Napoléon Musset

DESCRIPTIF DE MODULE S4- Module 4 Analyse du théâtre du XIXème siècle Les Caprices de Marianne, Alfred De Musset Z. ZIGHIGHI Objectifs du module  Permettre aux étudiants d’enrichir leurs connaissances en matière de la lecture du théâtre.  Initiation à l’analyse du théâtre, en l’occurrence le théâtre du XIXème siècle.  Savoir situer une œuvre théâtrale dans son contexte socio-historique, culturel et politique.  Mettre en évidence l’évolution du théâtre français ainsi que les pratiques dramaturgiques

 « On ne badine pas avec l'amour » est une pièce de théâtre écrite par Alfred de Musset publiée en 1834 dans La revue des deux mondes. Cette pièce s'apparente au drame romantique, comme peut le supposer le titre. Il s'agit ici de l'Acte III scène 8, c'est le dénouement de la pièce, les trois personnages principaux sont présents Camille Perdican mais aussi Rosette qui est cachée, cette scène fait basculer la scène dans la tragédie, c'est un coup de théâtre. Dans cette scène il y a plusieurs

potique sur le langage. En situant une oeuvre dans un mouvement littraire, faire discerner les continuits et les volutions dans les conceptions de la posie, notamment autour de reprsentation de la modernit. Squence 5 lecture analytique de Alfred de Musset impromptu . Texte Impromptu (En rponse la question Quest-ce que la Posie )Chasser tout souvenir et fixer sa pense,Sur un bel axe dor la tenir balance,Incertaine, inquite, immobile pourtant,Peut-tre terniser le rve dun instant Aimer le vrai, le

participa même à la révolution française de 1848. Son recueil de poèmes, Méditations est un de ses grands succès. Alfred de Vigny est un poète et un soldat. Ses poèmes sont caractérisés d’un grand pessimisme et d’une vision terne de la société. Alfred de Musset excelle aussi bien dans la poésie que dans l’écriture de roman et de pièce de théâtres. On le connait entre autre pour : Les Caprices de Mariannes, On ne badine pas avec l’amour, Lorenzaccio et La confession d’un enfant du siècle. Il est aussi à noter

Corpus : Paul Scarron, Alfred de Musset, Paul Verlaine, Jules Supervielle Texte 1 Un amas confus de maisons, Des crottes dans toutes les rues, Ponts, Églises, Palais, Prisons, Boutiques bien ou mal pourvues, Forces gens noirs, blancs, roux, grisons, Des prudes, des filles perdues, Des meurtres et des trahisons, Des gens de plume aux mains crochues Maint poudré qui n'a pas d'argent, Maint homme qui craint le Sergent, Maint Fanfaron qui toujours tremble, Pages, Laquais, Voleurs de nuit, Carrosses

changements d’instruments permettent désormais d'exploiter de puissants contrastes de tons. Les sonorités inventées par les romantiques sont particulièrement colorées et évocatrices, davantage en tout cas que chez des classiques. Poésies : Alfred de Musset : Tristesse (1840) Lamartine : Les Méditations (1820) Théâtres : Romans: Chateaubriand : René (1802) Mme de Staël : Corinne (1807) Peinture : Friedrich : Le Voyageur contemplant une mer de nuages (1817) Anne-Louis Girodet-Trioson : Funérailles

pleurant tomber dans tes bras nus ! La mémoire en est morte, un jour te l'a ravie Et cet amour si doux, qui faisait sur la vie Glisser dans un baiser nos deux coeurs confondus, Toi qui me l'as appris, tu ne t'en souviens plus. Alfred de Musset A George Sand (VI) Porte ta vie ailleurs, ô toi qui fus ma vie ; Verse ailleurs ce trésor que j'avais pour tout bien. Va chercher d'autres lieux, toi qui fus ma patrie, Va fleurir, ô soleil, ô ma belle chérie, Fais riche un autre amour

Textes : Texte A - Alfred de Musset, Lorenzaccio, acte IV, scène 9 Texte B - Jean Giraudoux, Electre, entracte : Lamento du Jardinier (1938) Texte C - Samuel Beckett, Oh ! les beaux jours (1963) Annexe au texte C : Photographie de la mise en scène de Oh ! les beaux jours par Roger Blin au théâtre du Rond-Point, 1981 (Madeleine Renaud dans le rôle de Winnie) Annexe au corpus : Antonin Artaud, Le Théâtre et son double (1938). Texte A - Alfred de Musset, Lorenzaccio, acte IV, scène 9.

strophe + 1 qui oblige à relire : lecture récurrente). Cette conception romantique est illustrée par le spleen de Baudelaire et par les Contemplations de Hugo (consacrées à la mort de sa fille). Cette conception se retrouve aussi chez Alfred de Musset « Nuit de Mai » : dialogue entre le poète et sa muse (on y retrouve une métaphore filée du pélican). « Les plus désespérés sont les chants (poèmes) les plus beaux. Et j’en sais d’immortels qui sont de purs sanglots » (= je connais des chants)

Comment le départ de Camille annonce t-il un drame romantique ? Dans la scène 1 de l’acte II, Camille et Perdican ont une entrevue et Camille déclare à Perdican qu'elle ne l'épousera pas et refuse de donner ses raisons. On a alors un bouleversement dans l’histoire, Camille ne veut pas se marier mais elle partir. On peut alors se demander comment le départ de Camille annonce t-il un drame romantique ? Nous verrons dans un premier temps, nous verrons que ce départ est inattendu, puis nous verrons