Ne Désirons Nous Que Ce Dont Nous Avons Besoins

souffrir ? Tout ce qui vit a des besoins, si tant est que vivre, ce n'est pas être autosuffisant, mais au contraire dépendre, pour sa propre survie, d'un milieu extérieur : la plante a besoin d'eau et de lumière ; l'animal de manger, de boire et de dormir. . Seulement, parce qu'il est doté de conscience et capable de se représenter lui-même, l'homme n'est pas qu'un être de besoins, c'est aussi et peut-être surtout un être de désirs. Le désir se distingue du besoin en ceci qu'il n'est pas issu de notre

Le désir est-il fondamentalement in satisfaisable ? Selon le philosophe français Henri Laborit, «  on ne peut pas être heureux si l'on ne désire rien. ». Le désir, tout d'abord se distingue d'une part du besoin, qui renvoie à une nécessité et d'autre part de la passion, qui désigne un phénomène affectif intense et exclusif dominant la vie de l'esprit. Le désir désigne aussi un mouvement vers un objet que je me représente comme source de satisfaction, mais peut-on atteindre cet objet tout en

Chapitre 3 : Le Désir Le désir est l'expression d'un manque, nous désirons toujours ce qui échappe à notre volonté. Mais pour pouvoir désirer ce qu'il nous manque, il faut savoir justement ce qu'il nous manque. Le désir est permanent, car en possession de l'objet, notre désir se porte sur autre chose. Le désir s'il meurt, renaît. De plus il y a une insatisfaction permanente ( des qu'on achète quelque chose dont on désirait, on veut constamment une nouvelle chose ) Le désir représente le philosophe

passer de désirer ? Introduction : L'homme, éternel insatisfait, semble toujours dans l'attente, dans le manque. Ainsi, l'homme désir continuellement quelque chose. C'est d'ailleurs la base de la société de consommation : les objets comblent les besoins. Le désir, par définition, est une tension vers un objet manquant. C’est toujours l’expérience d’un manque, d’une insuffisance qui nous pousse à chercher un objet considéré comme source de satisfaction. Or, justement, si un individus cherche la satisfaction

à ce titre, le lien entre désir et valeur ( voir définition plus bas ) est indéniable, ce qu’exprime la phrase de SPINOZA, philosophe qui considère que « l’essence de l’homme est le désir » : « Nous ne désirons pas une chose parce qu'elle est bonne ; au contraire, c'est parce que nous la désirons que nous la disons bonne » ( Éthique, Livre III, prop. 9, scolie ). Aussi le désir peut-il être saisi comme moteur de l’histoire. Le désir apparaît comme un modalité d’accès à la conscience de soi dans

une entrave au bonheur ? Enfin nous nous verrons si accomplir tous ses désirs peut-être compatible avec la morale et la vie en société. I) La valeur du désir. Le désir est la recherche d’un objet que l’on imagine, que l’on ne possède pas et dont on pense qu’il nous apportera du plaisir. Le sentiment du désir s’accompagne du sentiment de manque. Ce manque là, peut devenir souffrance quand le désir ne peut pas être satisfait. Cette souffrance est la frustration. On comprend alors que satisfaire

copie creuse. Cas vécu : sur le sujet "L'Homme ne désire-t-il que ce dont il a besoin ?", j'ai pu lire des copies extrêmement médiocres qui répondaient, en gros, comme ceci : I/ Quand nous ressentons un besoin, nous désirons le satisfaire (ça, personne n'en doute, et ce n'était pas la question) ; II/ Mais quand même, certains désirs dépassent les simples besoins vitaux ; III/ Donc l'Homme ne désire pas que ce dont il a besoin ; Conclusion : Donc, non. On voit bien que le II, le III et la conclusion

oriente toujours vers le bonheur ou au contraire faut-il éradiquer le désir pour atteindre le bonheur ? En quel sens peut-on affirmer que nous avons réellement besoin de nos désirs ? Le désir est toujours désir de quelque chose, ce « quelque chose » nous manque, que nous en ayons un besoin vital ou non. Ainsi, le désir pourrait se définir par le besoin d'aller vers le désirable, que celui-ci soit un objet, une personne ou même qu'il soit bon ou mauvais. C'est une satisfaction de prendre quelque chose comme

nouvelle définition du bonheur, qui, contrairement à la pensée des philosophes antique, ne peut être durable. Ainsi, selon Hobbes, l'homme est en quête d'une succession de désirs ininterrompus, néanmoins nécessaire pour éprouver du plaisir car nous désirons toujours ce que nous ne possédons pas. Nous pouvons alors nous demander comment l'homme peut-il atteindre le bonheur en étant contraint de parvenir à un enchaînement de désirs tout au long de sa vie. Nous étudierons ce texte en deux parties, tout

Introduction : A première vue, il semble assez évident que le désir, loin de se satisfaire de la réalité, ne cesse de se plaindre de ses manques. Contrairement au besoin, qui disparaît une fois assouvi, le désir semble « jouer à saute-mouton », se portant incessamment d’un objet à l’autre en dépassant chacun vers ce qui lui semble être encore mieux. Mais un objet ne nous satisfait-il plus parce qu’il lui manque quelque chose, ou bien parce que notre désir s’en est lassé ? Il s’agit de