Pauca Meae Morts

quatre cadavres à Madame Vacquerie, sur ce même escalier d’où ils étaient partis, trois heures auparavant, elle ne voulut pas les croire morts, mais tous les soins furent inutiles. Léopoldine n’avait que dix-neuf ans et son mari n’en avait pas vingt-sept. Léopoldine Hugo repose au cimetière de Villequier, dans le même cercueil que Charles Vacquerie. Les morts prématurées et tragiques de sa fille et de son gendre auront une très grande influence sur l’œuvre et la personnalité de Victor Hugo. L’écrivain

douloureuses. Victor Hugo après la mort de sa fille, Léopoldine, et de son gendre, Charles, tout deux noyés dans la Seine, Hugo écrit le recueil [Des] contemplations divisés en quatres livres sur sa vie, dont le livre IV entièrement dédié à sa fille, Pauca Meae. Il partage avec le lecteur toutes les étapes de son deuil comme avec le poème "Demain, dès l'aube..." dans lequel on suit avec lui le chemin qui le conduit jusqu'à la tombe de sa fille ou encore le poème de cloture du recueil dédié à son gendre

Paris. Ce livre aura un succès commercial considérable. En 1853 il va s’intéresser à une pratique très étrange : le spiritisme , une science occulte qui destine à mettre les vivants en relation avec les morts à l’aide d’un medium. Cette croyance est née aux États-Unis. Delphine de Girardin est. Une spirit amie de Victor Hugo qui vient lui rendre visite et lui en parle. Intéressé il pense que cette pratique pourrait renouer un lien avec sa fille. Pendant

Victor Hugo, Les Contemplations (livre IV : « Pauca Mea »)Victor Hugo, Les Contemplations (livre IV : « Pauca meæ ») (source : http://gallica.bnf.fr) Préface Si un auteur pouvait avoir quelque droit d'influer sur la disposition d'esprit des lecteurs qui ouvrent son livre, l'auteur des Contemplations se bornerait à dire ceci: Ce livre doit être lu comme on lirait le livre d'un mort. Vingt-cinq années sont dans ces deux volumes. Grande mortalis aevi spatium. L'auteur a laissé, pour ainsi dire

écrit par Victor Hugo et publié en 1856. Il est divisé en deux partie « Autrefois » et « Aujourd’hui », la charnière se situant en 1843, date de la mort de sa fille Leopoldine. Nous nous intéresserons à la quatrième partie du recueil intitulée « Pauca meae », partie qui évoque principalement la douleur du deuil de Victor Hugo et, plus particulièrement, au poème « Elle avait pris ce pli ». Ce dernier évoque les souvenirs de l’enfance de Léopoldine, la liant à l’inspiration poétique de l’auteur tout

d’Hugo (livre II) => voir la symbolique des titres donnés à ces deux livres. 2. Un tombeau poétique  Organisation du recueil liée à une tragédie personnelle : préface ; livre I à III puis V et VI séparés par le livre dédié à la tragédie « Pauca meae » => récit d’une vie avec pour point central la perte de sa fille : autres livres sont comme les satellites de ce point central.  « septembre 1843 » : simple ligne de pointillés pour symboliser le choc cataclysmique  « oh je fus comme fou

définitive, les contemplations mettent en avant l’engagement de Hugo dans ses combats et sa vie professionnelle.       En effet, Hugo a écrit les Contemplations en hommage à sa fille Léopoldine, il expose son deuil à travers le livre IV intitulé Pauca Meae ce qui signifie quelques vers à ma fille. La mort de sa fille conditionne la structure du livre et sa séparation en deux parties. La perte de Léopoldine et le deuil sont omniprésents dans le quatrième livre. Le deuxième poème de ce livre est divisé

qu’on ne peut échapper. Les poèmes « Comprenne qui voudra », de Paul Eluard, et « Elsa au miroir », de Louis Aragon, sont écrit durant la même période, la même tragédie. Tout deux évoquent les morts que la Second Guerre Mondiale a causé laissant un sentiment de remord au personne ayant été spectatrice de ces morts. Cette anthologie sera présenté en groupe de deux poèmes : tout d’abord les poèmes d’Arthur Rimbaud et de Paul Fort, calmes et paisibles mais se finissant par la mort. Puis les récits de Gérard

par réaliser toutes ses actions souhaités par le peuple. Le dernier quatrain quant a lui rend encore plus manifeste l’impossibilité de trancher avec la phrase interrompu par 3 points de suspension et par la plainte « O l’herbe épaisse ou sont les morts! » Il y a comme un adret brutal d l’appel au devoir et la mort qui surgit brusquement. L’énonciation qui donc est très marqué par la présence de l’irréel crée ainsi une ambiguité fondamental qui pese sur le poète. Tout d’abord le poète parle plus

la sensibilité. Le mouvement s'inspire dans un premier temps des littératures anglaises et allemandes. Les mots qui introduisent le romantisme :· la Révolution un grand bouleversement se produise, qui est la tragédie nationale (beaucoup de morts) · liberté (l’envie de la posséder) · spiritualité (des attaques contre l’Église, perte de la religion ; ils ont cherché du réconfort en Dieu)