Naturalisme De Gervaise

») et Charles Baudelaire avec sa théorie des « correspondances ». Le malaise profond ressenti par les écrivains de la fin du XIXe siècle est aussi à l'origine de ce mouvement de rejet absolu. Contre la poésie descriptive du Parnasse, contre le Naturalisme de Zola et le Réalisme de Flaubert, ou encore contre le Romantisme social de Hugo, les symbolistes proclamèrent l'existence d'un autre monde masqué par le monde sensible, qu'il leur appartenait de déchiffrer. De fait, s'il est vrai que le courant

terminée avant le début du roman. Le roman L’Assommoir (1877), d’Émile ZOLA est un exemple d’ouvrage qui ne se concentre pas particulièrement sur la passion amoureuse. Avec un incipit in media res et avec l’entrée du personnage Gervaise, une passion va être abordée, celle de Gervaise pour Lantier. Cependant, on comprend par la lecture de ce roman, que cette passion est terminée avant le début de l’intrigue. ZOLA va particulièrement accentuer une critique de la société dans lequel il vit avec la critique

capitalisme et de la bourgeoisie. Les domaines littéraire et artistique reflètent ces changements de mentalité : le romantisme, le réalisme, le symbolisme et le naturalisme. Zola est connu dans l’histoire de la littérature comme l’un des plus grands écrivains représentant le courant naturaliste. À la fin du XIXe, le naturalisme est caractérisé par des références permanentes aux sciences de la nature: la lutte pour la vie et sélection naturelle, les lois de l'hérédité et la démarche expérimentale

puisque les méchants sont punis. II. Anti-thèse : le personnage ne doit pas être un modèle A- Dire le réel Volonté de peindre les hommes tels qu’ils sont, avec leurs qualités et leurs défauts: ambition du réalisme et du naturalisme (Balzac, Stendhal, Flaubert, Zola). “Un roman est un miroir qui se promène sur une grande route. Tantôt il reflète à vos yeux l’azur des cieux, tantôt la fange des bourbiers de la route. Et l’homme qui porte le miroir dans sa hotte sera par vous

œuvres - célèbre pour ses prises de position, souvent sources de condamnations ex : son pamphlet J’accuse… ! (1898) II. La Bête Humaine (Affaire criminelle chez Les Rougon-Macquart) - Genre : roman - 1re édition : 1890 - Thématiques : naturalisme, hérédité, pulsions meurtrières, crime, violence, personnification - Dix-septième roman de la série des Rougon-Macquart, La Bête humaine - publié sous forme de feuilleton dans le journal La Vie populaire avant de paraitre en volume en 1890

Félicité, Gervaise, Cosette, Claude Lantier…Autant de personnages constituent aujourd’hui des références pour les lecteurs puisque chacun peut s’identifier à l’un d’entre eux. Pourtant, Il est difficile de faire vivre un personnage de roman qui puisse être compris et apprécié. Comment rendre par écrit la complexité d’un être vivant ? C’est un défi de taille pour tout écrivain. Selon André Maurois, romancier français du XXe siècle, il existerait une opposition structurelle entre les personnages

employé, 40 ans. | Taille moyenne, tête plate, front bas, nuque épaisse, face ronde et sanguine, gros yeux vifs. | Violent, jaloux et macho. Roubaud sait garder son sang-froid, méthodique, minutieux, complaisant, et rusé. | Jacques Lantier | Fils de Gervaise Macquart (héroïne de l’assommoir) Mécanicien de première classe à la compagnie de l’Ouest. | Beau, grand, très brun, visage rond et régulier, des cheveux frisés. Il a des moustaches très noires. | Il paraît sain et robuste, il égorge les femmes (criminel)

PARTIE GÉNÉRALE Titre, Date de Parution : Germinal d’Emile Zola Paru en 1886 Biographie: Émile Zola, né à Paris le 2 avril 1840 et mort à Paris le 29 septembre 1902, est un écrivain et journaliste français, considéré comme le chef de file du naturalisme. C’est l'un des romanciers français les plus populaires, l'un des plus publiés, traduits et commentés au monde. Ses romans ont connu de très nombreuses adaptations au cinéma et à la télévision. Sa vie et son œuvre ont fait l'objet de nombreuses

d’ordre éthique ? Quel fut le rapport de ces auteurs aux critiques ? Quel est l’intérêt de représenter fidèlement le réel vis-à-vis de l’humanité ? Faire vrai permet-il de mieux dénoncer ou mieux exalter ? Quelles sont les limites entre réalisme et naturalisme ? Tant de questions qui se posent, que nous tâcherons d’étudier dans un « développement dissertationnel (néologisme) » où nous nous pencherons dans un premier temps sur l’étude du mouvement réaliste, ses adeptes et leurs “grades“ ; puis nous nous

descriptions qui sont le fondement du mouvement naturaliste, va privilégier l’exposition des comportements : « Mlle Remanjou fermait les yeux, parce qu’elle croyait marcher sur de l’eau. » « mais ça leur cassait le cou, et ils ne distinguaient rien. », « Gervaise demanda le sujet des Noces de Cana ; c’était vête de ne pas écrire les sujets sur les cadres. », « (…) la Joconde, à laquelle il trouva une ressemblance avec une de ses tantes. »,  « attendris et stupides », avec le piétinement d’un troupeau débandé