On Ne Badine Pas Avec Amour Comique

pour vous Que de son Hippolyte on vous fera l'époux, S'imaginant que c'est dans le seul mariage Qu'il pourra rencontrer de quoi vous faire sage ; Et s'il vient à savoir que, rebutant son choix, D'un objet inconnu vous recevez les lois, Que de ce fol amour la fatale puissance Vous soustrait au devoir de votre obéissance, Dieu sait quelle tempête alors éclatera, Et de quels beaux sermons on vous régalera. Lélie Ah ! trêve, je vous prie, à votre rhétorique. Mascarille Mais vous, trêve plutôt à votre politique

même ses pantoufles. Trouver toujours bon feu, bonne table. Enfin, mon soufflet m'impatientait, il avait le larynx embarrassé, je ne m'en suis pas plaint deux fois. Brst, le lendemain mademoiselle m'a donné un très−joli soufflet, et cette paire de badines avec lesquelles vous me voyez tisonnant. Birotteau, pour toute réponse, disait : − Sentant l'iris ! Ce sentant l'iris le frappait toujours. Les paroles du chanoine accusaient un bonheur fantastique pour le pauvre vicaire, à qui ses rabats et ses aubes

même ses pantoufles. Trouver toujours bon feu, bonne table. Enfin, mon soufflet m'impatientait, il avait le larynx embarrassé, je ne m'en suis pas plaint deux fois. Brst, le lendemain mademoiselle m'a donné un très-joli soufflet, et cette paire de badines avec lesquelles vous me voyez tisonnant. Birotteau, pour toute réponse, disait : - Sentant l'iris ! Ce sentant l'iris le frappait toujours. Les paroles du chanoine accusaient un bonheur fantastique pour le pauvre vicaire, à qui ses rabats et

comparant d'ailleurs avec celle du poète Ménandre, disciple de Théophraste, et qui servit ensuite de modèle à Térence, qu'on a dans nos jours si heureusement imité, ne peuvent s'empêcher de reconnaître dans ce petit ouvrage la première source de tout le comique: je dis de celui qui est épuré des pointes, des obscénités, des équivoques, qui est pris dans la nature, qui fait rire les sages et les vertueux. Mais peut-être que pour relever le mérite de ce traité des Caractères et en inspirer la lecture, il

d’ailleurs avec celle du poète Ménandre, disciple de Théophraste, et qui servit ensuite de modèle à Térence, qu’on a dans nos jours si heureusement imité, ne peuvent s’empêcher de reconnaître dans ce petit ouvrage la première source de tout le comique : je dis de celui qui est épuré des pointes, des obscénités, des équivoques, qui est pris dans la nature, qui fait rire les sages et les vertueux. Mais peut-être que pour relever le mérite de ce traité des Caractères et en inspirer la lecture

grande fille et lui fit découvir le monde des livres, lui faisant lire Balzac dès l’âge de six ans («Je suis née dans Balzac»), puis Hugo, Labiche et Daudet. Sa mère lui transmit son goût de la liberté, sa passion pour toutes les formes de la vie, son amour de la nature et sa naturelle sagesse. Son heureuse enfance campagnarde lui donna sa compréhension instinctive des animaux, son sens de l'observation et sa luxuriante et presque païenne sensualité. Elle la décrivit ainsi à Yannick Bellon : «Enfance

ont-ils déposés sur les planches, Que ces rois de l’azur, maladroits et honteux, Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches Comme des avirons traîner à côté d’eux. Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule ! Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid ! L’un agace son bec avec un brûle-gueule, L’autre mime, en boitant, l’infirme qui volait ! Le Poète est semblable au prince des nuées Qui hante la tempête et se rit de l’archer ; Exilé sur le sol au milieu des huées, Ses ailes de géant l’empêchent

déposés sur les planches, Que ces rois de l’azur, maladroits et honteux, 11 Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches Comme des avirons traîner à côté d’eux. Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule ! Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid ! L’un agace son bec avec un brûle-gueule, L’autre mime, en boitant, l’infirme qui volait ! Le Poète est semblable au prince des nuées Qui hante la tempête et se rit de l’archer ; Exilé sur le sol au milieu des huées, Ses ailes de géant l’empêchent

ont-ils déposés sur les planches, Que ces rois de l’azur, maladroits et honteux, Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches Comme des avirons traîner à côté d’eux. Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule ! Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid ! L’un agace son bec avec un brûle-gueule, L’autre mime, en boitant, l’infirme qui volait ! Le Poète est semblable au prince des nuées Qui hante la tempête et se rit de l’archer ; Exilé sur le sol au milieu des huées, Ses ailes de géant l’empêchent

la Du Seuil, dos à 5 nerfs joliment orné, double filet intérieur, tranches dorées (Reliure du XIXème siècle). 500 € Quatrième édition en partie originale. Bel exemplaire. Alain René LESAGE. Le Diable boiteux… avec Les Entretiens sérieux, et comiques des cheminées de Madrid, et Les Béquilles dudit diable. Paris, Prault, 1737. 2 volumes in-12, veau marbré, dos à 5 nerfs ornés, tranches mouchetées (Reliure de l'époque). 250 € ÉDITION ORIGINALE pour Les Béquilles et Les Entretiens, illustrée