Naissance De La Narratologie

né. Aussi n’était-il pas témoin vivant de cette histoire qu’il raconte avec un décalage temporel considérable. Il situe lui-même cet amour de Swann avant sa naissance: «[…] je me suis souvent fait raconter bien des années plus tard, […], que quand il écrivait à mon grand-père (qui ne l’était pas encore, car c’est vers l’époque de ma naissance que commença la grande liaison de Swann […]» . (Proust, 2000: 191) C’est dire que le narrateur d’Un amour de Swann transpose une histoire qu’on lui a déjà racontée

Aussi n’était-il pas témoin vivant de cette histoire qu’il raconte avec un décalage temporel considérable. Il situe lui-même cet amour de Swann avant sa naissance: «[…] je me suis souvent fait raconter bien des années plus tard, […], que quand il écrivait à mon grand-père (qui ne l’était pas encore, car c’est vers l’époque de ma naissance que commença la grande liaison de Swann […]» . (Proust, 2000: 191) C’est dire que le narrateur d’Un amour de Swann transpose une histoire qu’on lui a déjà

interroger sur le type-même de l’œuvre : on ne peut tout à fait dire qu’il s’agit d’une nouvelle mais l’intrigue est très concentrée dans ce roman. Le sous-titre de l’œuvre nous éclaire un peu plus sur le genre d’Adolphe ; il s’agit d’une anecdote. Narratologie Le récit est à la première personne et fait donc croire à une sorte de journal intime (perspective d’Adolphe). Il ne s’agit pas que de l’utilisation de la première personne mais en même temps du fait que ce « je » qui raconte l’histoire en est

fondamentales de Gérard Genette qui introduit son essai « Discours sur le récit » par ces mots : « Nous employons couramment le mot (français) récit sans nous soucier de son ambiguïté, parfois sans la percevoir, et certaines difficultés de la narratologie tiennent peut-être à cette confusion. Il me semble que si l’on veut commencer d’y voir plus clair en ce domaine, il faut discerner nettement sous ce terme trois notions distinctes. » (« Discours sur le récit », in Figures III, Le Seuil, 1972, p

Directeur de Recherche à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, Gérard  Genette est très connu chez les linguistes. Sa collaboration avec Roland Barthes le désigne comme un structuraliste spécialisé dans la rhétorique, la poétique, la narratologie. Son œuvre est immense : « Figures I », « Figures II », « Figures III » , « IV », « V »,  « Introduction à l’Architexte »,  « Métalepse, de la figure à la fiction » …etc. Ses dernières œuvres,  à l’heure où j’écris ces lignes, contiennent pêle-mêle

phénoménologie, mathématicien d’origine et appartenant au groupe de Vienne. Il s’interroge au départ sur les phénomènes mentaux étranges que sont les idées mathématiques : que sont-elles, à quoi renvoient-elles ? Peut-on renvoyer à une naissance ultime des choses ? Y-t-il une naissance intrinsèque des choses. Ce que l’on nomme le réel est en fait que le monde vécu qui nous apparaît toujours de façon subjective à partir d’une visée particulière. Notre perception, nos désirs et nos volontés nous sont particulière

conscience ; non seulement on vit et l’on meurt pour des idées, mais la mort des hommes est absoute par des images. La critique (ou plutôt l’esthétique qui étudie les formes pars lesquelles une œuvre agit sur les sensibilités) se situe avant la naissance de l’œuvre, l’esthétique après elle ; l’une s’attache au comment, l’autre au pourquoi du plaisir ou de l’émotion. Le romanesque est un passage, une somme, un équilibre entre l’épopée et la poésie. La substance du roman doit être recherchée dans les

la comparaison entre Eugénie Grandet et Washington Square qui m’a permis de bâtir celle-ci. 1 L’influence de Balzac sur James. James considérait Balzac comme son « maître »13 : il conçoit la première édition complète de ses œuvres comme la naissance d’« une seconde Comédie Humaine »14. Il donne une série de conférences sur Balzac : Honoré de Balzac (1902), Balzac (1913), La leçon de Balzac (1905). Il écrit dans cette dernière : « Dans ce mystère ensorcelant de la fiction, j’ai reçu de lui

complet qui, du récit d’enquête à la nouvelle fantastique, permet aux élèves d’aborder différents genres et, ainsi, de développer leur culture littéraire. L’étude de ces six nouvelles permettra aux élèves de réviser des notions essentielles de narratologie, d’étudier le fonctionnement général du récit, d’aborder certaines notions de grammaire et d’analyse, au programme de la classe de 4e. Lire le recueil en classe Les nouvelles de ce recueil peuvent être abordées en classe dans leur continuité :

à l’occasion son opinion, toujours modérée, et ses animaux favoris, chat, âne, mule, qu’il traite comme ses enfants, suffisent à son bonheur. Il fume et boit beaucoup de thé, parfumé à la menthe de son jardin, écrit ses poèmes (dont il décrit la naissance, par bribes qui s’imposent à lui, le réveillant parfois la nuit), et ne regrette pas de ne pas avoir eu d’enfants. On l’invite dans le village à chaque événement important : tel est ce Vieux, modèle d’humanisme et de sagesse. Dans ce récit sans