Parodie De La Charogne

de la réalité, doit inventer des mensonges, alors que le poète n’est pas un menteur.60 Ces mensonges ne sont que le jeu des mots – le calembour – qui présente sa mobilité diverse de telle sorte que le poème passe « du calembour au sanglot, de la parodie à l’hallucination ».61 Lisons un petit morceau du poème « Avenue du Maine » et observons le jeu des mots et l’humour qu’il provoque par le choc des sons, à la façon d’une comptine : « Les manèges déménagent. Ménager manager De l’avenue du Maine [

reprends la route de N’Dar. Je fais le chemin à pied, souffrant mort et martyre. J’ai marché, j’ai clopiné, j’ai sautillé, je me suis traîné, j’ai rampé. A mon arrivée, je n’étais déjà plus qu’une loque puante, hirsute, hagarde… Je n’étais plus qu’une charogne ambulante.» (Pl.41) Plus loin il nous apprend : « indisposaient tout le monde. »(Pl. 41) Ces analepses ont une fonction explicative. Elles nous démontrent la douleur et la souffrance endurées par Magamou tout au long de ce voyage mouvementé qui l’a

Baudelaire, comme nous l’indiquent les titres : « La Beauté », « Hymne à la Beauté », « Le Beau Navire ». Il est notable que des autres poèmes fassent s’opposer immédiatement la notion du beau classique et celle baudelairienne, entre autre, « Une charogne ». Elle nous montre que chez le poète véritablement original l’art poétique est capable de tirer la beauté de tout, comme le commente Maupassant : 1 2 3 BAUDELAIRE, Charles, « De l’héroïsme de la vie moderne », in Œuvres complètes, tome II

la collaboration du pavé, du moellon, de la poutre, de la barre de fer, du chiffon, du carreau défoncé, de la chaise dépaillée, du trognon de chou, de la loque, de la guenille, et de la malédiction. C’était grand et c’était petit. C’était l’abîme parodié sur place par le tohu-bohu. La masse près de l’atome ; le pan de mur arraché et l’écuelle cassée ; une fraternisation menaçante de tous les débris ; Sisyphe avait jeté là son rocher et Job son tesson. En somme, terrible. C’était l’acropole des va-nu-pieds

la collaboration du pavé, du moellon, de la poutre, de la barre de fer, du chiffon, du carreau défoncé, de la chaise dépaillée, du trognon de chou, de la loque, de la guenille, et de la malédiction. C’était grand et c’était petit. C’était l’abîme parodié sur place par le tohu-bohu. La masse près de l’atome ; le pan de mur arraché et l’écuelle cassée ; une fraternisation menaçante de tous les débris ; Sisyphe avait jeté là son rocher et Job son tesson. En somme, terrible. C’était l’acropole des va-nu-pieds

triomphe ; il se promène, va De préfet en préfet, vole de maire en maire, Orné du Deux-Décembre, du Dix-huit Brumaire, Bombardé de bouquets, voituré dans des chars, Laid, joyeux, salué par es choeurs de mouchards. Puis il rentre empereur au Louvre, il parodie Napoléon, il lit l'histoire, il étudie L'honneur et la vertu dans Alexandre six ; Il s'installe au palais du spectre Médicis ; Il quitte par moments sa pourpre ou sa casaque, Flâne autour du bassin en pantalon cosaque, Et riant, et semant les miettes

pêpé, va la pêcher toi-même, Puisque ça te plaît, J’aime mieux rester à la maison avec ma pauvre mère Et le cousin Gaston.” (La Pêche à la baleine, p. 20) On sait que le dialogisme a été brillamment illustré par Socrate, dont Prévert imite (ou parodie) peut-être un peu les dialogues dans “L’Accent grave” (p. 56-57), poésie qui n’est faite que de dialogisme puisqu’elle est toute entière un dialogue (entre un professeur et son élève – avec un détail d’importance: l’élève s’appelle Hamlet). C’est

passerait le reste de sa vie à interpréter ses plus belles créations, à chanter encore et encore « Satisfaction », « Sympathy for the Devil », « Jumping Jack Flash » et « Angie » ; il passerait le reste de sa vie à jouer – mimer, singer jusqu’à la parodie – cet adolescent révolté qu’il fut à vingt ans ; il passerait le reste de sa vie à s’enrichir, à capitaliser sur ces dix années de jeunesse incandescente ; mais il ne le savait pas encore. Le concert de ce 27 octobre 1973 n’était-il pas intitulé

poésie contemporaine. Étape 4 Le choix de la tonalité de votre article 1. L’article peut jouer sur différents registres, selon les passages et l’intention du scripteur : on peut narrer les réactions des élèves de façon comique, peut-être même dans une parodie du registre épique (voir bataille d’Hernani…) ; le scripteur peut jouer ironiquement du pathétique lorsqu’il critiquera les réactions de ses camarades ; il peut aussi avoir recours à un certain lyrisme lorsqu’il défendra la poésie moderne, en évoquant

la collaboration du pavé, du moellon, de la poutre, de la barre de fer, du chiffon, du carreau défoncé, de la chaise dépaillée, du trognon de chou, de la loque, de la guenille, et de la malédiction. C'était grand et c'était petit. C'était l'abîme parodié sur place par le tohu-bohu. La masse près de l'atome; le pan de mur arraché et l'écuelle cassée; une fraternisation menaçante de tous les débris; Sisyphe avait jeté là son rocher et Job son tesson. En somme, terrible. C'était l'acropole des va-nu-pieds