Paul Eluard La Courbe De Tes Yeux

window on the quai Voltaire »André Kertész 1928 Méditer : « L'étranger » Petits poèmes en prose Charles Baudelaire 1869 Illustration : « Le voyageur contemplant une mer de nuages » C.D Friedrich 1818 Louer : « La courbe de tes yeux » Capital de la douleur Paul Eluard 1926 Page 212 Illustration : « Io + Gatto » Wanda Wulz 1932 Page 212 Exprimer sa révolte : « Le temps des cerises » J.B Clément et A. Renard 1866 Page 266 Illustration : « La mémoire » René Magritte 1948 Page

Poème du XIX ème siècle : « Mon rêve familier » de Paul Verlaine, écris en 1866 et extrait de Poèmes saturniens , trouvé à la page 377 du livre littérature. Page 9 : Cinquième poème : Poème du XX ème siècle : « Il pleut » de Guillaume Apollinaire , écris en 1918, et extrait de Caligrammes. Trouvé à la page 433 du livre Littérature . (ici écrit en un quintil.) Page 10 : Sixième poème : Poème du XX ème siècle : « Le cheval tombe » de Paul Eluard écris en 1924 et extrait de  Mourir de ne pas mourir

jeune géante, Comme aux pieds d'une reine un chat voluptueux. J'eusse aimé voir son corps fleurir avec son âme Et grandir librement dans ses terribles jeux ; Deviner si son coeur couve une sombre flamme Aux humides brouillards qui nagent dans ses yeux ; Parcourir à loisir ses magnifiques formes ; Ramper sur le versant de ses genoux énormes, Et parfois en été, quand les soleils malsains, Lasse, la font s'étendre à travers la campagne, Dormir nonchalamment à l'ombre de ses seins, Comme un hameau

Que je m’occupe, fou qu’il fallut et qu’il faut… Petit ! mort ou vivant, qui fis vibrer mes fibres, Quoi qu’en aient dit et dit tels imbéciles noirs Compagnon qui ressuscitas les saints espoirs, Va donc, vivant ou mort, dans les espaces libres ! Paul Verlaine Dit de la force de l’amour Entre tous mes tourments entre la mort et moi Entre mon désespoir et la raison de vivre Il y a l’injustice et ce malheur des hommes Que je ne peux admettre il y a ma colère Il y a les maquis couleur de

Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là, Simple et tranquille. Cette paisible rumeur-là Vient de la ville. --Qu'as-tu fait, ô toi que voilà Pleurant sans cesse, Dis, qu'as-tu fait, toi que voilà, De ta jeunesse ? Paul VERLAINE, Sagesse (1881) Mon rêve familier Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime, Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend

1 : Christine De Pisan – Rondeaux. Texte 2 : Louise Labé – Je vis, je meurs. Texte 3 : Pierre de Marbeuf – Recueil de M. De Marbeuf. Texte 4 : Charles Baudelaire – A une passante. Texte 5 : Robert Desnos – J’ai tant rêvé de toi. Texte 6 : Paul Verlaine – Mon rêve familier. Texte 7 : Alfred de Musset – Tristesse. Nous allons étudier une anthologie poétique, composée de sept poèmes, sur la thématique de l’amour. Ce thème a en effet, et de tout temps inspiré de nombreux poètes La

titre même la revendication d’une absence de contraintes et l’importance de la main, vecteur de contact et de création. Tout au long du recueil, le motif de la main est présent, harmonieusement réparti entre les dessins de Man Ray et les poèmes de Paul Eluard. Nous pouvons donc légitimement nous demander si ce recueil peut se lire comme un éloge de la main. Nous analyserons dans un premier temps comment ses différentes représentations constituent un motif privilégié et une célébration, un hommage. Puis

Ecriture poétique et quête de sens, du Moyen-âge à nos jours. Problématique : Comment les poètes se révèlent-ils dans la quête amoureuse ? • « Je vis, je meurs… », Louise Labé. • Parfum exotique, Charles Baudelaire. • La courbe de tes yeux, Paul Eluard. • Dormante, Claude Roy. Perspective : - approche de l’histoire littéraire et culturelle de la pléiade au surréalisme. - Etude des genres et des registres. Activités complémentaires : • Etude comparée du poème

  Homme libre toujours tu chériras la mer! La mer est ton miroir; tu contemples ton âme Dans le déroulement infini de sa lame, Et ton esprit n´est pas un gouffre moins amer.   Tu te plais à plonger au sein de ton image; Tu l´embrasses des yeux et des bras, et ton cœur Se distrait quelquefois de sa propre rumeur Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage.   Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets: Homme, nul n´a sondé le fond de tes abîmes, O mer, nul ne connaît tes richesses

demeurer loin de toi plus longtemps. Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. Eluard PAUL (1947) ‘’Notre vie’’ «Notre vie tu l'as faite elle est