Nœud de chaise

produire la violence, c'est parler, qui vomissait son image devant les glaces. Elle aurait voulu découper son sourire pour le coller sur la bouche de son frère. Aujourd'hui cette absence qu'il fallait gérer, faisait ruisseler de ses entrailles un nœud de vipères, son 41 cristallin se perçait lorsqu'elle cherchait de sa main son autre. Elle avait perdu les pas de son enfance, elle s'était adonnée à la fièvre, de celle qui brûle le cervelet. Elle savait que maintenant, elle ne voulait

dit Chuck. Je vais nous dénicher quelque chose. Mais je te préviens, c’est la dernière fois. Tu as de la chance que Poêle-à-frire ne soit pas là parce qu’il a horreur qu'on pille son frigo. Thomas était content qu’ils soient seuls. Il tira une chaise devant une table en plastique et s’assit. — Cette histoire est complètement dingue. Comment on a pu se retrouver là? Il y a quelqu’un qui nous a envoyés. Quelqu'un de malintentionné. — Ça ne sert à rien de se plaindre, répondit Chuck. Prends la

lambeau de perse déteinte qui tombait de la flèche attachée au plafond par une ficelle. Et, lentement, de ses yeux voilés de larmes, elle faisait le tour de la misérable chambre garnie, meublée d'une commode de noyer dont un tiroir manquait, de trois chaises de paille et d'une petite table graisseuse, sur laquelle traînait un pot à eau ébréché. On avait ajouté, pour les enfants, un lit de fer qui barrait la commode et emplissait les deux tiers de la pièce. La malle de Gervaise et de Lantier, grande ouverte

remercie, répondit-il. Ma mère ne sort plus de son jardin. Vous retrouveriez la maison de la rue de la Banne, telle que vous l’avez laissée. Mme Campardon, qui semblait ne pouvoir rester longtemps debout sans fatigue, s’était assise sur une haute chaise à dessiner, les jambes allongées dans son peignoir ; et lui, approchant un siège bas, levait la tête pour lui parler, de son air d’adoration habituel. Avec ses larges épaules, il était femme, il avait un sens des femmes qui, tout de suite, le mettait

et de l’heure, donnait un grand coup de sonnette à elle,–on avait fini par l’appeler « le coup de sonnette de la cousine, »– et en une minute débarrassée de son parapluie qui ne la quittait pas, dépêtrée de ses socques, son chapeau jeté sur une chaise, elle était toute à ceux qui avaient besoin d’elle. Elle écoutait, elle parlait, elle relevait les courages avec je ne sais quel accent martial, une langue énergique à la façon des consolations militaires et chaude comme un cordial. Si c’était un

temps et de l'heure, donnait un grand coup de sonnette à elle, - on avait fini par l'appeler "le coup de sonnette de la cousine", - et en une minute débarrassée de son parapluie qui ne la quittait pas, dépêtrée de ses socques, son chapeau jeté sur une chaise, elle était toute à ceux qui avaient besoin d'elle. Elle écoutait, elle parlait, elle relevait les courages avec je ne sais quel accent martial, une langue énergique à la façon des consolations militaires et chaude comme un cordial. Si c'était un

n'exauce et que tout châtie Leur morne souhait ; Parce qu'elles sont maudites, chétives, Noirs êtres rampants ; Parce qu'elles sont les tristes captives De leur guet-apens ; Parce qu'elles sont prises dans leur oeuvre ; Ô sort ! fatals noeuds ! Parce que l'ortie est une couleuvre, L'araignée un gueux; Parce qu'elles ont l'ombre des abîmes, Parce qu'on les fuit, Parce qu'elles sont toutes deux victimes De la sombre nuit... Passants, faites grâce à la plante obscure, Au pauvre

taper du pied quand ils avaient une main intéressante et je me disais que c’est sous la table que tout se passait: l'espoir, l'angoisse, la déception, la victoire. Il m’arrivait de recevoir des coups de pied d’hommes trop heureux ou tropdéçus. Une chaise était tirée, une moustache faisait son apparition sous la table, quelqu’un disait: «Scuse-moé, Michel. Pourquoi tu te tiens là, aussi?» Quelqu’un d’autre ajoutait: «Vous êtes chanceux, dans c’te maison-là, vous avez pas besoin de chien! Le p’tit d’Armand

................................................................ 205 Préambule : quelques concepts avancés ..................................................................................................................... 206 Généralités sur le nœud <manifest> ....................................................................................................................................................................... <manifest> .........................................................

remercie, repondit−il. Ma mere ne sort plus de son jardin. Vous retrouveriez la maison de la rue de la Banne, telle que vous l'avez laissee. Madame Campardon, qui semblait ne pouvoir rester longtemps debout sans fatigue, s'etait assise sur une haute chaise a dessiner, les jambes allongees dans son peignoir; et lui, approchant un siege bas, levait la tete pour lui parler, de son air d'adoration habituel. Avec ses larges epaules, il etait femme, il avait un sens des femmes qui, Pot−bouille 7 Pot−bouille