Métaphysique Des Tubes

qu'il se base sur des faits réels tirés de sa propre vie, exagère, transforme, ajoute des faits. Il ne s'en cache pas, mais le fait de savoir qu'une part du récit est réelle ajoute en quelque sorte une certaine force au texte. Par exemple dans Métaphysique des tubes, Amélie Nothomb fait le pari d'écrire son « autobiographie de zéro à trois ans ». C'est bien entendu impossible, mais attribuant les faits racontés à sa personne, elle se dote d'une certaine grandeur et bâtit ainsi son personnage. Savamment

une jeune femme qui habite sur une île déserte avec un homme beaucoup plus âgé qu'elle. L'infirmière se lie d'amitié avec la jeune fille ce qui ne fait qu'envenimer les choses qui étaient déjà assez étranges dans la demeure de l'homme. « Métaphysique des tubes ». Dans ce roman, la jeune romancière belge narre sa vie au Japon jusqu'à l'âge de trois ans. À sa naissance et jusqu'à l'âge de deux ans et demi, Amélie est considérée par tous comme un « tube digestif inerte et végétatif dont les activités

« le sabotage amoureux » publié en 1993, « les combustibles » publié en 1994, « les catalinaires » publié en 1995, «peplum» publié en 1996, « attentat » publié en 1997, « mercure» publié en 1998 , « stupeur et tremblements » publié en 1999, « métaphysique des tubes » publié en 2000, « cosmétique de l’ennemi » publié en 2001, « le robert des noms propres » publié en 2002, «antechrista» publié en 2003, « biographie de la faim » publié en 2004, « acide sulfurique » publié en 2005, « journal d’Hirondelle »

possession ». Lorsqu’il découvre que sa mère est un individu à part de lui et qu’il ne peut la contraindre à rester à la maison, l’enfant prend conscience de son individualité : il peut tout naturellement utiliser la première personne. Dans Métaphysique des tubes, Amélie Nothomb écrit que « vivre c’est refuser » et principalement « se refuser aux autres » ou du moins « s’écarter du plafond pour regarder sa mère », dire « maman » plutôt que « papa ». L’identité naît donc au sein de la société, au sein

quête d’une proie », une mère est assimilée à une « louve ». Ces comparaisons tissent la définition du naturalisme, qui réduit l’homme à une somme d’organes, broyé par la machine infernale qu’est la société. L’homme est dépossédé de sa grandeur métaphysique dans l’écriture naturaliste, il est ramené à sa seule condition animale. Ainsi, L’Inondation étouffe les êtres et vient noyer le travail des paysans depuis des générations. C’est bien la nature qui prend le dessus sur l’homme. Dans Les Coquillages

posteriori le travail nécessaire pour les découvrir. Certains y glissent des références parfois difficile à repérer à la première lecture, et qu’une seconde permettra d’identifier. On peut penser par exemple à l’autofiction d’Amélie Nothomb Métaphysique des tubes, qui nous livre derrière un texte en apparence ironique et drôle des références autobiographiques et une véritable réflexion philosophique sur la pensée, le langage et notamment ceux de l’enfant. Nous pouvons aussi citer la réécriture qu’Henry

que voir? ». -William Turner représente le brouillard, la pluie. Ils vont se demander quelles sont les couleurs (Goethe: théories des couleurs).Volonté de certains de s’affirmer. -Boudin va trouver le moyen de mettre de la peinture dans des tubes afin de peindre en extérieur. Avant les paysages étaient peints à la mémoire. Ils peuvent fabriquer la peinture en même temps qu’ils regardent le paysage. Mais cela bouge, leurs gestes vont devenir plus vifs afin de perdre l’éphémère. Ces peintres

xixe siècle qui, sous le nom de positivisme, voyait dans les progrès des sciences le vecteur d'une libération générale de l'humanité. Auguste Comte oppose ainsi la clarté et la précision de l'esprit positif aux idées confuses de l'âge théologique et métaphysique qui, en entretenant la fiction des dieux ou des causes cachées, maintiennent le genre humain dans l'ignorance et la soumission. La pensée scientifique n'avance rien qu'elle ne puisse vérifier par des démonstrations mathéma­tiques ou des expérimentations

à la mort de Bourdieu qu’il est intéressant de faire lire. GARY R., La Promesse de l’aube. JULIET C., Lambeaux ; L’Année de l’éveil. LEVI P., Si c’est un homme ; La Trève. MODIANO P., Dora Bruder. NOTHOMB A., Stupeur et tremblement ; Métaphysique des tubes. PEREC G., W ou Souvenir d’enfance. ROUSSEAU J.-J., Les Confessions, livres I à IV. SARRAUTE N., Enfance. SARTRE J.-P., Les Mots. L’œuvre pose souvent problème en classe. Il semble que les élèves éprouvent bien peu de sympathie pour l’auteur

Japon, elle reste profondément marquée par la culture nippone. Les déplacements successifs de son père l’amènent à séjourner en Chine, à New York, et au Laos, en Birmanie et au Bengladesh. Elle raconte une partie de son enfance dans son roman Métaphysique des tubes. Elle retourne en Belgique à l'âge de dix-sept ans et suit des études gréco-latines et de philologie romane à l'Université Libre de Bruxelles. Agrégée, elle retourne au Japon, entre dans une grande entreprise (expérience relatée plus tard