Ne Plus Partager Paul Eluard

sa douleur car il exprime en vers réguliers et harmonieux, qui gomment le déchirement du cœur. Abordé fréquemment dans la poésie par des poètes antiques comme Ovide, jusqu’aux poètes surréalistes comme Eluard, l’amour a été une source d’inspiration pour de nombreux poètes. De plus la poésie a souvent été l’expression de souffrances parfois très douloureuses. A l’instar de Musset qui affirmait « frappe-toi le cœur, c’est là qu’est la poésie », les poètes écrivent pour hurler leur

main est présent, harmonieusement réparti entre les dessins de Man Ray et les poèmes de Paul Eluard. Nous pouvons donc légitimement nous demander si ce recueil peut se lire comme un éloge de la main. Nous analyserons dans un premier temps comment ses différentes représentations constituent un motif privilégié et une célébration, un hommage. Puis nous interrogerons sur l’ambigüité de cette main et ses valeurs plus négatives. I La main est un motif privilégié dans le recueil Man Ray, qui s’est

sont traités comme le surréalisme traité par Robert Desnos, les parnassiens telle que Paul Verlaine et surtout à travers le registre lyrique. Le registre lyrique, inspiré par Rousseau permet au lecteur d’exprimer ses émotions les plus profondes et secrètes d’une manière très intime. On retrouve alors ce registre partout dans la poésie, à travers tous différents siècles et grande variété d’auteurs cherchant à partager leurs sentiments surtout de nostalgie, ou d’amour. La poésie lyrique se base surtout

quelque chose, en jouant sur les sonorités, le rythme, la musicalité. À l'origine, la poésie était chantée, accompagnée d'une lyre, ce qui a donné naissance à la notion de poésie lyrique. Chaque auteur révèle une partie de lui-même dans son œuvre, fait partager ses sentiments et ses émotions. On peut néanmoins se demander si l'expression des sentiments personnels rend compte de l'ensemble de la littérature poétique. La poésie se limite-t-elle à l'expression des sentiments du poète ? (I) Certes la poésie

de comprendre leurs mécanismes. Le monde matériel qui nous entoure fut sujet de nombreux poètes au cours des siècles, qui ont tenté de transmettre à leurs lecteurs ce qu’ils en avaient compris. D’autres ce sont intéressés à un monde plus abstrait, spirituel, que la poésie permettait selon eux de rejoindre, tandis que certains se sont concentrés sur le monde de l’inconscient humain. La poésie est pour beaucoup d’auteurs, un moyen de comprendre le monde matériel dans lequel

« La poésie engagée au XXème siècle dans les pays francophones ». Nous nous sommes donc mis au travail avec un manque d’inspiration et de motivation évident. Mais alors que nous avancions dans la rédaction du dossier, ce sujet nous paraissait de plus en plus profond et intéressant et peu à peu, nous nous sommes investis dans nos recherches et avons réussi à prendre plaisir à la rédaction de ce livret. Les pages suivantes constituent le fruit de plusieurs longues heures de travail et de concertation

le silence, 
J'entends au loin, vers ce riant séjour, 
La voix du chien qui gronde et veille autour 
 De l'humble toit qu'habite l'innocence. 
 Mais quoi ! déjà, belle nuit, je te perds ! 
 Parmi les cieux à l'aurore entrouverts, 
Phébé n'a plus que des clartés mourantes, 
 Et le zéphyr, en rasant le verger, 
De l'orient, avec un bruit léger, 
Se vient poser sur ces tiges tremblantes. Dans ce poème, Chateaubriand dépeint des situations dans la nature, un thème principal du Romantisme

L’urgence des retrouvailles avec sa fille Le poème commence par un alexandrin composé de trois compléments circonstanciels de temps : « demain », « dès l’aube » et « à l’heure où blanchit la campagne ». Cela traduit que Victor Hugo a hâte de partir. De plus, dans ce texte, on retrouve un grand nombre de verbes d’action et de mouvement comme : « Je partirai » (v.2), « J’irai » (v.3), « Je marcherai » (v.5)… Ils expriment tous une action physique. Ensuite, ce texte est rythmé grâce aux nombreuses ponctuations

as-tu observé cette mis-en place du lyrisme ? Le cœur y est ! Elle nous parle d’elle … Regarde cette omniprésence du « je » ; de sa douleur … Elle ne peut la combler. Toute l’émotion est là ! C’est une véritable souffrance qu’elle veut nous faire partager. Elle est si malheureuse, on dirait qu’elle essaie de dissimuler sa peine en la travestissant sous une apparente légèreté : « chanter », « semblant de rire ». Elle est isolée dans son chagrin, seul Dieu peut lire dans son cœur … - Anne : Pour

nous avons considéré le texte de Schehadé de façon immanente, sans l’insérer, comme nous l’avions fait dans un premier temps, dans une situation définie par un lieu et un temps, et nous ne nous sommes pas davantage souciés de donner un sens culturel plus large à cette expérience imaginaire. C’est que cette expérience, si universelle dans ses thèmes (l’arbre, le jardin, la montagne…), pourrait dénoter une expérience générale, sans particularité culturelle. Pourtant, ce que nous allons voir dans ce troisième