Oraison

à genoux, les bras étendus vers Emma. Il avait pris ses mains et il les serrait, tressaillant à chaque battement de son cœur, comme au contrecoup d’une ruine qui tombe. À mesure que le râle devenait plus fort, l’ec clésiastique précipitait ses oraisons ; elles se mêlaient aux sanglots étouffés de Bovary, et quelquefois tout semblait disparaître dans le sourd murmure des syllabes latines, qui tintaient comme un glas de cloche Tout à coup, on entendit sur le trottoir u n bruit de gros sa bots

témoin. C’est la tige et le blé qui ne pourrira pas, Qui ne flétrira point aux ardeurs de l’été, Qui ne moisira point dans un hiver gâté, Qui ne transira point dans le commun trépas. C’est la pierre sans tache et la pierre sans faute, La plus haute oraison qu’on ait jamais portée, La plus droite raison qu’on ait jamais jetée, Et vers un ciel sans bord la ligne la plus haute. Celle qui ne mourra le jour d’aucunes morts, Le gage et le portrait de nos arrachements, L’image et le tracé de nos redressements

d'une assemblée politique; - le discours judiciaire: dans le tribunal (accusation/ défense); - le discours épidictique: discours ornemental, qui ne cherche pas à convaincre, qui prend place par exemple lors de l'inauguration d'un monument, d'une oraison funèbre. Les opérations intellectuelles nécessaires sont: - l'invention, la recherche des idées; - la disposition: ordonner les idées selon un plan cohérent; - l'élocution: le travail du style ( qualités esthétiques du texte) (- l'action:

différentes sources. À cette époque l'azur est un symbole de grandeur spirituelle - Rouge : La couleur rouge est la couleur de l'oriflamme. Selon Colette Beaune, le don divin de l'oriflamme à Clovis est mentionné pour la première fois dans une oraison funèbre de 1350 puis repris dans une Chronique universelle, la ville de Paris ou le sang des révolutionnaires selon les différentes sources. - Blanc : Le blanc est la couleur traditionnellement associée à la monarchie absolue française, à tel

femmes, de toutes les femmes. Élégie:Crise de jalousie d’Ovide, dont la maîtresse en a embrassé un autre. Mais la moue faite par la jeune fille a ému Ovide. Toutefois il reste torturé. Élégie III: Mort d’un perroquet, cadeau offert à son amie. Oraison funèbre. Élégie IV: Corinne est jalouse de Cypassis, sa coiffeuse. D’après la rumeur, Ovide a une liaison avec. Ovide décrit la colère de Corinne, et cherche à s’expliquer. Élégie V: Ovide parle à Cypassis de la découverte de leur liaison. Le trouble

est sourd aux prières de des Grieux : « O Dieu ! que mes vœux étaient vifs et sincères ! et par quel rigoureux jugement aviez-vous résolu de ne les pas exaucer ! ». Il est d’ailleurs significatif qu’après avoir enseveli Manon, il ne prononce aucune oraison funèbre, ni ne trace sur sa tombe de signe religieux comme une croix. C’est son corps qui fait office de prière et de protection en s’étendant sur la tombe de Manon : « Je me couchai ensuite sur la fosse ». Pire, Dieu poursuit le jeune homme de sa

trop élogieux pour faire rêver le lecteur : «  Tant noblement étaient appris qu’il n’était entre eux celui ni celle qui ne sût lire, écrire, chanter, jouer d’instruments harmonieux, parler cinq à six langages, et iceux composer tant en carmes que en oraison solue. »( ligne 30 à 34). Il semble que Gargantua essaie d’instaurer un système autoritaire, il recherche la perfection aristocratique. Le texte est sobre, sans exclamations, descriptif, il n’entraine pas la sensation de s’évader. L’eugénisme peut

se mettre à genoux « devant le crucifix » = elle implore Dieu de venir en aide à Emma et de mettre fin à ses souffrances. Tous finissent par ne faire qu’un. Les bruits des uns, les sanglots des autres se mélangent et se confondent avec les « oraisons » (=prières) du prêtre. Le chant dans la religion chrétienne est une façon de communier, d’être ensemble. On retrouve ce phénomène ici. Même les contrastes se mélangent notamment à travers l’oxymore : « sourd murmure » Mais cette « communion »

chambre, - mon bisaïeul mort il y aura bientôt quatre-vingts ans! Là, - c'est devant ce prie-Dieu qu'il s'agenouilla, mon bisaïeul le conseiller, baisant de sa barbe ce jaune missel étalé à l'endroit de ce ruban. Il marmotta des oraisons tant que dura la nuit, sans décroiser un moment ses bras de son camail de soie violette, sans obliquer un regard vers moi, sa postérité, qui étais couché dans son lit, son poudreux lit à baldaquin! Et je remarquai avec effroi que ses

explique que tout est dû à la religion : (l30-33) montre que Dieu est bon, juge, donne du surcis, du répit, et peut agir immédiatement sur l’individu. On remarque que l’ecclésiastique suit le rythme de la mort d’Emma : « l’ecclésiastique précipitait ses oraisons »(l57-58. Enfin, Flaubert joue sur les sens accompagnant la mort d’Emma (« syllabes latines », « glas de cloche » l60) : ils connotent l’enterrement d’Emma. Enfin, on remarque qu’Emma demande une action divine : Elle embrasse le christ(l3