Moralité De Cendrillon

mai 1703 à Paris, fut un grand auteur français du 17ème siècle, notamment connu pour les « Contes de ma mère l'Oye ». On retrouve dans ses écrits plusieurs thèmes comme l'incarnation du personnage mal aimé (Le petit Poucet), de la métamorphose (Cendrillon), de la confiance (La Barbe bleue) ou encore de la tricherie et de la ruse (Le Chat botté). Une des citations que l'on retiendra est : « On n'est heureux qu'autant qu'on a souffert », qui est un extrait d'un de ses contes « Griselidis ». Le texte

peut adopter des contenus très diversifiés, qui ne visent pas nécessairement à émerveiller le lecteur, mais à l'édifier, l'effrayer, etc. 1.2. Origine des contes enfantins traditionnels Le saviez-vous ? La première trace écrite de Cendrillon et ses sœurs jalouses, apparaît dans un manuscrit chinois vieux de trois mille ans. Dans l'Antiquité, on racontait la Belle et la Bête en Grèce et en Inde, et l'on a trouvé des versions de Hansel et Gretel aux Antilles, dans des villages d'Afrique

de rendre sa lecture plus plaisante. Le conte philosophique est également un apologue dans le sens où il s’agit bien d’un court récit à valeur argumentative, mais il s’en distingue aussi dans la mesure où son but n’est pas toujours de délivrer une moralité. Le sujet étant en quoi l'apologue est une forme argumentative efficace, nous nous interrogeront sur les objectifs de l'apologue. Nous verrons tout d'abord que l'apologue remplit son premier objectif qui est de plaire et ensuite que Néanmoins, son

et les Contes eux-mêmes. Le problème de l'attribution de se pose pas pour les contes en vers, dont des lectures publiques ont été faites et qui sont réunis par Charles Perrault sous son nom en 1694. Les Histoires ou Contes du temps passé avec des moralités paraissent en janvier 1697 sans nom d'auteur, mais avec privilège du roi accordé « au sieur Darmancour » en octobre 1696. Celui-ci est aussi le signataire de l'épître dédicatoire à Mademoiselle, où il évoque « son jeune âge ». « Mademoiselle »,

fille -maltraitée par sa belle-mère- est transformée en superbe princesse le temps d’un bal. Elle | |Dormant  |danse avec un prince qui la retrouve plus tard grâce à la chaussure de vair qu’elle avait perdue au palais. | |(Cendrillon  |b.Un garçon de très petite taille sauve ses frères perdus dans la forêt par leurs parents... | |(Le Petit Chaperon Rouge |c.Victime d’un mauvais sort, une princesse s’endort pour une période de 100 ans avant qu’un

Les finales ironiques et la cruauté de certaines scènes n’avaient rien pour plaire aux pédagogues, soucieux de l’éducation et de l’édification morale de la jeunesse. Pourtant, son premier recueil, Histoires ou contes du temps passé, avec des Moralités, est devenu une référence dans le domaine de la littérature jeunesse française parce que ses histoires permettaient d’expliquer des comportements néfastes ou trop audacieux, ou encore de mettre en garde. »3 II. Un moyen d’apprentissage multiple

Le conte de fée rassure le jeune lecteur dans son appréhension du monde. Issu d’une fratrie, le tout petit va pouvoir s’identifier à Cendrillon face aux comportements de sa mère à l’égard de ses frères et sœurs. Pour faciliter cette identification, l’héroïne porte souvent un prénom court ou une étiquette relative à des thermes généraux ou descriptifs. (Ex : Cendrillon, Blanche Neige, Boucle d’Or…). L’importance de la numération : Le chiffre 3 a plusieurs significations que l’on retrouve de part

l'une le Corps, l'autre l'Âme. Le Corps est la Fable ; l'Âme, la Moralité. » Le mot « fable » est employé ici dans son sens premier : récit. En termes d'argumentation, on analyse le récit (ou fable proprement dit) comme un exemple argumentatif et la moralité comme la thèse . Ses prédécesseurs Dans cette même préface, le fabuliste écrit une petite histoire de la fable : « Du temps d'Ésope la fable était contée simplement ; la moralité séparée et toujours en suite. Phèdre est venu, qui ne s'est pas

autorise toutes les métamorphoses, tous les retournements qui marquent le destin des héros. Le conte fait appel à l’intelligence, celle du déchiffrage, du décryptage moral sur le modèle de la fable. Le conte enveloppe des vérités que les moralités finales délivrent partiellement. Mais l’intelligence est également sollicitée par l’intertextualité mise en œuvre par les contes. Perrault joue avec ces clichés et multiplie les signes de connivence avec le lecteur.. La complicité auteur-lectuer

évènement narratif imprévu, celui qui était en position haute se retrouve en position basse et vice versa. Ce schéma, qui se retrouve dans des dizaines de fables (souvent les plus populaires), permet de « bloquer » la compréhension et de véhiculer une moralité claire. Comme le dit Hegel, « La fable est comme une énigme qui serait toujours accompagnée de sa solution[. » Les fables les plus connues sont celles d’Esope et celles de La Fontaine en France. Esope est un personnage assez énigmatique dont nous