Oustachis

Demos, de prendre le pouvoir. En Croatie, un autre parti nationaliste, l’Union démocratique croate, remporte également les élections et introduit des changements importants, notamment un nouveau drapeau et des uniformes de police, rappelant ceux des Oustachis, ce qui constitue un pas de plus vers l’indépendance. 2.2 L'embrasement En réponse à la recrudescence des actes visant à faire de la Croatie un pays démocratique et indépendant, le nationalisme serbe connaît un nouvel élan, principalement en

déclarer  quelques  années  plus  tard :  « Le  13,  il  y  a  eu  un  match  et,  tout  de  suite  après,  nous  nous  sommes organisés. Ce match à Zagreb m'a fait comprendre que la guerre aurait lieu, j'ai tout prévu et  je  savais  que  le  couteau  oustachi  [fascistes  croates  de  la  Seconde  Guerre  mondiale]  égorgerait  de  nouveau des enfants et des femmes serbes. »  92  Le Dynamo de Moscou était contrôlé par la police politique ; le Spartak de Moscou appartenait aux  coopératives agricoles ; le CSKA Moscou était lié à l’armée… 

mettaient en garde les Serbes contre les dangers des fascistes croates et la menace imminente du jihad musulman. La guerre en Croatie était souvent montrée par les médias de Belgrade comme un remake de la boucherie perpétrée par les fascistes croates Oustachi responsables de la mort d’un grand nombre de Serbes durant la Deuxième Guerre mondiale. Il était facile de tenir un langage démagogique à une population serbe en majorité paysanne dans l’est de la Bosnie. Noel Malcolm, dans son histoire de la Bosnie

roi de la Serbie qui devient roi de la Yougoslavie. De plus dans tous les échelons ce sont les Serbes qui dominent (armée, administratifs etc.). Les autres communautés vont réagir : les Croates le plus violemment en soutenant le mouvement des « Oustachis » avec à la tête A. Pavelic. On leur doit quelques faits d’armes, par l’intermédiaire d’un bulgare financé. Ils assassinent le roi de Yougoslavie en 1934 à Marseille. Ils deviennent de plus en plus violent et se rapprochent de plus en plus de leur

de Rome visant a ˆ empecher le rattachement de l’Autriche au Reich. ` Juin Rencontre Hitler Mussolini a Venise. ´ ` Septembre Entree de l’URSS a la SDN. Octobre Assassinat du roi de Yougoslavie et d’un ministre francais par un fasciste ¸ croate (oustachi). ´ ´ Decembre Debut de la terreur stalinienne, des grandes purges et extension du Goulag. 1935 ´ Mai Traite d’assistance mutuelle France ´ URSS. En Pologne, mort du marechal Pil´ sudski. Regime des colonels favorable au Reich. ´ Octobre Agression

particulier, le mysterium tremendum, dans l’approche du sacré. Avant ces auteurs, W.Laqueur (1979) soulignait déjà la présence d’un facteur religieux dans les motivations de certains mouvements terroristes. Les Basques, les Croates, les Québéquois, les Oustachis ou les Irlandais appuyaient une bonne part de leur propagande et de leur action sur le « fanatisme » religieux. Mais la vocation nationaliste ou séparatiste de ces groupes ramène inéluctablement à une finalité politique qui se donne les dehors du

mouvements : Solidarité française, Mouvement franciste, Parti populaire français,Rassemblement national populaire, LVF, etc.) ; en Belgique (le rexisme, incarné par Léon Degrelle) ; en Grande-Bretagne (la British Union of Fascists créé par sir Oswald Mosley) ; les Oustachis croates d'Ante Pavelić en Autriche (austrofascisme d'Engelbert Dollfuss, au pouvoir de 1932 à 1934) en Espagne (la Phalange espagnole de José Primo de Rivera, qui soutient Franco lors de la guerre civile) ; le régime de Ioánnis Metaxás en Grèce (1936-1941) ;

explosion du pays: − La Croatie redevient indep impulsé par des ultra-fascistes (les oustachis) avc un etat très violent allié des ald et massacrent les serbes, juifs, musulmans, communistes (120000 morts). − Les serbes (tchetnik) sont aussi nationalistes et massacrent de la même façon (70000 morts). − Les seuls qui defendent encore l'idée yougo est la résistance communiste de Tito contre les nazis, tchétnik et oustachi. Il parvient à libérer le pays et reste pdt à vie (-->1980): le pays est communiste

Hitler repousse de plusieurs semaines l’opération contre l'URSS, et envoie en avril 1941 ses troupes vers la Grèce, à travers son allié la Hongrie, et la Yougoslavie, envahie car refusant de laisser le passage, et où les Allemands sont aidés par les Oustachis, croates nationalistes d’Ante Pavelić. Les armées yougoslave et grecque sont écrasées en trois semaines, ce qui permet à Hitler d’occuper tout le sud de l’Europe. La Résistance armée sera plus vigoureuse en Yougoslavie que partout ailleurs en Europe

reviendront hanter durablement les mémoires nationales. De durs combats traumatisants ont opposé ennemis et alliés de Hitler en France occupée, dans l'Italie en guerre ou, à une échelle bien pire, dans l'État indépendant de Croatie, dirigé par les Oustachis. En Pologne, en Grèce et en Yougoslavie, les résistants au maître du Troisième Reich n'ont même pas pu s'entendre entre eux et se sont violemment combattus : la guerre civile grecque de 1944-1949, par exemple, est aussi un héritage de Hitler. Spoliés