Mon beau sapin

l’autre hiver », « Dix nuits, sans regretter l’œil niais des falots ! »… ceci jusqu’à la perte des couleurs, des odeurs, des indications de temps et de lieu qui font du bateau un objet revenu à la matière première, une simple coque : « ma coque de sapin » (v.18). • « Dès lors », au vers 21, marque la fatalité acceptée, la résignation. « Des mois pleins » suspend la durée, la rend indistincte : sont évoqués par là les jours innombrables de dérive, seulement rythmés par le flux et le reflux

Laurencin). Par exemple, dans “La Chanson du Mal-Aimé”, le poète parle de la mythologie égyptienne en mentionnant les Pharaons, l’Égypte, ou encore les constellations du Zodiaque et la Voie Lactée. Les « astrologues » sont explicitement évoqués dans les “Sapins” comme des métaphores du poète. Dans le poème de “Nuit rhénane” et dans les “Rhénanes en général, il fait appel au mythe germanique de la Lorelei, peu connu en France à cette époque, qui est une version folklorique des sirènes présentes dans bon nombre

CHATEAUBRIAND, Le Génie du Christianisme, I, 5, chap.12, la lune. Un soir je m'étais égaré dans une forêt, à quelque distance de la cataracte de Niagara ; bientôt je vis le jour s'éteindre autour de moi, et je goûtai, dans toute sa solitude, le beau spectacle d'une nuit dans les déserts du Nouveau Monde. Une heure après le coucher du soleil, la lune se montra au-dessus des arbres à l'horizon opposé. Une brise embaumée, que cette reine des nuits amenait de l'orient avec elle, semblait la précéder

fort circonspect Sale de baisers et de sable Du bord de l’eau je la sortis Les iris balançaient leur sabre Contre les brises de la nuit Pour agir en pleine droiture Comme fait un loyal gitan Je lui fis don en la quittant D’un beau grand panier à couture Mais sans vouloir en être épris Parce qu’elle était adultère Et se prétendait sans mari Quand nous allions vers la rivière Federico Garcia Lorca, extrait de “El Romancero Gitano”Traductions Jean Prévost Bien

tenir « qu’à un fil » est annonciateur que l’ambiance n’est pas de celles qui caractérisent le courant romantique. De plus, l’auteur se moque de Charles, le mari d’Emma, dès l’entrée de celle-ci, comme pour montrer qu’elle n’aura pas l’époux éperdu, beau, riche et intelligent qu’elle devrait être en droit d’escompter en tant qu’héroïne romantique. En effet, nous pouvons déduire, dès la première visite de cette dernière, que Charles n’a jamais ouvert ses livres de médecines, qu’il n’est pas riche et

O lac! rocher muets!grottes! forêt obscure! Vous, que le temps épargne ou qu'il peut rajeunir,Gardez de cette nuit, gardez, belle nature,Au moins le souvenir! Qu'il soit dans ton repos, qu'il soit dans tes orages,Beau lac, et dans l'aspect de tes riants coteaux,Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages Qui pendent sur tes eaux! Qu'il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe,Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés,Dans l'astre au front d'argent qui blanchit ta surface De ses

poète et Elvire sont représentés par les détails naturels du lac. La présence du champ lexical de la nature nous en fait la preuve. L’auteur utilise par exemple : «flots chéris»(L6), «flots harmonieux»(L16), «rivage charmé«(L18), «belle nature»(L51), «Beau lac»(L54)et «riant coteaux»(L54). Il utilise ici des éléments de la nature qui l’entoure accompagnés d’adjectifs qui représentent le bonheur et la jouissance vécu avec sa douce sur le bord du lac. Il y a ici un lien direct entre le paysage naturel

grottes ! forêt obscure ! Vous, que le temps épargne ou qu’il peut rajeunir, Gardez de cette nuit, gardez, belle nature, Au moins le souvenir ! Qu’il soit dans ton repos, qu’il soit dans tes orages, Beau lac, et dans l’aspect de tes riants coteaux, Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages Qui pendent sur tes eaux ! Qu’il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe, Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés, Dans l’astre au front d’argent qui blanchit ta

muets ! grottes ! forêt obscure ! Vous, que le temps épargne ou qu'il peut rajeunir, Gardez de cette nuit, gardez, belle nature, Au moins le souvenir ! Qu'il soit dans ton repos, qu'il soit dans tes orages, Beau lac, et dans l'aspect de tes riants coteaux, Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages Qui pendent sur tes eaux. Qu'il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe, Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés, Dans l'astre au front d'argent qui blanchit ta surface

Tenait en son bec un fromage. Maître Renard, par l'odeur alléché, Lui tint à peu près ce langage : "Hé ! bonjour, Monsieur du Corbeau. Que vous êtes joli ! que vous me semblez beau ! Sans mentir, si votre ramage Se rapporte à votre plumage, Vous êtes le Phénix des hôtes de ces bois. " A ces mots le Corbeau ne se sent pas de joie ; Et pour