordre. J’ai choisi ces poèmes pour ce recueil car comme je l’avais dit auparavant la fuite du temps pose une vraie problématique depuis le début des temps donc j’ai essayé de varier d’époques le plus possible et c’est simplement

Arthur Rimbaud,Octobre 1870 Après la bataille Mon père, ce héros au sourire si doux,Suivi d'un seul housard qu'il aimait entre tousPour sa grande bravoure et pour sa haute taille,Parcourait à cheval, le soir d'une bataille,Le champ couvert de morts sur qui tombait la nuit.Il lui sembla dans l'ombre entendre un faible bruit.C'était un Espagnol de l'armée en dérouteQui se traînait sanglant sur le bord de la route,Râlant, brisé, livide, et mort plus qu'à moitié.Et qui disait: " A boire

courant mais que je trouve intéressant car il n'exprime pas l'amour uniquement. ● Chronologie des auteurs apparaissant Clément Marot (1497-1544) Paul Verlaine (1844-1896) François Ier (1494-1547) Arthur Rimbaud (1854-1891) Joachim du Bellay (1522-1560) Guillaume Apollinaire (1880-1918) Pierre de Ronsard (1524-1585) Paul Eluard (1895-1952) Théophile de Viau (1590-1626) Louis Aragon(1897-1982) Vincent Voiture (1597-1648) Jacques Prévert (1900-1977) Pierre Corneille (1606-1684)

le désespoir lié à l'amour. Je t'écris ô mon Lou, de Guillaume Apollinaire, qui montre le déchirement de deux amants, quand l'homme doit partir au front. Dit de la force de l’amour, de Paul Eluard, qui montre la douleur de perdre la personne qu'on aime. Ensuite, en ce qui concerne les poèmes de la seconde partie, il s’agira de Green, écrit par Paul Verlaine, il s'agit d'une déclaration d'amour. Sonnet à Marie, que Pierre de Ronsard à écrit pour un amour. Se voir le plus possible…, poème d'Alfred

saisons * Neige de Gisèle PRASSINOS * Printemps de Charles D’ORLEAN * L’été de Georges de SCUDÉRY * Chant d’automne de Charles BAUDELAIRE 4 - Les quatre éléments * Chant du vent de TALIESIN (l’air) * Pour vivre ici de Paul ELUARD (le feu). * Unité de Victor HUGO (la terre). * La source d’Edmond VANDERCAMMEN (l’eau) La Rose morte Encore une rose de Bohême Fanée à tes doigts, Sans que tu saches que l’on t’aime ; Encore une rose de Bohême Morte pour toi