Noblesse Clergé Tiers état

Régime Auteur : Belisaire Visualisations : 10066 Modifié : 27/10/2012 à 11h15 Recommander Tweeter 0 1 La société d'Ancien Régime, très hiérarchisée, reste tributaire de la société féodale. La répartition de la société en trois ordres (clergé, noblesse, tiers-état), perçue comme naturelle et marquée par des règles strictes, est respectée par les Français jusqu'au milieu du XVIIIe siècle. Au sommet de la hiérarchie sociale, le roi fait le lien entre les trois corps de la société : il est l'homme choisi

l’ouverture des états généraux, le tiers état, rejoint par une partie du clergé, se proclame Assemblée nationale. Présidée par Bailly, la nouvelle instance s’engage par le Serment du jeu de paume à ne pas se séparer avant d’avoir rédigé la Constitution du royaume. Cet événement fondateur de la Révolution française constitue une étape symbolique dans la destruction de l’absolutisme. L’ouverture des états généraux avait suscité une querelle de procédure : le tiers état souhaitait la réunion des trois

travailleurs et néanmoins les plus pauvres qu'on range dans un ordre savamment baptisé Tiers État.   Voilà ce que me rapporte au sortir d'une invitation que j'ai honorée hier même à le « Cour » Jean Brac de Courtois éminente figure de la Noblesse française. « Grâce aux moyens dont  Dieu nous a dotés, nous assurons l'équilibre social en fournissant travail et moyens de subsistance au nombreux membres du Tiers État ». C'est ainsi que ce corps de nantis, profitant du lourd labeur des paysans et autres

Introduction Le clergé est le premier ordre dans la hiérarchie sociale. Les clercs sont exemptés de taille, de service militaire, et par le célibat des obligations familiales. Le clergé est chargé, en plus du culte, de l'état civil, l'organisation des fêtes (religieuses), de l'instruction publique; il est aussi chargé de toutes les fonctions d'assistance sociale et médicale, créant et entretenant les hôpitaux, hospices et orphelinats. Les membres du clergé peuvent être issus de la noblesse (Hortense de

conditions se retrouveront tous au paradis, a un seuil d'égalité. Le clergé est porteur de cette parole. Il réunit les hommes et est dédié au service de Dieu. Dans une société chrétienne, un tel ordre a un statut de suprématie. Le découpage se faisant selon un ordre de valeur, le clergé en constitue le premier tiers. Ce sont hommes qui prient, et sont donc appelés (oratores). On distingue plusieurs clergés. Le clergé régulier, vivant dans un monastère, coupé du monde, partageant sa vie entre

était divisée en trois ordres, aux droits et aux privilèges différents. C'était une société fondée sur l'inégalité. Le clergé regroupait les Hommes dédiés aux services de Dieux, la Noblesse s'occupait de l'administration et des armes tandis que le Tiers-état sert à produire de la nourriture pour la population. Chacun des trois ordres est subdivisé en plusieurs degrés. Le clergé: Il compte environ 200'000 Hommes. Les clercs ne sont pas soumis à la taille royale et ne doivent donc pas faire le service

sont le tiers état, la noblesse puis le clergé. Le tiers état est l’ordre le plus pauvre. Il représente 97% de la population avec trois sous parties : les ruraux, les citadins et les bourgeois. La noblesse est le deuxième ordre. Elle compte deux parties qui sont : la haute noblesse puis la petite noblesse. Enfin, le clergé, l’ordre le plus haut compte le haut clergé puis le bas clergé. Cette photo ci-dessous nous montre vraiment que le peuple était écrasé par les privilégies (Noblesse et Clergé).

et le Roi, Louis XVI, n'arrive pas à rétablir les comptes, même en changeant souvent de ministre des Finances. Une partie de la noblesse et du clergé refuse de renoncer à ses privilèges, c'est-à-dire, entre autres, de payer des impôts. Le Roi convoque des États Généraux pour le 5 mai 1789. Les étapes : -Les États Généraux Début juin 1789, les députés du Tiers État se retirent et se réunissent dans la salle du Jeu de Paume, où ils prêtent serment, Le Serment du Jeu Paume. -La Prise de la

Chapitre 1er : LA REVOLUTION DU TIERS ETAT La Révolution française a donc pris un mouvement d’accélération à partir de la convocation des Etats généraux. Cette convocation est le fruit de nombreuses disputes. Elle inaugure l’entrée dans une période aux caractéristiques nouvelles. Jusque là, l’histoire institutionnelle de la France se caractérisait par son extrême continuité : une structuration lente, progressive, un régime qui dura 1000. A partir de cette convocation, l’histoire de

d'intermédiaire, cela veut dire que le roi n'est responsable qu'à l'égard de Dieu. Cette théorie du droit divin va recevoir l'assentiment populaire par le biais des Etats généraux. Les Etats généraux sont réunis en 1614 (dernière réunion avant 1789), le Tiers Etat demande que l'origine divine du pouvoir soit érigée en loi fondamentale du royaume. Cette demande s'explique par la crainte d'un nouveau régicide. En formulant une nouvelle loi fondamentale, cela entrainait la sacralisation de la personne royale