N Est En Heureux Qu En Imagination

d'être atteind un sentiment d'accroître notre puissance d'agir ( éveille nos sens, guide notre volontée, favorise l'imagination, domine notre raison ). - Rousseau : " On jouit - de ce que l'on obtient de ce que l'on espère et l'on est heureux qu'avant d'être heureux " La nouvelle Héloïse . Pour Rousseau le véritable plaisir est dans le retard à la satisfaction du désir : se retard = bonheur véritable ( donc pas dans le fait d'obtenir ). Le désir devient l'exprétion d'une forc motrice. Au contraire

plus rien à désirer ! il perd pour ainsi dire tout ce qu'il possède. On jouit moins de ce qu'on obtient que de ce qu'on espère, et l'on n'est heureux qu'avant d'être heureux. En effet, l'homme avide et borné, fait pour tout vouloir et peu obtenir, a reçu du ciel une force consolante qui rapproche de lui tout ce qu'il désire, qui le soumet à son imagination, qui le lui rend présent et sensible, qui le lui livre en quelque sorte, et pour lui rendre cette imaginaire propriété plus douce, le modifie

s’imaginer que la raison nous éloigne du bonheur rien que par le fait que l’on puisse prendre conscience qu’il y a mieux. Devrait-on alors envier ceux qui, blottit dans l’état d’innocence accueil le bonheur de façon immédiate et extérieur? L’imbécile heureux peut-il alors se proclamer être un canon de vie? Au contraire, la raison ne nous mènerait-elle pas vers un bonheur que nous devrions mérité et atteindre par un long travail ? Si l’homme est doté de conscience, qu’il perd son innocence, cela lui permet

1. Formulez la thèse de ce texte et montrez comment elle est établie. La thèse de Rousseau est que l'on ne peut être heureux que lorsqu'on le recherche, car selon lui cette quête à elle seule permet de l'être, et que si jamais il est atteint, alors il n'y a plus de désir à assouvir: il n'y a plus de bonheur. Le bonheur est donc pour Rousseau le fait d'espérer d'être heureux, l'illusion d'être proche d'obtenir ce que l'on souhaite. Cette thèse peut être articulée en 3 parties: la première partie

s’imaginer que la raison nous éloigne du bonheur rien que par le fait que l’on puisse prendre conscience qu’il y a mieux. Devrait-on alors envier ceux qui, blottit dans l’état d’innocence accueil le bonheur de façon immédiate et extérieur? L’imbécile heureux peut-il alors se proclamer être un canon de vie? Au contraire, la raison ne nous mènerait-elle pas vers un bonheur que nous devrions mérité et atteindre par un long travail ? Si l’homme est doté de conscience, qu’il perd son innocence, cela lui permet

n'a plus rien à désirer ! Il perd pour ainsi dire tout ce qu'il possède. On jouit moins de ce qu'on obtient que de ce qu'on espère, et l’on est heureux avant d'être heureux. En effet, l'homme avide et borné, fait pour tout vouloir et peu obtenir, a reçu du ciel une force consolante qui rapproche de lui tout ce qu'il désire, qui le soumet à son imagination, qui le lui rend présent et sensible, qui le lui livre en quelque sorte, et pour lui rendre cette imaginaire propriété plus douce, le modifie au

satisfait ; au contraire, les grandes joies sont ordinairement mornes et sérieuses, et il n’y a que les médiocres et passagères qui soient accompagnées du ris4.A insi, je n’approuve point qu’on tâche à se tromper, en se repaissant de fausses imaginations ;c ar tout le plaisir qui en revient ne peut toucher que la superficie d’âme, laquelle sent cependant une amertume intérieure, en s’apercevant qu’ils sont faux. René Descartes, Lettre à Elisabeth du 6 octobre 1645 Travail d’approche: Parties

Confessions, Livre IV Au début du livre IV, Rousseau se souvient d’une journée (fin juin 1730) passée à Thônes, aux environs d’Annecy. Il a rencontré deux jeunes filles qui l’invitent dans leur maison de campagne (au hameau de la Tour). C’est ce moment heureux passé à la campagne qu’évoque ici Rousseau. Un repas naturel - Au début, les plaisirs immédiats de la table sont remis à plus tard : " nous fîmes une économie " ; " Au lieu de prendre le café [...] nous le gardâmes pour le goûter avec de la

n'est pas seulement le jouet de ses besoins naturels, il est un être qui crée ses propres désirs, il est donc acteur de sa vie. Son principal but est semblerait-il d'accéder au statut d' « homme heureux ». Alors comment le devenir? Il apparaît qu'il y ait un certain lien entre désir et bonheur. Être heureux est ce satisfaire tous ses désirs ? L'opinion général répondrait immédiatement que bien évidemment le bonheur est accessible à travers la réalisation des désirs. Des philosophes tels que Schopenhauer

se transformer en personnage de comédie, devenu pragmatique. De même pour Christian: "hésitant" et "Christian s’élance, et par le banc, le feuillage, les piliers, atteint les balustres qu’il enjambe", qui accentuent le caractère faible et sans imagination du jeune soupirant. A la fin de cette scène, le spectateur, séduit par la noblesse de caractère et par l'esprit fin et élevé de Cyrano a de la compassion pour son personnage de perdant tandis que Christian, sans consistance et égoïste, est perçu