Oreste Dans Andromaque

Introduction Oreste, protagoniste du drame, a poursuivi sans succès Hermione de son amour. Ambassadeur des Grecs auprès de Pyrrhus, il a sacrifié sa mission officielle, celle de ramener Astyanax pour éteindre les derniers feux de la guerre de Troie, à sa passion pour la fille d’Hélène. Même, véritable jouet entre les mains de celle qu’il aime, aveuglé par ses sentiments, il a accepté d’assassiner un ami et un hôte royal. Il est venu chercher le salaire de son crime, la main d’Hermione ; mais cette

mort, III- La folie Lecture méthodique I - La fuite : A. Il n’y a aucune autre issue : ni le combat, inégal, ni le sacrifice, inutile. Pylade, roi et conseiller, cherche à sauver son ami Oreste. Il lui propose la solution de la dernière chance. Acte I, scène 1, il était là pour accueillir Oreste. Acte V, scène 5, il est là pour le sauver. Cette reprise des mêmes personnages confirme le statut d’épilogue : retour au point de départ, la boucle est bouclée. Le dramaturge remet sur scène ces

Andromaque Jean Racine 1667 Acte II scène 4 - Questions 1. Quel type de phrases est employé dans les deux premiers vers ? 2. Quel procédé Pyrrhus emploie-t-il pour qu’Andromaque arrête et lui parle ? 3. Où Andromaque se rend-elle au moment où Pyrrhus l’arrête ? 4. Pourquoi les répliques sont-elles de plus en plus longues ? 5. Relevez les quatre emplois du mot « cœur ». Que désigne-t-il ? 6. Quelle décision Pyrrhus a-t-il prise au sujet d’Astyanax ? 7. Quel est le choix offert à Andromaque ? 8.

voire impossible, à un homme ou à une société d'échapper à son destin. Je vais prendre un exemple de la pièce Andromaque de Jean Racine pour parler du destin. Dans la pièce de théâtre Andromaque, qui est une tragédie, on voit chaque personnage avec un chagrin ou un problème de base qu’ils vont essayer de résoudre. Ensuite, on parle de destin à la fin de la pièce. Par exemple Oreste a comme destin de sombrer dans la folie. Mais on ne peut pas dire que le théâtre va révéler son destin a l’homme

utilisant les histoires dans les mythes tels que le complexe d’Oedipe, caractère de narcisse. Pour les écrivains français, les mythes tels que l’histoire d’Oedipe et sa fille Antigoge, la légende d’Thésée et son fils Hippolyte, Agamemnon et son fils Oreste sont des personnages qu’ils aiment citer de dix-septième siècle à vingtième siècle. La mythologie grecque est si charmente que les écrivains s’y préfèrent pour exprimer leurs pensées, pour nous transmettre la signification de ce monde, parfois, ils

Sophocle : Œdipe roi (420 av. J.C.) Antigone Œdipe à Colone ÉLectre Euripide : Médée (431 av. J.C.) Iphigénie à Aulis (405 av. J.C.) Iphigénie en Touride Électre Oreste Hippolyte Andromaque -->XVIIe siècle Corneille : Polyeucte (1643) Cinna (1642) Horace (1640) Suréna (1674) Œdipe Racine : Andromaque (1667) Phèdre (1677) Britannicus (1669) Iphigenie (1674) Mithridate (1673) Médée

ou encore les « chaînes amoureuses » : il est commun, dans la vie réelle, qu’une personne en aime une autre qui en aime une autre. Évidemment, de telles chaînes au théâtre sont exagéremment longue, comme dans Andromaque où Oreste aime Hermione qui veut plaire à Pyrrhus qui aime Andromaque qui aime Hector qui est mort, mais elles sont basées sur celles plus simples de la vie courante. De telles exagérations sont en fait très utiles pour donner un avis sur le monde réel : elles permettent de caricaturer

Clèves - Molière : Les Fourberies de Scapin, Les Femmes savantes, L’Avare, Les Précieuses ridicules, Georges Dandin, Le Médecin malgré lui, L’Ecole des femmes, Le Malade imaginaire… - Perrault : Histoires ou contes du temps passé - Racine : Andromaque II- XVIIIe S. : - Beaumarchais : Le Barbier de Séville - Marivaux : L’Ile des esclaves, autres pièces de votre choix - Voltaire : Zadig, Micromégas III- XIXe S. : - Balzac : Le Colonel Chabert, Ferragus, Eugénie Grandet , Le Chef-d’œuvre

de Clèves - Molière : Les Fourberies de Scapin, Les Femmes savantes, L’Avare, Les Précieuses ridicules,Georges Dandin, Le Médecin malgré lui, L’Ecole des femmes, Le Malade imaginaire… - Perrault : Histoires ou contes du temps passé - Racine : Andromaque II- XVIIIe S. : - Beaumarchais : Le Barbier de Séville - Marivaux : L’Ile des esclaves, Le jeu de l'amour et du hasard - Voltaire : Zadig, Micromégas, Candide III- XIXe S. : - Balzac : Le Colonel Chabert, Ferragus, Eugénie Grandet , Le Chef-d’oeuvre

personnages peuvent, dans une confusion totale, comme le dit Racine dans Andromaque « épouser ce qu'ils haïssent et punir ce qu'ils aiment ». Cette pièce peut justement confirmer cet argument, et ceci à travers les sentiments des personnages qui les conduisent au désastre. Chaque personne aime la mauvaise personne et au final Hermione, amoureuse de Pyrrhus est brisée par la décision du roi qui a choisi Andromaque. Elle demande à Oreste, qui est amoureux d'elle, de tuer Pyrrhus. Cette notion de tout ou