N Est En Heureux Qu En Imagination

voir une baleine puis un navire rempli d'humain. Micromégas prend ce dernier entre ses deux doigts. Pour pouvoir parler à ces « créatures » qui, pour lui, sont de la taille d'un atome, le géant confectionne un cornet acoustique. Le Sirien est très heureux à l'idée d'avoir rencontré des Hommes et pense qu'ils doivent connaître le bonheur. Par la suite, de nombreux sujets seront abordés entre les Hommes et les deux amis, sur lesquels tous seront d'accord, tels que l'absurdité de la guerre ou encore la

avoir une double face, car il peut devenir un vice utilisé pour créer des illusions de sagesse. Cette croyance, en tout cas, doit être révisée parce que, comme explique Valery Larbaud : « un nombre immense d'hommes qui ont été parfaitement sages et heureux, et un certain nombre de saints, ne savaient pas lire » (Valery Larbaud, Ce vice impuni, la lecture ; lignes :11- 12 ) . Lire ne rend pas obligatoirement sage, mais crée seulement l’illusion de sagesse

plus rien à désirer ! Il perd pour ainsi dire tout ce qu'il possède. On jouit moins de ce qu'on obtient que de ce qu'on espère, et l'on n'est heureux qu'avant d'être heureux. En effet, l'homme avide et borné, fait pour tout vouloir et peu obtenir, a reçu du ciel une force consolante qui rapproche de lui tout ce qu'il désire, qui le soumet à son imagination, qui le lui rend présent et sensible, qui le lui livre en quelque sorte, et pour lui rendre cette imaginaire propriété plus douce, le modifie

la beauté dans les gravures de mode, et ce qu'il va apprécier, c'est de justement retrouver cette morale de l'esthétique du temps. « Ils sont très souvent beaux et spirituellement dessinés; mais ce qui m’importe au moins autant, et ce que je suis heureux de retrouver dans tous ou presque tous, c’est la morale et l’esthétique du temps. » Baudelaire va établir une théorie du beau qui sera en opposition avec une autre, pour expliquer que la beauté ne peut exister sans la présence de deux éléments importants

heureuse s’établisse, il faut que la finalité ̶ qui n’est que fictive en réalité ̶ soit substantive. En effet on s’ennuie dans le jeu dont le gain n’apportera rien : « il faut qu’il s’y échauffe et qu’il se pipe lui-même en s’imaginant qu’il serait heureux de gagner ce qu’il ne voudrait pas qu’on lui donnât à condition de ne point jouer » (S168-L136, p. 125). L’homme se divertit en justifiant son acte présent par son but, qui ne l’intéressera plus lorsqu’il l’aura obtenu. Une seconde raison pour laquelle

directement responsable (texte 2, d’Alain). Il faut donc se demander pourquoi l’imagination fait l’objet d’interprétations à ce point antithétiques. Il apparaît que cette contradiction procède de la nature ambiguë de cette faculté. Le terme « imagination » vient du latin « imago », de « imitari », imiter. Suivant cette étymologie, comme pour le sens commun, l’imagination serait donc la faculté « d’imiter par des images ». Cependant cette approche suscite deux objections majeures. Tout d’abord, le

Plan du commentaire composé Introduction I-Le regard créateur ou récréateur II-Le dualisme éluardien, imagination et réalité Conclusion Introduction Le poème l'amoureuse est le 4ème poème de la seconde section "Mourir de ne pas mourir", de Capitale de la Douleur, un recueil écrit presque entièrement au présent, d'une voix qui semble n'être la voix de personne en particulier, mais le murmure d'un homme et de tous les hommes tenant dans leurs bras la première femme avec l'illusion que le temps

de fausses pensées qui représentent par exemple la religion. Une religion créée par l’imagination de l’homme ignorant, et donc sans fondement matériel, qui est devenue un obstacle à la pensée et à la vie. Il pense être dans le vrai, et donc être heureux, mais c’est une perception fausse du bonheur. Elle empêche l’humain de se concentrer sur les connaissances que la nature veut lui inculquer. Ces utopies ne peuvent être représentées, elles sont illusoires et il « ne peut rien avoir hors de l’enceinte

domine, un incident quelconque leur rappelle un bon ou mauvais souvenir, ils y voient le signe d'une issue heureuse ou malheureuse; pour cette raison, et bien que l'expérience leur en ait donné cent fois le démenti, ils parlent d'un présage soit heureux, soit funeste. (... ) Ayant forgé d'innombrables fictions, ils interprètent la nature en termes extravagants, comme si elle délirait avec eux. Spinoza, Traité des Autorités Théologiques et Politiques, Pléiade, p.606-607 Questions : 1

 Don juan est happé par la lumière, cela a une raison mystique  il se condamne à vivre avec les hommes  il est à la recherche d’un bonheur spirituel  le dramaturge veut , en laissant Don juan se faire broyer par la lumière frapper l’ imagination du lecteur  Les couleurs, les bruits ont une importance fondamentale pour mettre à mort l’ancien Don juan  L’auteur nous propose une mort spirituelle de l’ancien Don juan III un don juan différent du point de vue métaphysique a) Une conversion