Pampres

étoile est morte, - et mon luth constellé Porte le soleil noir de la Mélancolie. Dans la nuit du tombeau, toi qui m'as consolé, Rends-moi le Pausilippe et la mer d'Italie, La fleur qui plaisait tant à mon coeur désolé, Et la treille où le pampre à la rose s'allie. Suis-je Amour ou Phébus ? ... Lusignan ou Biron ? Mon front est rouge encor du baiser de la reine ; J'ai rêvé dans la grotte où nage la sirène... Et j'ai deux fois vainqueur traversé l'Achéron ; Modulant tout à tour

même racine latine « solor » qui signifie « apporter un soulagement » dans « inconsolé », « consolé » et « désolé », dans ce quatrain, le poète implore un apaisement et une fin à ses douleurs. Et la treille où le pampre à la rose s’allie. (treille : vigne qui pousse contre un support, pampre : branche de vigne avec ses feuilles et ses grappes)· Cette alliance renvoie à une union harmonieuse des amants, elle fait référence à Tristan et Iseult, sur la tombe desquels auraient poussé une vigne et une ronce/un

du ver, Il contourne sa branche torse Comme un serpent frappé du fer. Autrefois, ses pampres sans nombre S'entrelaçaient autour du puits, Père et mère goûtaient son ombre, Enfants, oiseaux, rongeaient ses fruits. Il grimpait jusqu'à la fenêtre, Il s'arrondissait en arceau; Il semble encor nous reconnaître Comme un chien gardien d'un berceau. Sur cette mousse des allées Où rougit son pampre vermeil, Un bouquet de feuilles gelées Nous abrite encor du soleil. Vives glaneuses de

entre eux. Les signes qu’il demande dans ce vers appartiennent tous à la nature, ils sont l’expression d’une nouvelle alliance où concilient délicatesse et plénitude, on a en effet l’alliance du masculin et du féminin: “la treille et le pampre” “la rose et le pampre” On peut souligner l’importance de Nerval pour atteindre une certaine perfection poétique: il figure en effet sur le manuscrit Lombard le mot “vigne”à la place de celui de “rose”. Le mot de vigne aurait pu être redondant mais l’intérêt

seule étoile est morte, - et mon luth constellé Porte le soleil noir de la Mélancolie. Dans la nuit du tombeau, toi qui m'as consolé, Rends-moi le Pausilippe et la mer d'Italie, La fleur qui plaisait tant à mon coeur désolé, Et la treille où le pampre à la rose s'allie. Suis-je Amour ou Phébus ? ... Lusignan ou Biron ? Mon front est rouge encor du baiser de la reine ; J'ai rêvé dans la grotte où nage la sirène... Et j'ai deux fois vainqueur traversé l'Achéron ; Modulant tout à tour sur

d'aile, ainsi qu'un fol esprit, Vient taquiner le flot monstrueux qui sourit; L'air joue avec la mouche et l'écume avec l'aigle; Le grave laboureur fait ses sillons et règle La page où s'écrira le poëme des blés; Des pêcheurs sont là-bas sous un pampre attablés; L'horizon semble un rêve éblouissant où nage L'écaille de la mer, la plume du nuage, Car l'Océan est hydre et le nuage oiseau. Une lueur, rayon vague, part du berceau Qu'une femme balance au seuil d'une chaumière, Dore les champs,

l'attaque du moine. En effet, quand celui-ci attaque, l'armée de Pricochole est totalement désorganisé comme au cours des lignes 6 à 8 : “Les tambours avaient défoncés leurs caisses d'un cotés pour les emplir de raisins, les trompettes étaient chargés de pampres, c'était la débandade”.

Jérusalem seront en rubis et en saphir et ses remparts en cristal (v. 34). Saint Irénée cite un fragment de saint Papias où il est dit : « Les jours viendront où naîtront des ceps de vigne ayant chacun 10 000 branches, chaque branche 10 000 pampres, chaque pampre 10 000 grappes, chaque grappe 10 000 grains ; et chaque grain produira 25 mesures de vin. Et quand un des saints saisira l'une de ces grappes, une autre grappe lui criera : Je suis meilleure encore; prends-moi et bénis le Seigneur. » Dans

comprend alors le titre « Novembre » comme une variation et une référence à Apollinaire qui dans « Vendémiaire » donne la réponse à la grande question qui agite le XIXe siècle : comment faire rimer le mot pampre ? Si Nerval allie le pampre à la rose (« El Desdichado »), Apollinaire va faire rimer pampre avec « septembre » (et donc ouvre la possibilité de tous les mois en « -embre ») dans « Vendémiaire ». Ainsi, on pourrait rapprocher la tentative poétique de Houellebecq de ce qu’écrivait Aragon dans

milieu du clos. Car les porte-drapeaux et porte-enseignes avaient posé leurs drapeaux et enseignes le long des murs, les tambours avaient défoncé leurs instruments d’un côté pour les remplir de raisins, les trompettes étaient chargées de rameaux et de pampres : c’était une débandade générale. Il chargea donc si rudement sur eux sans crier gare qu’il les renversa comme des porcs, frappant à tort et à travers, à l’ancienne mode française. »• Le héros· « […] il se débarrassa […], et se saisit […]. Il sortit