Omar m'a tuer

occupe les esprits européens dans les années 1820-1830 : celle du tyran, du despote cruel. Chateaubriand toujours, s’inspirant de son expérience et de la guerre en Grèce, énonce une sentence sur les Orientaux : « Les Musulmans aiment le sang « […] tuer, quand on est le plus fort, leur semble un droit légitime. […] La liberté, ils l’ignorent ; les propriétés, ils n’en ont point : la force est leur Dieu. […] C’est à dire que le Musulman est devant une alternative : être tyran ou être esclave »34

beaucoup plus vaste : la Guinée. Dès lors, le récit s’ancre dans un référent socioculturel. La dernière phrase sur la Guinée : « A la Guinée, la petite terre qui m’a donné le jour ... et la nuit. » traduit une certaine amertume de la part de l’auteur. Il y a, contenu dans ces mots simples, tout l’amour d’un fils pour sa mère (« qui m’a donné le jour ») et l’expression d’un lien privilégié; dans le groupe de mots « la petite terre », l’adjectif prend une forte valeur affective. Mais en même temps

personnage douteux est ` l’origine ee e e a ´ de la doctrine de l’Incarnation du Christ et a le plus contribu´ a l’expulsion des nestoriens de l’Eglise. Pour e` plus de d´tails ` ce sujet, voir [31], chapitre 47. e a 21 Une l´gende affirme que le calife Omar aurait d´truit la biblioth`que apr`s avoir d´clar´ “Si ces livres sont e e e e e e contraires au Coran, ils sont pernicieux; s’ils sont d’accord avec le Coran, ils sont superflus.” Cette histoire est tr`s probablement fausse. On croit maintenant que

mon bureau : Jean-Pierre et Eric (ces derniers mois ont du être un vrai parcours du combattant pour eux). Je remercie tous les membres de mon laboratoire GRACIMP ainsi que tous ceux de la communauté Informatique de l’INSA de Lyon. A mon père, qui m’a toujours permis de m’épanouir (malgré les interdits), à mes deux petites soeurs Chéhérazed et Widad, à mes frères et surtout aux deux derniers Hichem et Hafid que j’espère ne souffriront pas trop de la disparition soudaine de ma mère et réussiront

d’étude. Je remercie particulièrement mon directeur de thèse Jean-Paul Deléage qui m’a accordé sa confiance et son soutien pour mener à bien cette recherche. Je remercie également Yveline Poncet pour sa disponibilité tout au long de ma thèse. Je tiens en outre à remercier Jeanne Bisilliat pour l’attention qu’elle a portée à mon travail et pour son soutien constant pendant ces cinq années d’étude. Je remercie l’ADEME qui m'a accordé une bourse durant trois ans. Je remercie tout particulièrement Bernard

importantes de Ludwig von Mises qu'il serait bon de traduire aussi : « La théorie de la monnaie et des instruments de circulation 1 » et « Les problèmes fondamentaux de l'économie nationale 2. » Ludwig von Mises a été l'élève de Böhm-Bawerk, dont il m'a souvent parlé à Vienne en évoquant avec chaleur le génie de ce chercheur qui fut aussi un grand éveilleur et propagateur d'idées. Il a transmis, en l'enrichissant, le legs du maître viennois, à une nouvelle école autrichienne, au sein de laquelle quelques-uns