Moralité De Cendrillon

des différences importantes [entre le conte et le mythe]. D'abord, la plupart des héros de contes, contrairement aux héros mythiques (Hercule, Thésée, Romulus...) n'ont pas de nom propre mais des surnoms empruntés par exemple à des objets (Cendrillon, le Petit Chaperon Rouge...). Mais la différence entre mythe et conte s'avère beaucoup plus fondamentale que cela : Marthe Robert (Roman des origines et origines du roman) explique : « le Prince charmant a beau naître sous les auspices les plus

Collections Disney sont toutes inspirées des films Walt Disney. Mais ces films sont eux-mêmes, bien souvent, le résultat d’adaptations littéraires. En effet, ce sont les contes de Perrault qui ont inspiré les films de La Belle au Bois dormant et de Cendrillon de Walt Disney. « La démarche des studios Disney est très 29 ambivalente : d’un côté, elle (…) [prétend] populariser et (…) universaliser un personnage, d’un autre [côté], tous les aspects angoissants et cruels du texte sont gommés (…). »1

mythe ». Mais il existe en fait des différences importantes : D’abord, la plupart des héros de contes, contrairement aux héros mythiques (Hercule, Thésée, Romulus...) n’ont pas de nom propre mais des surnoms empruntés par exemple à des objets (Cendrillon, le Petit Chaperon Rouge...). Mais la différence entre mythe et conte s’avère beaucoup plus fondamentale que cela : Marthe Robert (Roman des origines et origines du roman) explique : « le Prince charmant a beau naître sous les auspices les plus

mythe ». Mais il existe en fait des différences importantes. D’abord, la plupart des héros de contes, contrairement aux héros mythiques (Hercule, Thésée, Romulus...) n’ont pas de nom propre mais des surnoms empruntés par exemple à des objets (Cendrillon, le Petit Chaperon Rouge...). Mais la différence entre mythe et conte s’avère beaucoup plus fondamentale que cela : Marthe Robert (Roman des origines et origines du roman) explique : « le Prince charmant a beau naître sous les auspices les plus

Zipes, c’est du côté de ces deux auteurs qu’il faut chercher la véritable source du conte de fées littéraire en Europe3. Les œuvres des deux Italiens présentent les versions les plus anciennes de nombreux contes célèbres : La Belle au Bois dormant, Cendrillon, Blanche-Neige, Raiponce ou Le Chat botté. À la fin du 17e siècle, si les histoires merveilleuses ne font plus recette en Italie, les contes vénitiens ou napolitains vont influencer toute une génération d’écrivains à Paris. La féerie devient alors

fait des différences importantes [entre le conte et le mythe]. D'abord, la plupart des héros de contes, contrairement aux héros mythiques (Hercule, Thésée, Romulus...) n'ont pas de nom propre mais des surnoms empruntés par exemple à des objets (Cendrillon, le Petit Chaperon Rouge...). Mais la différence entre mythe et conte s'avère beaucoup plus fondamentale que cela : Marthe Robert (Roman des origines et origines du roman) explique : « le Prince charmant a beau naître sous les auspices les plus

de cette identification sont diverses. Dans le conte, le lecteur s’identifie avec innocence persécutée (Peau d’âne, Cendrillon) et/ou avec le héros qui part en quête. On ne peut certes pas s’identifier au père incestueux de Peau d’Ane ou à la marâtre de Cendrillon : mais est-ce pour des raisons morales ? On ne s’identifie pas non plus au Chat botté ou à la marraine de Cendrillon. C’est qu’il s’agit d’opposants ou d’adjuvants. C’est dire que l’identification concerne la centralité du personnage

demeure longtemps dans la tradition orale. Si le mot « fée » ou « merveilleux » est employé, c’est avant tout pour le côté simple des histoires, où le héros courageux triomphe du mal, la fin qui se finit presque toujours bien, et dans chaque conte une moralité ou un message à retenir. Ce n’est pas pour l’apparition d’une fée dans chaque histoire, car elles sont presque inexistantes dans les contes écrits. Les contes de fées sont l’allégorie, ou plutôt la métaphore pour décrire la réalité à travers l’imaginaire

............................ 204 GLOSSAIRE..................................... 206 7 8 INTRODUCTION Que nous en soyons conscients ou pas, chacun d’entre nous vit sous la gouverne d’un code de conduite interne. Certains l’appellent moralité. D’autres l’appellent religion. Je l’appelle « Le Code des Potes ». Depuis des siècles, les hommes ont tenté de suivre ce code sans compréhension universelle des conséquences de telles dispositions : Est-ce acceptable de câliner un Pote ?* Si

à une vie bien remplie et s’achevant par une rédemption puisque l’ange l’accueillera. Hugo renoue ainsi par ces vers avec sa poésie et par l’aspect moral à la défense des principes qu’il défendra toute sa vie : la justice, la rédemption, la moralité. Elle conclut de manière pacifique et philosophique un roman très engagé. Hugo n’exprime pas son opinion dans cette phrase. Caricature de Victor Hugo par Benjamin Roubaud, 1841. Par Gonzague Siac et Baptiste Saltiel (2nde 3). DOSSIER