Ne Désirons Nous Que Ce Dont Nous Avons Besoin

privation ; de l’autre, pressentiment d’un bien susceptible de nous combler. Doit-on penser que le désir est la marque de la misère de l’homme ou bien qu’il lui soit bénéfique ? Le désir : source de misère Dans un premier temps, nous désirons ce qui nous manque. Platon a admirablement posé le problème dans le mythe où il raconte la naissance d’Eros, ce demi-dieu qui personnifie l’amour, le désir. Eros serait le fils de Poros, dieu de la richesse et de l’abondance, et de la mendiante Pénia

sommes pas divins, c’est le signe de ce que Pascal appelle la mise de l’homme, sa finitude. A partir de cela on sait que le désir ne peut se satisfaire car il est impossible d’avoir ou d’être ce que nous désirons, nous avons ou sommes simplement ce que nous désirions et non ce que nous désirons. Le manque est une souffrance qui nous conduit à la frustration, ce qui est une miser de l’homme. Comme Sartre l’écrit « le désir est lui-même voue à l’échec ». On va de désir en désir provocant l’ennui soit

vérité. Pourtant, lorsque nous quittons la seule sphère de la pensée rationnelle, tout se passe comme si l'impossibilité reprenait tous ses droits : qui n'a pas fait l'épreuve de la déchirure entre deux désirs, exigeant pareillement satisfaction, mais dont les satisfactions réciproques s'excluent mutuellement ? Je veux réussir mes examens, mais je ne veux pas fournir les efforts nécessaires pour y obtenir un succès certain ; je veux qu'il ou elle n'aime que moi, mais demeurer libre d'en aimer d'autres

se demander si nous savons encore réellement juger nous-mêmes, de ce qui est peut être bon pour notre santé et de ce qui pourrait nuire à celle-ci. Sommes-nous encore capables d'écouter nos sens? Manger est tout d'abord un besoin primaire, l'Homme comme l'animal a besoin de se nourrir pour vivre mais l'alimentation est également une source de plaisir, la nourriture éveille les sens. Le développement de l'industrie dans les pays dits développés et la consommation de masse est venue bouleverser

est primordial de faire la distinction des trois types de biens. Le premier type de biens est ceux que nous désirons pour eux même, la joie par exemple. Ensuite il y a ceux que nous désirons pour eux même et pour ce qui en découle. La santé en est un bon exemple, parce que nous la voulons pour être bien et pour nous permettre de faire des choses. De plus, il y a les biens que nous désirons seulement pour le bien qui en découle, comme le travail en échange d’un salaire. Selon Thrasymaque, la justice

même lorsque nous voyons nos désirs satisfaits ? Pourquoi sommes-nous inlassablement soumis à des désirs qui ne semblent pas pouvoir nous rendre heureux et dont nous ne parvenons pourtant pas à nous défaire ? Schopenhauer s'intéresse ainsi ici à cette réalité mystérieuse que constitue le désir, à mi-chemin entre plaisir et souffrance et dont nous avons finalement du mal à déterminer s'il constitue quelque chose de positif ou de négatif dans notre existence. Il y pourtant bien là un paradoxe : ce

de son âme car la physique explique en quelque manière le mécanisme des sens et la formation des idées; mais dans la puissance de vouloir ou plutôt de choisir, et dans le sentiment de cette puissance on ne trouve que des actes purement spirituels, dont on n'explique rien par les lois de la mécanique. » 5. Sur quoi repose, selon Rousseau, « la spiritualité de l'âme humaine » ? La conscience de cette liberté 6. Selon Rousseau, l'être humain est doté d'une seconde caractéristique essentielle qui

désir est différent du besoin car celui-ci se comprend comme une nécessité naturelle alors que le désir lui est culturel. Il comprend un choix, des habitudes. Il est donc le prolongement du besoin.   Distinctions • - Le désir s'oppose à l'apathie, l'absence de tout affect • - Le désir est distinct du simple «besoin»: le besoin est un cycle naturel qui se répète à l'identique. Tandis que le désir se renouvelle et s'amplifie. Par exemple, manger est de l'ordre du besoin, mais on attise le désir

rapport aux autres et d’abord dans son rapport à lui-même, l’homme aspire à autre chose qu’à ce qui est déjà là.  Le mot « désir » : besoin, volonté, envie, souhait, tendance, penchant, inclination, velléité, fantasme, amour, passion, obsession..  « Nous désirons une chose parce qu’elle nous semble bonne, plutôt qu’elle ne nous semble bonne parce que nous la désirons : le principe, c’est la pensée. » (Aristote, Métaphysique, XII, 7).   On pourra alors étudier les relations entre la raison

un sentiment artificiel mais à distinguer du besoin qui est un sentiment naturel et physiologique. On semble tout le temps désirer une chose en particulier, contrairement à un besoin essentiel, indispensable pour notre corps comme boire, manger ou dormir, on ne réfléchit pas à savoir si l'on a soif, faim ou envie de dormir, cela vient naturellement par un besoin du corps comme par exemple « il a envie de boire de la grenadine » dans cet exemple le besoin est le désir de boire qui est une action normale